Critique(s)/Commentaire(s) de Jean-Claude (Administrateur Cinefiches)

Voir ses 33 films notés

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  • ZOULOU (1963)
    Une production anglaise dévoilant (sans le dénoncer) les ravages et les outrances du colonialisme et qui montre (avec une certaine complaisance) une brutale violence.
  • LE MILLION (1931)
    Note : 16/20
    Classique du cinéma français qui mêle adroitement suspense, comédie musicale, humour, dans un film mythique à découvrir ou redécouvrir toutes affaires cessantes.
  • LE GUEPIER (1974)
    Du cinéma bon enfant, pas vraiment intéressant ou décevant, comme la plupart des oeuvres d'un metteur en scene peu prolifique, et c'est tant mieux.
  • DOOMWATCH (1972)
    Note : 11/20
    Un des premiers films "écologiques", qui manque pourtant de rigueur et de force dans sa dénonciation bienvenue, mais trop légère et sans implication politique réelle.
  • LA GRANDE RÉCRÉ (1975)
    Malheureusement, il ne suffit pas de faire jouer des gosses (excellents) pour produire une oeuvre intéressante, n'est ce pas monsieur Pierson.
  • LE VOLEUR DU ROI (1955)
    Un mélodrame historique qui ne laissera pas de traces impérissables dans la mémoire des cinéphiles sagaces, malgré un scénario pourtant fort brillant. C'est un des derniers films du cinéaste, plus reconnu pour ses nombreuses comédies musicales.
  • LE GRAND DÉFI (1975)
    Note : 13/20
    Malgré un scénario politiquement fort invraisemblable, le film reste un bon moment de distraction, essentiellement à cause de quelques acteurs confirmés.
  • VIVA VILLA (1934)
    Film admirable, traversé par le souffle épique de l'épopée historique et la présence écrasante de Wallace Beery. A mettre en parallèle avec le très beau film de Kazan "Viva Zapata", qui racontera la même histoire, quelques dix-huit années plus tard.
  • GLORIA MUNDI (1975)
    Note : 17/20
    Une oeuvre hautement dérangeante, à classer dans les films "tempête" de l'histoire du cinéma, dont la projection durant le printemps 1976 fut rapidement interrompue, par d'intempestives et constantes menaces d'attentats à la bombe dans les rares salles de cinéma qui le programmaient et dont le montage fut remodelé durant l'année 2005 par le réalisateur en partie insatisfait de la mouture initiale.
  • LA VALLEE DES POUPEES (1967)
    Cela se voudrait une critique des milieux artistiques et du climat névrotique de cette faune particulière qui survit à coups d'intrigues et d'euphorisants. Pour la dénonciation et la satire, mieux vaut revoir certains films de Minnelli, Aldrich, Wilder ou encore Mankiewicz. Mark Robson reste un metteur en scène mineur.
  • LA FUGUE (1975)
    Note : 16/20
    Le cinéma d'Arthur Penn dans toute sa maîtrise, avec un Gene Hackman admirable reconstituant le puzzle d'un personnage à la recherche d'une vérité extérieure sans intérêt, vers une découverte de soi, lucide et désespérée. Une oeuvre difficile qui mérite et nécessite une attention soutenue du spectateur.
  • UN SOIR, UN TRAIN (1968)
    Note : 17/20
    Thématique centrale et récurrente de la littérature fantastique flamande, l'idée du no man's land entre la vie et la mort, est abordée ici avec une totale réussite, par un des plus grands metteurs en scène belges. C'est un film étonnant aux imbrications multiples et fort séduisantes qui laisse des traces indélébiles.
  • LA FEMME DU DIMANCHE (1975)
    Une oeuvre dense et riche de Comencini qui oscille avec intelligence entre le film policier, l'étude des moeurs d'un milieu et celui de la nature humaine.
  • L'HOMME OISEAU (1970)
    Note : 15/20
    Oeuvre fort curieuse où la part de l'absurde la dispute à celle de la poésie. Une des réalisations préférées des admirateurs du cinéaste qui laisse un souvenir guère volatil.
  • ÉCHEC À L'ORGANISATION (1973)
    Rien de très nouveau dans ce scénario mille fois utilisé, remâché sur le thème du truand solitaire qui s'attaque à une puissante organisation du crime par esprit de (juste) vengeance. Quelques rares scènes efficaces et bienvenues ne parviennent pourtant pas à faire sortir ce film d'une grisaille presque permanente, un filmage sans excès de défauts, sans présence de qualités véritables.
  • UN NUAGE ENTRE LES DENTS (1973)
    Note : 13/20
    Intéressant premier film, passé inaperçu lors de sa sortie, qui marie avec une parfaite constance et une totale décontraction, un humour quelquefois brillant, acide et rigoureusement maîtrisé. Le cinéma comique français comme on peut l'aimer.
