Critique(s)/Commentaire(s) de AXEL

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  • L'ESQUIVE (2004)
    Le jeu de l'amour et du hasard vécu par des adolescents dans leur cité en parallèle avec la pièce de Marivaux que certains d'entre eux interprètent pour un spectacle d'école. Le résultat est étonnant avec un langage fleuri (quoique un peu appuyé). Les jeunes acteurs sont confondants de naturel avec une mention pour Sabrina Ouazani et Carole Franck, épatante en professeur de français.
  • CAMPING (2005)
    Après "L'hôtel de la plage", le club Med ("les bronzés"), voici le camping des Flots Bleus... Ou une autre version de la beauf attitude en vacances... La bande annonce était assez salace et racoleuse : le film est très inférieur : platitude du scénario, numéros attendus des acteurs, histoire gentillette, aucune étude sociologique sur le phénomène (pour ça, il vaut mieux regarder l'émission "Strip Tease"). Le film ne dure qu'1 h 36 et pourtant c'est ennuyant, pas drôle, ni bon ni mauvais mais incolore inodore et sans saveur. Et dire que ce film de 3ème zone a eu un nombre impressionnant d'entrées... C'est à regretter "Les branchés de Saint-Tropez" où Max Pécas assumait sans complexes sa médiocrité et son mauvais goût... On préférait quand même Franck Dubosc dans sa carrière avortée de jeune premier chez Michel Lang ("A nous les garçons") plutôt que son personnage pathétique de bellâtre sur le retour... D'ailleurs, par rapport à "Camping", "L'hôtel de la plage" du même Lang est un chef-d'oeuvre qui sociologiquement tient la route...
  • SAGAN (2007)
    Le film biographique a du mal a passé la rampe du cinéma. La version TV en deux parties suffisait largement. Saluons la performance de Sylvie Testud, hallucinante dans le rôle titre, également celle de ses partenaires féminines : Jeanne Balibar, grandiose, Alexia Stresi, Chantal Neuwirth, Sylvie Laguna... Les rôles masculins (à part Guillaume Gallienne, toujours excellent) sont plus faibles, notamment Pierre Palmade qui dans le rôle de Jacques Chazot est égal à lui-même, c'est à dire qu'il fait du Palmade...
  • LA COLLINE A DES YEUX (2006)
    Efficace, ce film d'horreur, mais finalement aseptisé. Pourquoi est-ce toujours la fille qui se fait violer (et non la mère ou le fils par exemple). Alors que tous les personnages se font martyrisés pourquoi le bébé est sauf (est-ce le messie ou la censure ? ). Quand on fait un film gore, il faut aller jusqu'au bout et être un peu courageux...
  • TROIE (2004)
    Vraiment pas terrible cette version. Pourquoi avoir supprimé des personnages cruciaux comme Hécube ou Cassandre ? Brad Pitt, culturé et bouffi incarne Achille, hétéro sans peur et sans reproche alors que l'on sait très bien que Patrocle (son cousin dans le film !) était son amant. A cause des admiratrices de l'acteur ? Reste le plaisir de revoir Peter O'Toole et Julie Christie dans une trop courte participation. Mieux vaut revoir "Hélène de Troie" avec Rossana Podesta et Brigitte Bardot, c'était plus rigolo.
  • ELDORADO (2007)
    Tous les ingrédients du road movie sont réunis ici. Et rien à voir avec l'univers américain de Jack Kerouac (très mal adapté au cinéma US). Ici pas de stars (Pas de Dustin Hoffman ou Daniel Stern frelatés qui se la jouent Actor Studio), simplement des loosers (des vrais). Tour à tour drôle (la séquence des cheveux attachés à la voiture, pour ne pas dormir) l'apparition du nudiste qui se prend pour Alain Delon) et carrément déprimant (séquences nous mettant mal à l'aise (La scène avec la mère du drogué, celle du chien quasi-insupportable)...Le cinéma belge mérite d'être redécouvert avec des films aussi crus que "La vie de Jésus" de Bruno Dumont ou celui-ci... Oeuvre de salut public, impensable chez les Américains ou chez nous les Français.Le cinéma belge (actuellement le plus innovant) jouit heureusement d'une bonne santé et réussit à mélanger tous les genres avec un humour à la fois gras et fin et qui nous dérange autant qu'il qui nous touche.Bouli Lanners a réussi l'exploit de s'attribuer le premier rôle et d'assurer la mise en scène. Son partenaire, Fabrice Addé (un Normand !), est à la hauteur et le duo fonctionne bien (rien à voir avec les duos commerciaux McQueen/Hoffman dans "Papillon" ou Hoffman/Voight dans "Macadam Cowboy" qui sentent la performance d'acteurs à plein nez).A noter aussi une composition exceptionnelle (et dérangeante) dans un second rôle de Philippe Nahon.
