Critique(s)/Commentaire(s) de Jean-Claude (Administrateur Cinefiches)

Voir ses 36 films notés

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  • LE VENTRE DE L'ARCHITECTE (1987)
    Note : 15/20
    Obsession de la rondeur, du cercle, de la création avortée (paternité de l'art) Greenaway poursuit sa réflexion hautement qualitative, quelquefois jusqu'à l'ennui.
  • LA RECREATION (1958)
    Note : 15/20
    Paul Carpita nous étonne et nous envoûte dans cette radieuse évocation.
  • LE BAR DU TÉLÉPHONE (1980)
    Inspiré librement d'un fait réel, ce film possède pour quelques spectateurs et critiques, un certain dynamisme non dépourvu d'intérêt dans l'affrontement entre "petites frappes" et gangsters professionnels. Il suffit quelquefois d'une solide distribution pour donner un peu de panache à une réalisation ordinaire. Des scènes efficaces influencent positivement un jugement hésitant.
  • LES INCORRUPTIBLES (1987)
    Note : 15/20
    Pertinent travail d'orfèvre, roublard au possible, qui manie avec dextérité l'humour, la référence et l'acteur, confirmant le cinéaste dans son efficacité cinématographique.
  • LES LOLOS DE LOLA (1974)
    Première oeuvre, authentique et sincère qui mérite notre attention.
  • LA BATAILLE DES ARDENNES (1965)
    Ce genre de superproduction yankee qui n'a absolument pas lésiné sur les moyens et qui surenchérit dans les séquences efficacement spectaculaires, véhicule tout de même des personnages lourdement archétypes et faciles.
  • LES DENTS DE LA MER 2 (1978)
    Note : 9/20
    Même (d/t)rame, mêmes personnages principaux, avec un goût plus prononcé pour le sanguinolent et l'horrible. Rien de bien nouveau, du déjà vu qui peut tranquillement être écarté au profit d'une distraction moins aquatique. On tente comme toujours de reprendre les succès d'hier pour des resucées d'aujourd'hui.
  • LE LOCATAIRE (1975)
    Note : 16/20
    Envoûtant, énervant, angoissant.
  • SAVOY-HOTEL 217 (1936)
    Note : 12/20
    Hans Albers règne en maître sur ce film au rythme fort allègre. Dans le genre, une bonne prestation de l'ensemble des acteurs. Distrayant et souvent drôle.
  • LE DERNIER TRAIN DE GUN HILL (1959)
    Note : 15/20
    Corneille dramatisant au Far West ? Que le spectateur soit rassuré; nous avons là un solide western plein d'action, de rebondissements, de bagarres mouvementées. Il est vrai que Sturges fait partie avec Ford, Mann, Boetticher et Daves, des étoiles du cinéma d'aventures consacré à l'Ouest américain.
  • LE LION ET LE VENT (1975)
    Une oeuvre qui peut se regarder !
  • FALSTAFF (1966)
    Note : 17/20
    Une des adaptations les plus réussies et les plus subtiles d'Orson Welles, qui compose son œuvre en empruntant les textes de quatre pièces de William Shakespeare, trois tragédies ("Richard III" "Henry IV" "Henry V") et une comédie ("Les joyeuses commères de Windsor") dans lesquelles, de près ou de loin, apparaît le personnage de Falstaff et dont il a fait la figure emblématique de son interprétation, imposante et magistrale, avec un talent qui crève l'écran.
  • PSY (1980)
    Un pur produit du cinéma commercial bien de chez nous, sans médiocrité ni qualités apparentes, dans l'air du temps et des facilités, qui ne possède aucun intérêt véritable et ne laissera aucun souvenir intangible. Ce qui n'était pas le cas, il y a encore quelques années, des films d'un metteur en scène, jadis plein de talent et maintenant à l'inspiration trop souvent timorée voire inexistante.
  • LEONOR (1975)
    Note : 9/20
    Des potentialités fantastiques indéniables mais hélas, inabouties voire inutilisées.
  • LE PIÈGE À CONS (1979)
    Note : 15/20
    Mocky for ever !
  • LA DERNIERE FLECHE (1952)
    Une oeuvre divertissante, qui ne laisse pas de souvenirs impérissables.
  • LA KERMESSE DES AIGLES (1974)
    Une oeuvre décevante qui s'écrase en piqué et s'oublie très vite.
