Critique(s)/Commentaire(s) de Jean-Claude (Administrateur Cinefiches)

Voir ses 44 films notés

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  • L'AMOUR BRAQUE (1985)
    Note : 14/20
    Cinéma paroxysmique entre démesure et folie qui malgré une originalité certaine et son évidente sincérité, manque souvent de maîtrise et de distanciation créatives.
  • DU PLOMB POUR L'INSPECTEUR (1954)
    Note : 16/20
    Un superbe polar du cinéma noir américain dans la digne lignée d'"Assurance sur la mort" (1944) où le sexe, l'argent et la culpabilité font de mortels ravages.
  • KATIA (1959)
    Note : 9/20
    Un mélodrame historique qui, malgré le faste de sa réalisation et l'indéniable talent (aujourd'hui passé) de Robert Siodmak, n'emballe et ne convainc guère.
  • CELA S'APPELLE L'AURORE (1955)
    Note : 12/20
    Les habituels thèmes favoris du grand Luis Bunuel, tour à tour agressif, narquois, sarcastique ou dénonciateur, dans une oeuvre peu connue et certes, secondaire.
  • L'HONNEUR PERDU DE KATHARINA BLUM (1975)
    Note : 17/20
    Un film politique d'une rare intelligence, magnifiquement interprété.
  • CAP CANAILLE (1982)
    Note : 13/20
    Un sympathique petit film français qui confirme les qualités et les possibles d'une réalisatrice / actrice plutôt tenace et bienvenue.
  • L'HOMME QUI VOULÛT ÊTRE ROI (1975)
    Note : 15/20
    On peut dire que John Huston n'a pas failli à son talent et à sa réputation dans cet efficace hymne aux courageux intrépides et aux sagaces aventuriers.
  • CENT JOURS A PALERME (1984)
    Note : 9/20
    Un relatif échec et une amère déception que cette production franco-italienne, qui se contente d'effleurer le vrai problème politique, et s'égare dans d'interminables digressions sentimentales et secondaires fort inutiles, voire barbantes. Dommage !
  • HISTOIRE D'O (1975)
    Note : 7/20
    Autant relire le roman de Pauline Reage qui avait d'évidentes et "attachantes" sincérités copulatives, autant fuir cette morne adaptation cinématographique guindée et souvent ridicule, suintant à défaut de stupre et de foutre, le clinquant et l'artificiel mal léchés. Alice au pays de la frime et de la soumission, du sous-Hamilton pseudo-érotique pour frileux handicapés de la bagatelle.
  • CHALEUR ET POUSSIERE (1982)
    Note : 14/20
    Film déroutant et majestueux, sur le thème de la promiscuité et de la cohabitation de deux cultures tout à fait opposées, qui peut dérouter par son parti pris de lenteur.
  • HISTOIRE DE PAUL (1975)
    Note : 14/20
    Film tourné en noir et blanc, avec de prodigieux acteurs issus du théâtre, qui propose un implacable constat d'un milieu désespérant, désespéré.
  • CHORUS LINE (1985)
    Note : 14/20
    Excellente plongee dans le monde de la danse, avec une caméra "psychologue" et fort mobile qui essaye d'accrocher avec brio les motivations et les élans des principaux protagonistes. On ne peut qu'être captivé par ce spectacle en lieu clos où pas moins de dix huit danseur(se)s donnent le maximum d'eux-mêmes pour décrocher un rôle dans le spectacle qui se monte.
  • L'HISTOIRE D'ADELE H. (1975)
    Note : 10/20
    Truffaut est incapable d'insuffler le moindre sentiment de dérèglement passionnel.
  • L'APPRENTI SALAUD (1976)
    Note : 13/20
    Comédie douce-amère, d'un metteur en scène de plus en plus étonnant, emprunte de nostalgie et de bonne humeur, qui révèle les talents de Christine Dejoux et confirme l'éclatante aisance de Robert Lamoureux dans des interprétations sensibles et tenus. A noter la prouesse de Georges Wilson qui tient quatre rôles différents.
  • QUE LA FÊTE COMMENCE (1974)
    Note : 13/20
    Nous sommes bien en présence d'un film-spectacle plutôt qu'une véritable étude sérieuse sur les années 1790, de l'émergence du système économique de Law et de la dichotomie entre pouvoir central riche et misère provinciale.