  • MAY (2002)
    Comme pour Ellen Page dans "Hard Candy", Angela Bettis, révélée par une honorable version TV de "Carrie" dépasse ce film qui reste en dessous du résultat espéré : un bon scénario mal exploité. Angela Bettis est sans doute l'actrice de sa génération la plus atypique, on voit son visage une fois, on ne ne l'oublie pas. A suivre absolument.
  • HARD CANDY (2005)
    Un sujet original et une bonne création d'Ellen Page : on espérait le meilleur, mais le huis-clos qui aurait pu être intense est gâché par une mise en scène plate et standardisée. C'est le type même du film destiné au marché de la vidéo/DVD comme tant d'autres produits importés et anonymes.
  • BONAPARTE ET LA RÉVOLUTION (1971)
    Le Napoléon de Gance version 1925 était un pur chef-d'oeuvre du cinéma mondial avec des audaces techniques impressionnantes. Le réalisateur a cru bon de sonorisé son film en 1934 avec quelques inserts, c'était inutile, mais ça passait. Pour cette version 1971, rebelote, Gance massacre ici son travail original par des ajouts déplacés (notamment de la dramatique TV "La Bataille de Valmy")(1966) et cela devient un travail scolaire, bâclé, redondant... Comme quoi il ne faut jamais retoucher un premier jet (en peinture comme au cinéma).
  • LA COMTESSE NOIRE (1974)
    Pour les amateurs de Jess Franco, cette production est un film culte et Lina Romay une égérie emblématique alors que l'histoire est mal filmée, sans intérêt, l'image laide, l'ensemble plus que médiocre. Pourtant Lina, pourvue d'un système pileux généreux ne ménage pas sa peine.
  • LA CHAISE VIDE (1973)
    Très joli film plein de pudeur sur les thèmes de l'absence et du deuil. Martine Chevallier est particulièrement émouvante.
  • JEANNE D'ARC (1999)
    Besson devait être sous exctasy quand il a écrit son scénario car Jeanne d'Arc n'a jamais eu de soeur (nommée Catherine), violée et trucidée sous ses yeux. Le film est à l'image de cette scène, violent, vain, inutile.
  • LA FIDÉLITÉ (1999)
    Après une adaptation insupportable de Dostoïewski (L'amour braque), Zulawski s'attaque ici à une version pénible de "La princesse de Clèves". "L'Ennui" aurait été un titre plus adapté que "La fidélité"... 2H 39 à subir cette cacophonie animée par des personnages fantoches et caricaturaux auxquels on ne croit guère. Après la scène d'ouverture dans le train, les séquences s'enchaînent plus grotesques les unes que les autres : l'interview TV, la rencontre avec Clève, le vestiaire (joueurs de hockey), la mort du malheureux Guy Tréjean -qui fait de la figuration intelligente-, la fusillade (avec des ralentis éculés), le religieux en proie au démon de midi... Pas mal de morts au passage... J'en passe et des meilleures. Aucune émotion ne se dégage du récit, tout est tellement creux et toc. Paradoxalement et en étant objectif, Sophie Marceau s'en sort avec les honneurs. Edith Scob en fait des tonnes dans son rôle d'allumée alcoolique, mais finalement sa présence est le seul plaisir qu'on puisse prendre à cette démonstration lourdingue.
  • BELPHÉGOR LE FANTOME DU LOUVRE (2001)
    Pourquoi cette adaptation au cinéma du feuilleton TV culte réalisé par Claude Barma ? On n'a pas lésiné sur les effets spéciaux qui frisent le ridicule. Le scénario est laborieux et indigent. Quand à Sophie Marceau, elle est égale à elle-même...
  • TROIS NOISETTES POUR CENDRILLON (1973)
    Si, il existe une vidéo en français (malheureusement, je ne me souviens pas de l'éditeur). Ce très joli conte, bien enlevé (les Tchèques sont trés habiles pour ce genre) est loin d'être mièvre. Même les adultes peuvent y trouver leur compte (sans jeu de mots).
  • LA TOUR DE NESLE (1968)
    Le film aurait pu s'appeler "La Tour de Nesle infernale" car l'héroïne meurt brûlée vive... Cette fameuse Tour de Nesle improbable est de toute façon maudite pour le cinéma, car le film est d'une indigence absolue avec des costumes et des décors à "la mords-moi le noeud", une intrigue invraisemblable. La séduction de Jean Piat et la beauté de Teri Torday méritaient beaucoup mieux.
