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QUE LA FÊTE COMMENCE-1974-
Nationalité : France
Durée : 2h00
Date de sortie en France : 26/03/1975
Themes
Poisons
- cinéma français -
Réalisation : Bertrand TAVERNIER
Assistance à la Réalisation : Laurent HEYNEMANN et Claude OTHNIN-GIRARD
Prise de vues : Pierre-William GLENN
Musique : Antoine DUHAMEL
Nota
La musique du film est inspirée de certaines compositions de Philippe d'Orléans
Distributeur : CIC
Visa d'exp. : 43294
Résumé
Fresque historique du début du 18ème siècle, à l'époque de la régence de Philippe d'Orléans, qui nous raconte l'ambiance libérale et largement épicurienne règnant à la Cour, alors que pauvreté et famine déciment le pays. Seul un noble breton, le marquis de Pontcallec semble révolté par une telle situation.
Critiques et Commentaires
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 13/20
Nous sommes bien en présence d'un film-spectacle plutôt qu'une véritable étude sérieuse sur les années 1790, de l'émergence du système économique de Law et de la dichotomie entre pouvoir central riche et misère provinciale.
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Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
Tavernier a eu le mérite de dépoussiérer le film historique en s'attaquant à une page peu connue de l'Histoire de France, La Régence. Le film reste cependant dans une notion classique du film de qualité à la française.
Note : 18/20
Cette production des années Giscard rappelle par sa note de modernité "Marie-Antoinette" de Sofia Coppola. Un sérieux travail de documentation Régence estampillé 1974. L'amusement de l'équipe est perceptible (film et bonus). Jean Rochefort dans ses "vêtements sacerdotaux", Noiret en Philippe d'Orléans plutôt attendrissant, Jean-Pierre Marielle en marquis aussi déchu qu'allumé, tous trois toujours bien secondés offrent quelques scènes impérissables. On sent l'envie de canarder, en restant à bonne distance, de Tavernier (le look des chirurgiens !). Du côté féminin, Marina Vlady toute jeunette rayonne en prostituée "bien tombée", tout comme Christine Pascal qui s'immortalise en petites phrases souvent caressantes. C'est l'après Louis XIV mâtinée seventies corps et âme. Gravité de situation et volonté de jouir de la chair jusqu'à s'endormir "sur le morceau" (ne vomissent jamais). Soupers à chaises renversées, chuchotements sous les nappes, une luxure à rebondissements, toujours discrète, presque distinguée. Seul le langage, valant pour la Régence et pour les seventies, peut être cru au risque de froisser certains tympans psycho-rigides. Quand la caméra fonce au plus fort de l'intime, on a un peu peur du dérapage. Ce devait être ainsi dans cette Cour-là se dit-on à part guerroyer, ils avaient du temps... Toute ressemblance avec une autre période serait sacrilège. Aux premières loges la légèreté des puissants, l'extrême pauvreté du plus grand nombre, les trafics humains... Aucune ride en 2012, si ce n'est le graphisme du générique et le son. Qu'on raffole ou qu'on s'offusque de ce pan d'histoire revisité, le voyage est plus pimenté qu'une suite de dates à apprendre pour le lendemain !
Bibliographie