  • LE BAISER (1929)
    Note : 15/20
    Dernier film muet produit par les célèbres studios léonins de la Métro Goldwyn Mayer, pour un scénario des plus classiques, frisant quelquefois le mélodrame, qui nous permet de revoir, outre l'incommensurable Divine, mais aussi un excellent acteur de second rôle, Anders Randolf à la prolifique carrière, dotée d'une filmographie de plus d'une centaine d'interprétations diverses et variées.
  • PEPE LE MOKO (1936)
    Note : 16/20
    Un des grands rôles du père Gabin, qui imposa sa stature légendaire et son flegme bourru au coeur tendre, à des générations de cinéphiles émerveillés.
  • L'AINÉ DES FERCHAUX (1962)
    Note : 16/20
    Troisième collaboration entre Melville et Belmondo, une réussite.
  • LE PISTONNÉ (1969)
    Note : 13/20
    Comédie grinçante et cocasse sur l'imbécillité et la bêtise de certains fonctionnaires de la "Grande Muette". Elle se regarde avec plaisir sans pour autant déclencher une totale adhésion, malgré de louables tentatives de dénonciation et de prises de position contre l'armée. La dernière image du film reste marquante pour son raccourci symbolique et justifie à elle seule son visionnement.
  • LA BATAILLE DE MIDWAY (1975)
    Note : 9/20
    Un régiment d'acteurs connus pour un film historique bien peu intéressant qui mélange fiction et documents d'époque. A noter que le film fut réalisé avec le fameux procédé "sensurround", désormais rangé aux inutiles accessoires.
  • LES MOTS POUR LE DIRE (1983)
    Note : 12/20
    Une approche plus ou moins heureuse des nombreux et complexes phénomènes psychosomatiques et du cheminement tortueux de la cure psychanalytique. Sans dogmatisme exagéré, malgré la prédominance de la théorie freudienne au détriment d'autres écoles, un film qui peut mériter le détour et l'interrogation.
  • LE BOSSU (1959)
    Note : 14/20
    Des bons et des méchants, l'aventure à tous les coins de l'écran, la trame habituelle des films de cape et d'épée, dans une petite production agréable et distrayante.
  • LA TOUR INFERNALE (1974)
    Note : 13/20
    Certainement un des meilleurs films-catastrophe du genre, avec une brochette de vedettes internationales pour un brasier de fin du monde. On se laisse emballer, enflammer sans réserve. En effet, on prend un réel plaisir à retrouver Steve Mac Queen alias O'Hallorhan, en chef des pompiers, Paul Newman alias Doug Roberts en architecte, et William Holden, alias James Duncan, en sénateur.
  • À L'OUEST RIEN DE NOUVEAU (1930)
    Note : 18/20
    Un des films les plus antimilitaristes de l'histoire du cinéma. Chef-d'oeuvre incontestable et incontesté, à projeter dans toutes les casernes et toutes les écoles.
  • LE CAMERAMAN (1928)
    Note : 18/20
    Une des plus grandes réussites de Buster Keaton, au visage superbe de gravité. Un gag chasse l'autre dans ce chef-d'oeuvre du comique visuel, véritable apogée du muet. On n'oubliera pas de si tôt la séquence de la révolte des Tong dans Chinatown, ni le sauvetage de Sally, par Buster lors d'une régate. Un vrai plaisir.
  • LA BLONDE OU LA ROUSSE (1957)
    Note : 12/20
    Dans le genre film musical, une production très moyenne, qui ne parvient ni à enthousiasmer ni à décevoir le spectateur, partagé comme le personnage principal entre deux appréciations plutôt diverses et changeantes.
  • LITTLE BIG MAN (1970)
    Note : 15/20
    Classé comme un incontournable chef-d'oeuvre du genre western, ce film est loin de mériter autant de louanges et d'approbation unanimiste. Arthur Penn est effectivement un des plus grands metteurs en scène actuel aux Etats-Unis, mais pour d'autres réalisations bien plus puissantes et plus marquantes.
  • LE CHAMPION (1979)
    Note : 8/20
    Malgré la présence d'excellents comédiens au générique, un film des plus détestables. Zeffirelli joue sur la corde des "bons" sentiments à outrance et finit par agacer même le spectateur le plus patient. Un ramassis de clichés pour une oeuvre complètement sirupeuse, heureusement déjà oubliée par tous.