  • LE DROIT DU PLUS FORT (1975)
    Note : 18/20
    Puissant film politique qui dépasse de loin le cadre de l'homosexualité, décryptant avec efficacité et pertinence la nature complexe des rapports de force entre individus.
  • UN FRISSON DANS LA NUIT (1971)
    Note : 14/20
    Premier film de Clint Eastwood comme réalisateur. Malgré un rythme fort soutenu, cette production ne mérite pas le détour tant l'invraisemblance du scénario et le narcissisme de l'auteur sont (déjà) insupportables.
  • DOCTEUR JUSTICE (1975)
    Un film qui manque de dimension, de rêves et de folie, malgré un scénario en apparence loufoque et démesuré. De plus, l'absence de moyens techniques et financiers reste criant et le jeu des acteurs largement saumâtre.
  • UNE FEMME DISPARAIT (1938)
    Note : 18/20
    Un vrai petit chef-d'oeuvre qui mélange adroitement suspense, humour et charme. C'est l'avant-dernier film du Grand Maître en Grande-Bretagne, avant sa somptueuse période américaine. Il est à noter que l'ensemble du film a été réalisé entièrement en studio, avec l'aide de maquettes et de transparents.
  • LE DIABLE AU COEUR (1975)
    Oeuvre plutôt originale, d'un cinéaste souvent inspiré, d'une extrême richesse thématique où la tendresse des individus côtoie sans cesse l'amer constat social.
  • CABARET (1972)
    Note : 15/20
    Une extraordinaire prestation de Liza Minnelli.
  • LA DERNIÈRE FEMME (1975)
    Note : 17/20
    Rarement un certain rapport homme / femme fut décrypté avec autant de lucidité et de désespoir par un metteur en scène en pleine lucidité.
  • UNE CHAMBRE EN VILLE (1982)
    Note : 12/20
    Film controversé qui déchaîna l'ire ou l'enthousiasme chez les critiques du parisianisme cinématographique, dès sa sortie en octobre 1982. Il est vrai que cette oeuvre respire souvent l'insupportable dans son lyrisme et ses invraisemblances.
  • LES DECIMALES DU FUTUR (1974)
    Note : 5/20
    Un obscur conglomérat insipide, sur un scénario incompréhensible, pour une réalisation nullissime, d'un réalisateur qui a fait illusion, quelques temps.
  • LE TUEUR (1971)
    Note : 7/20
    Gabin en commissaire qui ne croit qu'aux bonnes vieilles méthodes classiques et Blier en directeur de la police judiciaire, qui se veut technocrate et scientifique. Tous deux traînent leurs carcasses dans ce film quelconque, sans vraiment croire à leur rôle, attendant comme nous, la fin de ce triste pensum.
  • CROC-BLANC (1973)
    Mieux vaut relire le roman !
  • LA TRUITE (1982)
    Un film de Joseph Losey fort moyen, qui déçoit énormément par sa futilité apparente et le clinquant désuet de sa réalisation. Une déception vite pardonnée.
  • UN DEBRIS DE L'EMPIRE (1929)
    Note : 18/20
    Superbe chef-d'oeuvre ponctué de quelques scènes-choc inoubliables (un Christ crucifié portant un masque à gaz, le soldat mourant de soif et se désaltérant aux mamelles d'une chienne qui allaite) L'écriture cinématographique est d'un modernisme et d'une richesse rares, attisés par le puissant courant révolutionnaire de l'époque.
  • TRANSAMERICA EXPRESS (1976)
    Note : 14/20
    Voila un excellent divertissement, en droite filiation avec le célèbre film "La mort aux trousses" d'Alfred Hitchcock. Cette œuvre plutôt tonitruante et d'une sympathie certaine plaira à tous publics. Prenez votre billet sans hésitation.
  • LE BAGARREUR (1975)
    Premier film d'un ancien scénariste qui prouve un réel tempérament de... bagarreur.
  • TROIS ETRANGERS (1946)
    Note : 13/20
    Sur le thème de l'argent, du désir de s'enrichir, de la cupidité et des aléas fluctuants du hasard et de la fortune, une oeuvre seulement distribuée en Belgique, qui vaut surtout par son excellente photographie commise par le solide Arthur Edeson.
  • À NOUS LES PETITES ANGLAISES (1975)
    Note : 11/20
    L'intention de Michel Lang, tout en étant fort louable et d'une grande sincérité (peut-être en partie autobiographique ?) n'arrive pas vraiment à maintenir en permanence un niveau d'une grande finesse psychologique.
  • LA TETE D'UN HOMME (1932)
    Note : 15/20
    Le film a certes beaucoup vieilli, mais il mérite le détour pour les prestations exceptionnelles de Harry Baur et d'Alexandre Rignault. Et puis, Duvivier est loin d'être le dernier venu dans le cinéma français ! Sa copieuse filmographie en témoigne !