  • PÉDALE DOUCE (1995)
    Effectivement, rien n'a changé ("La cage aux folles", "Tootsie"). Le public aime la gaudriole, le vaudeville, les amants dans le placard (version hétéro) et rire du pédé de service du moment qu'il soit efféminé, follasse ou transformiste et surtout (drôle ? ) et caricatural. Certains bons comédiens essayent de tirer leur épingle du jeu dans ce succès racoleur et démagogique avec en prime des hits spécifiquement "homos". On avait connu Fanny Ardant et Michèle Laroque avec plus de finesse. N'en doutons pas, elles sont désormais devenues des îcones idolâtrées des gays (eh oui il y a aussi des homos beaufs !).
  • MARQUISE (1997)
    Marquise Du Parc fut une grande comédienne (pour Molière) et une grande tragédienne (pour Racine). Véra Belmont fait de cette belle actrice racée du XVIIème siècle une pute de bas étage à la cuisse légère... Ce n'est pas lui rendre hommage, mais bon, il y a prescription. Thierry Lhermitte arrive cependant à donner une image assez vraisemblable de Louis XIV chauve et édenté.
  • SITCOM (1998)
    Original sur la forme, le film est imbuvable sur le fond. Mais c'est une bonne idée d'avoir pensé à Evelyne Dandry pour le rôle de la mère, ex-jeune première des années 60 et vedette TV ("Sylvie des Trois Ormes").
  • NELLY ET MONSIEUR ARNAUD (1995)
    On peut être séduit ou irrité par le jeu (trop) parfait d'Emmanuelle Béart et de Michel Serrault et par l'apparition incongrue de personnages secondaires inutiles. Sautet a gardé ses manies de filmer de nombreuses scènes de café ou de restaurant bien léchées. Jamais d'ailleurs des figurants n'ont été aussi bien dirigés par un metteur en scène...En fait les seules bonnes surprises sont les apparitions de Michel Lonsdale et de Françoise Brion.
  • BRAVEHEART (1995)
    Le film est efficace, mais pourquoi avoir pris autant de libertés avec l'Histoire ? Mais bon, c'est un film américain et Outre Atlantique on ne travaille pas dans la dentelle. Isabelle de France n'avait que 12 ans à l'époque de William Wallace et n'était pas encore mariée au futur Edouard III.Même si Gibson avait tourné le film en 80, Marceau, sortie de "La Boum" aurait été trop jeune.
  • DIABOLIQUE (1995)
    Lamentable ce remake d'un film culte français . Si Sharon Stone s'en sort pas trop mal, pas Adjani qui a déjà derrière elle sa carrière, terminée avec avec "Adèle H". (Même Véra Clouzot était meilleure, c'est tout dire ! ). La seule bonne surprise est le personnage incarné par Kathy Bates, et celui de Shirley Knight (On a peine à reconnaître l'héroïne des "Gens de la pluie").
  • DÉJÀ MORT (1998)
    De jeunes espoirs du cinéma français n'arrivent pas à sauver un scénario tape-à-l'oeil où tout sonne faux et creux.
  • PIAF (1973)
    Le film est très moyen, se situant au niveau d'un honnête téléfilm. Débuts prometteurs, mais sans lendemain de Brigitte Ariel.
  • LE DESTIN EXÉCRABLE DE GUILLEMETTE BABIN (1947)
    Film rare (à redécouvrir) traitant d'un sujet peu exploité à l'écran : la sorcellerie. A voir pour la beauté (du Diable) d'Héléna Bossis. Les seconds rôles (Kerjean, Delmont) sont excellents.En prime, une scène de sabbat particulièrement osée pour l'époque.
  • LE PERMIS DE CONDUIRE (1973)
    On a essayé de faire de Louis Velle (acteur sympathique au demeurant), suite à son succès dans "La demoiselle d'Avignon" une vedette de cinéma. Cà n'a pas marché, car il manquait un certain charisme qui fait d'une vedette TV une star de cinéma. Et il a eu la malchance de tomber sur Jean Girault...
  • LES TUEURS DE LA LUNE DE MIEL (1969)
    Cet unique (au sens propre comme au figuré) film du musicien Leonard Kastle, tiré d'un fait divers authentique, est filmé d'une façon quasi documentaire avec l'aide d'un noir et blanc épuré. Shirley Stoler et Tony Lo Bianco, exellents, forment un couple maudit décrit sans complaisance.
