Trois personnages féminins dans une société lourdement phallocratique, ordonnée et structurée selon d'ancestraux et cyniques principes réactionnaires, ("trente secondes de paradis pour trente années d'enfer") bousculées par l'hégémonie et l'arrogance masculines, dans une première oeuvre élégante et solide dont on reconnaît en filigrane l'influence bergmanienne et plus largement la thématique politico-intimiste d'un certain cinéma nordique des années 1960, surtout dans la fameuse séquence autour et durant la traditionnelle fête du solstice d'été.