  • L'ANNÉE SAINTE (1975)
    Note : 6/20
    Le film repose sur des quintaux de bêtise, d'indigence et de platitude extrême. On ne peut qu'être profondément attristé en se souvenant que cette morne réalisation fut hélas la dernière apparition de Jean Gabin au cinéma.
  • CIEL ROUGE (1948)
    Western classique aux éléments inhérents au genre : chevauchées, bagarres. Du bon travail, commis par un grand metteur en scène hollywoodien !
  • L'ALPAGUEUR (1975)
    Note : 8/20
    Sur le thème galvaudé, fatigué, du noble et fringant justicier imperturbable, Zorro moderne sans masque mais toujours aussi anonyme, qui traque impitoyablement, contre d'épaisses liasses de billets de banque, les bandits des petits et grands chemins, Jean-Paul Belmondo nous fait son habituel et convenu numéro d'esbroufe, en "athlète" exhibitionniste et décontracté. Un scénario d'une navrante stupidité dans lequel s'est fourvoyé lourdement Jacques Lanzmann pour une histoire bancale qu'on tente vainement de rehausser par une finale et inopportune citation d'Oscar Wilde : "Aucun homme n'est assez riche pour racheter son propre passé" aussi incongrue et stupide qu'un oeuf de coucou dans un nid d'épervier.
  • LES AILES DU DESIR (1987)
    Note : 16/20
    Emouvant et merveilleux poème visuel qui filme notre monde en noir et blanc sous le regard des anges, en couleurs vu du coté des hommes, cette magnifique oeuvre reflète la maturité d'un metteur en scène (encore) étonnant.
  • ADIEU MA JOLIE (1975)
    Note : 14/20
    Pas mal, mais on est loin de la version réalisée en 1944 par Edward Dmytryk.
  • LE CHEVALIER DE MAUPIN (1966)
    Ce récit de guerre en dentelles ne brille par son éclat. Les situations scabreuses exploitées avec complaisance en font un film racoleur. Une évidente déception venant d'un cinéaste inégal qui nous propose pourtant souvent des oeuvres fort étonnantes.
  • TROIS MEURTRES (1954)
    Note : 14/20
    Une oeuvre non négligeable, mêlant fantastique, policier et psychologie.
  • CHRONIQUE D'UNE MORT ANNONCÉE (1986)
    Note : 10/20
    Sur l'honneur, la respectabilité, la vengeance et la responsabilité : une oeuvre sympathique du grand réalisateur transalpin, mais mineure dans son extraordinaire filmographie. De plus une remarquable interprétation de Rupert Everett.
  • LA PRISON (1948)
    Une oeuvre de jeunesse où la thématique bergmanienne apparaît déjà aux détours de certains plans ou dialogues : la notion de l'existence du diable, le sordide mélodramatique, le désespoir existentialiste et une constante confiance en l'être humain. C'est déjà une méditation sur la foi, l'absurde, l'univers kafkaïen, le suicide comme solution à la solitude, et l'échappatoire ultime de l'amour.
  • COBRA (1986)
    Sur le thème de l'auto-défense et d'une radicalisation outrancière de toute justice, une oeuvre exécrable qui démontre un certain état d'esprit ambiant.
  • LE PRÉSIDENT (1961)
    Note : 6/20
    Profondément ennuyeux comme une triste femme sans humour et sans âme, insupportable et fadasse comme un excellent repas sans vin, fastidieux et lourdingue comme une histoire sans début ni fin. Avec pour résultat, une indigestion carabinée d'insatisfactions et de désagréments cinématographiques.
  • COCOON (1985)
    Note : 13/20
    Une oeuvre drôle et grave, apportant 120 minutes de délassement et de jouvence.
  • LA GIFLE (1974)
    Note : 11/20
    Comédie de boulevard bien ficelée et parfaitement superficielle. Le jeu d'acteurs bien maîtrisé excelle dans ce sympathique mélange de saveur et d'insignifiance.
  • COMMANDO (1985)
    Note : 12/20
    De l'action à tout prix, souvent fort bien menée, avec l'éternel mythe du héros américain, juste et invincible, que de méchantes crapules agressent ou provoquent.
  • LA GRANDE ATTAQUE DU TRAIN D'OR (1978)
    Note : 14/20
    Magistral divertissement réalisé par un cinéaste subtil, humoristique et au talent hétéroclite (relisez ses excellents romans de science-fiction). Il réussit à imprimer un rythme plaisant et constant à cette oeuvre sans ennui, sans prétention, sans reproche.
  • COMME UN CHIEN ENRAGÉ (1985)
    Note : 17/20
    Oeuvre superbe et prenante, en forme de tragédie antique qui reste un des meilleurs films sortis en salles dans l'hexagone durant l'année 1987.