Sur le thème galvaudé, fatigué, du noble et fringant justicier imperturbable, Zorro moderne sans masque mais toujours aussi anonyme, qui traque impitoyablement, contre d'épaisses liasses de billets de banque, les bandits des petits et grands chemins, Jean-Paul Belmondo nous fait son habituel et convenu numéro d'esbroufe, en "athlète" exhibitionniste et décontracté. Un scénario d'une navrante stupidité dans lequel s'est fourvoyé lourdement Jacques Lanzmann pour une histoire bancale qu'on tente vainement de rehausser par une finale et inopportune citation d'Oscar Wilde : "Aucun homme n'est assez riche pour racheter son propre passé" aussi incongrue et stupide qu'un oeuf de coucou dans un nid d'épervier.