  • MADO (1976)
    Note : 14/20
    Entrecroisements des destins, amitiés, amours, travail. Le quotidien avec toute sa lourde banalité et son inépuisable richesse souvent insoupçonnée. Sensibilité au coin d'un regard, émotion au détour d'un plan, profonde tristesse dans l'ébauche d'un geste, tout y est pour faire un film formidable. Hélas, à bien y regarder, Sautet reste Sautet, incapable de se dépasser, avec ses limites et ses redites.
  • LE CERVEAU (1968)
    Note : 12/20
    Une "bande dessinée" filmée qui n'a qu'un seul but, divertir sans trop approfondir les tenants et aboutissants de l'intrigue. Du délassement au premier degré qui permet de passer un bond moment, les orteils en éventail et la tête reposée.
  • TROIS PETITS MOTS (1950)
    Encore une comédie musicale pour amateur du genre, où tout est prétexte à nous montrer la vélocité légendaire de Fred Astaire, qui malgré ses quarante-neuf printemps, est toujours aussi unique dans ses numéros de danse. Un jeu de jambes époustouflant et une oeuvre sympathique, d'un réalisateur fort prolifique, qui toucha quasiment à tous les genres cinématographiques avec un évident savoir-faire.
  • L'AMOUR EN QUATRIÈME VITESSE (1964)
    Note : 6/20
    Le film fut bien sûr un phénoménal succès commercial au box-office des recettes, mais fort quelconque, voire insignifiant, cinématographiquement parlant, dont le scénario débile fut construit sur mesure pour le crooner Elvis Presley.
  • UN BEAU SALAUD (1970)
    Western prétendument humoristique, se voulant quelque peu parodique, mais qui n'apporte rien de spécial au genre. Cela frise plutôt la médiocrité, chez un metteur en scène plus doué pour l'écriture que pour la réalisation.
  • CASQUE D'OR (1951)
    Note : 17/20
    Un des plus beaux et des plus complets films de Jacques Becker, qui immortalise la regrettée Simone Signoret dans un des rôles essentiels de sa longue et variée carrière. Désormais un classique du cinéma français qui n'a rien perdu de sa mélancolique tendresse et de sa légendaire fatalité. Certainement l'une des meilleures compositions de Serge Reggiani, époustouflant.
  • UNE ETRANGE AFFAIRE (1981)
    Note : 11/20
    Thème freudien par excellence de la recherche / quête du père. La mise en scène est fort sympathique malgré certaines invraisemblances. A voir sans plus. Le rapport maître / esclave, sous-jacent au film, est plus brillamment abordé chez Losey dans "The Servant". Hélas, Granier-Deferre n'a pas la patte ni le scalpel aussi acérés.
  • LES AMOUREUX (1965)
    Note : 15/20
    Trois personnages féminins dans une société lourdement phallocratique, ordonnée et structurée selon d'ancestraux et cyniques principes réactionnaires, ("trente secondes de paradis pour trente années d'enfer") bousculées par l'hégémonie et l'arrogance masculines, dans une première oeuvre élégante et solide dont on reconnaît en filigrane l'influence bergmanienne et plus largement la thématique politico-intimiste d'un certain cinéma nordique des années 1960, surtout dans la fameuse séquence autour et durant la traditionnelle fête du solstice d'été.
  • TOPKAPI (1964)
    Note : 14/20
    Une oeuvre sympathique, allègre, qui ne manque pas d'humour.
  • UN CARNET DE BAL (1937)
    Note : 16/20
    Des acteurs d'exception, réunis dans une oeuvre savoureuse et délicieusement surannée, qui s'est affirmée comme un classique de l'école française d'avant guerre. A voir comme une exceptionnelle pièce de musée, inamovible, imposante et rayonnante.
  • TORPILLES SOUS L'ATLANTIQUE (1957)
    Note : 9/20
    Mais pas celui du spectateur, qui s'ennuie profondément.
  • LES AMOURS D'UNE BLONDE (1965)
    Note : 14/20
    Une des facettes du célèbre cinéma tchèque avant son "effacement" de la scène internationale, à la fin le merveilleux printemps de Prague, après l'invasion soviétique.
  • LE CAPITAINE FRACASSE (1942)
    Superbe travail sur le noir et blanc dont la qualité rappelle Gustave Doré.