  • LES AVENTURES DE MARCO POLO (1938)
    Cette reconstitution des aventures du célèbre marchand vénitien est très fantaisiste, mais bénéficie d'un rythme soutenu et d'une mise en scène à grand spectacle. Pour le plaisir de retrouver Gary Cooper.
  • DU CRIME CONSIDERE COMME UN DES BEAUX-ARTS (1980)
    Note : 11/20
    Cette pochade cinématographique plutôt tirée par les pinceaux, mérite-t-elle vraiment
    le Grand Prix du Festival de Clermont-Ferrand 1982 ? On peut se poser la question.
  • LE JUGE ET L'ASSASSIN (1975)
    Note : 15/20
    Une oeuvre excellente, qui confirme les évidentes qualités du réalisateur et nous fait apparaître un étonnant Michel Galabru dans un rôle à contre-emploi de ses prestations habituelles, d'une présence dramatique certaine.
  • CA COMMENCE A VERA CRUZ (1949)
    Note : 13/20
    Sur un rythme allègre, ce film noir est traité avec fantaisie et ne ménage pas les effets de surprise. Une histoire d'amour en filigrane apporte une note de charme à l'ensemble. Robert Mitchum est, comme à son habitude, excellent face à la charmante Jane Greer qui était déjà sa partenaire dans un autre chef-d'oeuvre, réalisé par Jacques Tourneur, "La griffe du passé" (1947) alias "Pendez-moi haut et court".
  • HANNA K. (1983)
    Note : 10/20
    Portrait d'une femme "libre" en affirmation de ses sentiments sur fond politique du problème israélo-palestinien, hélas beaucoup trop entaché de lourdeurs.
  • LA PÉPÉE DU GANGSTER (1975)
    Comédie grinçante entre parodie et phallocratie qui mérite notre attention.
  • LA GUERRE DU FEU (1981)
    Note : 13/20
    Sur un sujet extrêmement difficile et casse-gueule (la préhistoire) Jean-Jacques Annaud est parvenu à dresser une intéressante fresque des débuts de l'humanité sans jamais en falsifier ou en dénaturer le sens historique.
  • LA CRIME (1983)
    Note : 5/20
    Pots-de-vin, compromissions et magouilles politico-économiques sont les thèmes clés de ce film grand public, dénué d'intérêt et affirmant avec maîtrise la médiocrité actuelle de Philippe Labro, jadis metteur en scène fort prometteur, avec son excellent premier long métrage "Tout peut arriver" dont une nouvelle sortie s'impose.
  • PARFUM DE FEMME (1974)
    Note : 14/20
    Une œuvre transalpine sur la solitude, la fierté, la difficulté d'être "différent", handicapé, pour un rôle superbe, tenu avec brio et constance par un excellent Vittorio Gassman fort justement distingué pour son excellente prestation, au festival de Cannes (1975) par le convoité prix d'interprétation masculine.
  • LE GARÇON AUX CHEVEUX VERTS (1948)
    Note : 15/20
    Premier long métrage de Losey qui dénonce à travers cette fable symbolique les méfaits et la stupidité de l'intolérance, ainsi que la pesanteur du racisme tous azimuts.
  • MILLE MILLIARDS DE DOLLARS (1981)
    Note : 11/20
    Oeuvre plutôt fort moyenne qui se regarde négligemment et sans grand enthousiasme véritable, malgré une évidente bonne volonté du metteur en scène.
  • MON NEVEU L'ECOSSAIS (1927)
    Note : 19/20
    Un muet génial !
  • MORTELLE RANDONNÉE (1982)
    Note : 15/20
    Superbe Michel Serrault dans une magistrale interprétation entre incertaine passion refoulée, indicible transfert équivoque et folle tendresse ambiguë, qui à nouveau nous séduit et nous contente durablement.
  • ROUGE BAISER (1985)
    Note : 6/20
    Une accumulation de clichés plus usés les uns que les autres et une reconstitution trop appliquée font de ce film une oeuvre inutile, vite oubliée.
  • RIZ AMER (1949)
    Note : 17/20
    Chef d'oeuvre du néo-réalisme italien avec la pulpeuse Silvana Mangano dans un scénario étonnant de rigueur et de maîtrise. A voir ou revoir absolument.
  • MA VIE DE CHIEN (1985)
    Note : 15/20
    Excellent film d'une tendresse et d'une drôlerie constantes, largement autobiographique, qui donne une émouvante vision de l'enfance, de ses inquiétudes profondes et de ce déchirant virage vers l'adolescence.