  • REVENGE IN THE HOUSE OF USHER (1983)
    Mal fichu, mal filmé, mal joué, mal doublé (j'ai vu la version française). Le résultat est lamentable et ennuyant. Franco, roublard nous refile des extraits de "L'horrible Dr. Orloff". Au début j'ai cru à un flash-back, étonné par la qualité des images en noir et blanc... On voit le chemin parcouru depuis par le réalisateur : du passable à la nullité absolue.
  • HARCÈLEMENT (1994)
    Même si Demi Moore est très belle, le film est très médiocre et Michael Douglas hallucinant de médiocrité. Seule surprise de ce navet : revoir Rosemary Forsyth (méconnaissable), la très séduisante héroïne de "Le seigneur de la guerre".
  • LA FILLE DE D'ARTAGNAN (1994)
    Le film est assez agréable et inutile, mais il n'y a rien de pire qu'une star qui se prend pour une... star ! Marceau a essayé d'évincer ses partenaires en les traitant de ringards (acteurs de première grandeur comme Philippe Noiret, Jean-Luc Bideau, Sami Frey). Heureusement, elle n'y est pas parvenu (lire à ce sujet le bouquin de Tavernier)et même Raoul Billerey ou Charlotte Kady (qui fut la compagne du réalisateur) sont là heureusement pour l'épauler. Une production sur un nom ne suffit pas : il y a un scénario, une histoire, des partenaires, une équipe... A ce propos, il existe une production américaine (à faire hurler Alexandre Dumas ! ) "Les fils des mousquetaires" avec Maureen O'Hara jouant la fille... d'Athos : C'était autrement plus enlevé et sympathique.
  • UN CHANT D'AMOUR (1950)
    Erotisme, sensualité, poésie : Jean Genet nous livre une oeuvre personnelle défiant la censure et le temps, car on a pas fait mieux dans le genre. Après, ça, tous les acteurs et réalisateurs gays peuvent aller se rhabiller.
  • BASIC INSTINCT (1992)
    Simplement un thriller de série B bien foutu sans plus. Fausses audaces hollywoodiennes (Imaginons un homme bisexuel à la place de l"héroïne, ça aurait fait un bide, mais autrement plus "choquant" et intéressant). Rien à dire sur Sharon Stone qui a l'aura d'une vraie star. En revanche, son partenaire, Michael Douglas (le héros de la bonne conscience américaine) est aussi inexistant que d'habitude que ce soit face à Glenn Close (Liaison Fatale), Demi Moore (Harcèlement) ou même à des partenaires masculins de la trempe de Karl Malden (Les rues de San Francisco, à la TV).
  • SEULE DANS LA NUIT (1967)
    Ce thriller de très bonne facture est certainement l'un des meilleurs films de Terence Young grâce surtout à l'appui de ses excellents interprètes, Audrey Hepburn et Richard Crenna en tête de liste.
  • LES FÊTES GALANTES (1965)
    A part quelques films ("Les Grandes Manoeuvres", "Le Silence est d'or"), les films de René Clair sont d'une lourdeur et d'une médiocrité bien franchouillarde (sauf aux Etats-Unis où il a mieux réussi que Renoir ("C'est arrivé demain", "Ma femme est une sorcière"). Ce film-ci malgré de bons interprètes : Jean-Pierre Cassel, Philippe Avron, Geneviève Casile ou Marie Dubois est dans sa moyenne : insignifiant.
  • LE TRONC (1993)
    Encore un film délirant qui n'a pas marché. Karl Zéro, digne héritier de Patrick Schulmann a pondu un scénario (trop) original qui ne répond pas à la demande d'un spectateur beauf français préférant le comique routinier avec des vedettes bien rôdées du genre. Il est vrai que Max Pécas, Jean Girault, Claude Zidi, Gérard Oury, Jean-Marie Poiré, Jacques Besnard, Robert Lamoureux et consorts sont plus rassurants et n'ont jamais pris de risque.
  • LE SAUVEUR (1970)
    Le film manque de force, mais il a le mérite de révéler une actrice amoureuse de la caméra, sensuelle, érotique et mutine, Muriel Catala, qui malgré une présence assez charismatique (plus que ses rivales, je ne citerais pas de nom) et juste avant un film assez anodin, mais qu'elle dépassait (Faustine) n'a pas eu la carrière qu'elle méritait (notamment un petit rôle de call-girl dans "L'homme pressé"...).