  • LE CAPITAN (1960)
    Un nouveau film de cape et d'épée, plutôt ordinaire dans sa réalisation et son propos, qui nous montre l'adresse et le talent de Jean Marais dans les rôles à costumes qu'il affectionne énormément, tels "Le bossu", "Le comte de Monte-Cristo" ou encore, "Le capitaine Fracasse", au point de nous en lasser, parfois.
  • LE GÉNÉRAL DE L'ARMÉE MORTE (1983)
    Note : 13/20
    On pense à Kafka, à Bunuel, dans cette farce grinçante et macabre où l'absurde se partage avec la satire au milieu de personnages hypocrites et falots. Du beau travail? mais l'ennui n'est pas toujours absent de cette oeuvre qui tourne quelquefois à vide.
  • À BOUT PORTANT (1964)
    Note : 17/20
    Excellent en tous points !
  • FORT BRAVO (1953)
    Un cadre dramatique fort banal pour une superbe réalisation dans les canons du genre. Tourné presque entièrement en décors naturels, le film comporte des trouvailles cinématographiques très sympathiques. Le final surtout est époustouflant.
  • ÇA S'EST PASSÉ EN PLEIN JOUR (1958)
    Note : 13/20
    Une adaptation helvétique qui se regarde sans déplaisir !
  • LA FILLE DU DÉSERT (1949)
    Note : 17/20
    Dans le genre, un classique et un chef-d'oeuvre !
  • CADET ROUSSELLE (1954)
    Rien à dire, agréable et inutile, drôle et lassant, un passe-temps fort longuet.
  • HAY QUE MATAR A B (1973)
    Note : 7/20
    Ce film ne mérite pas de distribution dans l'Hexagone malgré la présence de deux vedettes confirmées et un scénario a priori original.
  • LE MINISTÈRE DE LA PEUR (1943)
    Note : 16/20
    Entre le fantastique métaphysique et le thriller hitchcockien, une oeuvre étonnante de suspense et de maîtrise. A ne rater sous aucun prétexte !
Notes de Jean-Claude
(par valeur décroissante)
FilmNote
LE CAMERAMAN (1928) 18
À L'OUEST RIEN DE NOUVEAU (1930) 18
L'HONNEUR PERDU DE KATHARINA BLUM (1975) 17
LA FILLE DU DÉSERT (1949) 17
CASQUE D'OR (1951) 17
À BOUT PORTANT (1964) 17
PEPE LE MOKO (1936) 16
L'AINÉ DES FERCHAUX (1962) 16
UN CARNET DE BAL (1937) 16
LE MINISTÈRE DE LA PEUR (1943) 16
DU PLOMB POUR L'INSPECTEUR (1954) 16
L'HOMME QUI VOULÛT ÊTRE ROI (1975) 15
LITTLE BIG MAN (1970) 15
LE BAISER (1929) 15
LES AMOUREUX (1965) 15
HISTOIRE DE PAUL (1975) 14
MADO (1976) 14
TOPKAPI (1964) 14
CHALEUR ET POUSSIERE (1982) 14
CHORUS LINE (1985) 14
LE BOSSU (1959) 14
LES AMOURS D'UNE BLONDE (1965) 14
L'AMOUR BRAQUE (1985) 14
QUE LA FÊTE COMMENCE (1974) 13
LE PISTONNÉ (1969) 13
LA TOUR INFERNALE (1974) 13
LE GÉNÉRAL DE L'ARMÉE MORTE (1983) 13
CAP CANAILLE (1982) 13
L'APPRENTI SALAUD (1976) 13
ÇA S'EST PASSÉ EN PLEIN JOUR (1958) 13
LES MOTS POUR LE DIRE (1983) 12
LA BLONDE OU LA ROUSSE (1957) 12
LE CERVEAU (1968) 12
CELA S'APPELLE L'AURORE (1955) 12
UNE ETRANGE AFFAIRE (1981) 11
L'HISTOIRE D'ADELE H. (1975) 10
TORPILLES SOUS L'ATLANTIQUE (1957) 9
CENT JOURS A PALERME (1984) 9
LA BATAILLE DE MIDWAY (1975) 9
KATIA (1959) 9
LE CHAMPION (1979) 8
HISTOIRE D'O (1975) 7
HAY QUE MATAR A B (1973) 7
L'AMOUR EN QUATRIÈME VITESSE (1964) 6