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Durée : 1h50
Date de sortie en France : 07/03/1976
Distributeur : AMLF
Visa d'exp. : 44709
Résumé
25 septembre : un intrépide justicier moderne, discret chasseur de primes, surnommé "L'Alpagueur" permet l'arrestation, dans le port de Rotterdam, d'un couple de notoires trafiquants de drogue(s) depuis longtemps recherchés...
26 septembre : A Paris, l'Organisation veut absolument connaître l'identité de cet énigmatique et fort efficace personnage qui vient au Pays-Bas de gravement perturber leurs illicites et lucratives magouilles...
3 octobre : c'est sous l'anonyme personnage d'un agent d'assurances moustachu que notre héros tente de mettre fin à des trafics dans la région de Port-Leucate, depuis des années gangrénée par un commissaire de police ripoux...
Roger Pilard dit L'Alpagueur est en fait un ancien chasseur de fauves, travaillant pour le compte de certains services de police, efficace traqueur de têtes (criminelles), toujours dans une marginalité fort efficace. Alors que la chronique judiciaire et journalistique ne parle que d'un mystérieux malfrat surnommé "L'Epervier" qui a comme radicale particularité d'abattre systématiquement tous les témoins de ses forfaits et de recruter de provisoires collaborateurs dans le milieu d'une certaine jeunesse délinquante, avant de les liquider, eux aussi, l'Alpagueur accepte (gratuitement) de mettre le sombre individu hors d'état de nuire. Pour cela, il se fait passer pour un certain Laffont, truand d'origine canadienne et se laisse incarcérer dans la même cellule que le jeune Costa Valdez, complice de notre "oiseau de malheur" qui a réchappé de justesse à une mort programmée. Comme par hasard, le gamin se souvient d'avoir croisé quelques années auparavant, après une nuit bien arrosée, l'Epervier, en uniforme de steward d'une vague compagnie aérienne et de l'endroit où ce dernier habite ! L'Alpagueur quant à lui, se paye le luxe de régler auparavant une louche combine d'évasion de la prison dans laquelle il avait été enfermé, gérée par un mafieux ponte local depuis sa cellule, avant de partir à la chasse au fameux rapace prédateur.
Critique
Critique de
Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 8/20
Sur le thème galvaudé, fatigué, du noble et fringant justicier imperturbable, Zorro moderne sans masque mais toujours aussi anonyme, qui traque impitoyablement, contre d'épaisses liasses de billets de banque, les bandits des petits et grands chemins, Jean-Paul Belmondo nous fait son habituel et convenu numéro d'esbroufe, en "athlète" exhibitionniste et décontracté. Un scénario d'une navrante stupidité dans lequel s'est fourvoyé lourdement Jacques Lanzmann pour une histoire bancale qu'on tente vainement de rehausser par une finale et inopportune citation d'Oscar Wilde : "Aucun homme n'est assez riche pour racheter son propre passé" aussi incongrue et stupide qu'un oeuf de coucou dans un nid d'épervier.