  • POLTERGEIST (1982)
    Note : 16/20
    Splendide réalisation sur le thème des maisons hantées et des manifestations paranormales, la conjugaison a priori antinomique Steven Spielberg / Tobe Hooper accouche d'un excellent moment de distraction / frissons.
  • TROIS HOMMES ET UN COUFFIN (1985)
    Note : 10/20
    Enorme succès commercial de ce film qui ne mérite pas cette ruée des spectateurs à cause d'un scénario quelque peu discutable et répétitif.
  • LA VIE EST UN LONG FLEUVE TRANQUILLE (1987)
    Note : 13/20
    Humour grinçant, décapant, cinglant, tendresse aussi, sur un microcosme social criant de vérité et de bêtise en pagaille, qui se regarde avec un plaisir évident.
  • COUP DE FOUET EN RETOUR (1956)
    Note : 15/20
    Un western traditionnel où rien ne manque : combats, attaques de diligence, coups de revolver, violence. Une oeuvre honorable, de facture classique.
  • CLÉOPATRE (1963)
    Note : 14/20
    Une impressionnante superproduction de la 20th Century Fox tournée en 70 mm qui fut tout d'abord dirigée par le vétéran Robert Mamoulian.
  • LE GRAND BAZAR (1973)
    Quelques rares et maigres gags épars, avec un semblant d'originalité et de bonheur, parsèment ce désert de banalité et de conformisme. Il est vrai, que Claude Zidi reste égal à lui-même dans la médiocrité.
  • LE CORNIAUD (1964)
    Note : 13/20
    Le scénario original, les beaux paysages, les dialogues sans vulgarité, font de cette oeuvre un agréable divertissement. Et puis, la loufoquerie du couple Bourvil / Louis de Funès est tout de même souvent irrésistible et d'une drôlerie de bon aloi.
  • TIME TO KILL (1942)
    Note : 13/20
    Le personnage principal du film, l'inspecteur Shayne, qui fait partie d'une série de films fort prisée aux Etats-Unis, dans les années 1940, arrive parfaitement à nous intéresser durant ses investigations, avec son évident charisme bienvenu.
  • BORSALINO AND CO (1974)
    Guerre des gangs, mafiosi italiens drogués et tutti quanti. "Suite" de "Borsalino" (1970) du même cinéaste, qui permet à l'épouvantail Delon de faire son habituel numéro de "samouraï", dans une oeuvre mineure, d'une pénible moyenne dans le genre.
  • CHISUM (1970)
    Western fort moyen, où John Wayne cabotine à souhait dans une réalisation sympathique, mais manquant profondément de souffle, de lyrisme et d'âme.
  • LA CARAVANE DE FEU (1967)
    Une oeuvre de distraction tout à fait plaisante et sympathique !
  • ILS SONT FOUS CES SORCIERS (1978)
    Insignifiant et touristique au possible !
  • TROIS HOMMES À ABATTRE (1980)
    Note : 9/20
    Un polar fort moyen qui tourne et s'épuise autour de la prétendue et prétentieuse vedette Delon, omniprésente dans ce film, jusqu'à la nausée visuelle.
  • UN AMOUR EN ALLEMAGNE (1983)
    Note : 11/20
    Un honnête film d'Andrzej Wajda, sur une problématique fréquente en temps de guerre, qui nous a pourtant proposé déjà bien mieux... durant sa période polonaise.
  • UNE SALE AFFAIRE (1980)
    Note : 11/20
    Un sujet de prime abord intéressant malgré son manque d'originalité intrinsèque, deux vedettes confirmées et quelques excellents seconds couteaux ne suffisent pas à y insuffler un véritable rythme à cette œuvre sans âme.
  • UN SHERIF À NEW YORK (1968)
    Note : 15/20
    Un excellent thriller, dirigé de main de maître par le grand Donald Siegel, efficace et percutant, prônant avec humour, ambivalence et virulence, une justice individuelle au-dessus des lois, une perspective reprise ultérieurement par Clint Eastwood.
  • ALI BABA ET LES QUARANTE VOLEURS (1954)
    Note : 11/20
    Un réjouissant rôle sur mesure pour notre brave Fernandel national, dans un film joyeux, bienvenu qui délasse et repose en toute sérénité.