  • POURQUOI PAS ? (1977)
    Coline Serreau a le mérite d'aborder avec pudeur et finesse (mais sans faux semblants) un sujet tabou dans les années 70 : la bisexualité. Il faut dire qu'elle est bien servie par ses interprètes : Sami Frey, Christine Murillo (de la Comédie Française) et Mario Gonzalés.
  • LA CONSÉQUENCE (1977)
    Un peu manichéen (ça ressemble à une version homo de "Roméo et Juliette") mais courageux. Jürgen Prochnow et Ernst Hannavald sont très bien et émouvants.
  • QU'EST-CE QU'ON ATTEND POUR ÊTRE HEUREUX ! (1982)
    Le meilleur et le plus ignoré des films de Coline Serreau. Huis-clos décapant, satire des productions cinématographiques, excellente interprétation d'acteurs connus du public sans être des vedettes de cinéma : Bernard Alane, Evelyne Buyle, Pierre Vernier, Antoinette Moya, Annick Alane... A redécouvrir.
  • GUÊPIER POUR TROIS ABEILLES (1967)
    Mankiewicz revisite le thème de Volpone pour nous livrer un petit bijou d'élégance et d'intelligence avec des acteurs de la classe de Rex Harrison, Cliff Robertson (trop méconnu), la britannique Maggie Smith, Edie Adams et Susan Hayward. Un régal.
  • QU'EST-CE QUE MAMAN COMPREND À L'AMOUR (1958)
    Minnelli échoue dans ses projets trop ambitieux. Il a tout à fait réussi cette comédie enlevée, jouissive, menée avec talent et entrain notamment grâce à la présence de la regrettée Kay Kendall.
  • PRISONS DE FEMMES (1958)
    Le pire du mélo comme on en ferait plus. Le scénario ressemble à un mauvais roman du XIXème siècle: scénario invraisemblable à faire tirer les larmes de Margot, défendu par des acteurs de qualité :Danièle Delorme (à son époque de pleureuse), Jacques Duby, Jane Marken ou Madeleine Barbulée... Toute une époque...
  • LE SANG À LA TÊTE (1956)
    Finalement le cinéma en noir et blanc des années 50 (tant décrié par la Nouvelle Vague) avait bien du charme dans son classicisme. Scénario carré, distribution bétonnée, Jean Gabin cocufié par Monique Mélinand... Et toujours des seconds rôles excellents, de Renée Faure à Léonce Corne en passant par la belle Claude Sylvain et la sensationnelle Georgette Anys, qui trouve ici son meilleur emploi, dans un rôle de "gravos" inoubliable. (après "La traversée de Paris").
  • LES AMITIÉS PARTICULIÈRES (1964)
    Le film (interdit aux moins de 18 ans à sa sortie! ) est très fidèle au roman de Peyrefitte. Réalisation classique mais efficace. Sans doute est ce la pudeur et la véracité des sentiments entre jeunes garçons qui a le plus choqué (on peut être égrillard avec le sexe, mais pas avec l'amour qui apparement est un sentiment réservé à la norme hétérosexuelle, mais bon, il est vrai aussi qu'ils sont pensionnaires chez les Jésuites !).Les jeunes acteurs sont convaincants, émouvants, supportés par des vieux routiers comme Michel Bouquet et Louis Seigner.
  • MALPERTUIS (1972)
    Une oeuvre hybride avec une distribution cosmopolite, irritante et envoûtante à la fois, mais qui reste il est vrai intéressante.
  • LA TOUR DE NESLE (1954)
    Kitchissime adaptation d'une pièce invraisemblable d'Alexandre Dumas. L'exemple typique du cinéma commercial des années 50 : couleurs criardes, érotisme frelaté, le tout agrémenté par des séquences comiques assez malvenues et vulgaires : Gabriello, Rellys et Jacques Meyran en archers débiles qui dans une séquence, où dépouillés de leurs hardes, se retrouvent nus : le comble du grotesque ! Reste Silvana Pampanini, star italienne, fantasme des ados de l'époque et Pierre Brasseur qui cabotine en diable mais bon lui, même mauvais, il est remarquable...
  • LA REINE MARGOT (1993)
    Chéreau trahit l'oeuvre de Dumas pour une mise en scène shakespearienne. Pourquoi pas. Les personnages, la période s'y prêtent... Mais le grand spectacle, l'opulence, les stars cachent un cruel manque de profondeur et surtout d'émotion.
  • LE CHEVALIER DU ROI (1954)
    A prendre au premier degré : un agréable film de cape et d'épée moyenâgeux avec de jolies héroïnes jouées par Janet Leigh et Barbara Rush.
  • LA VALLEE PERDUE (1971)
    Chef d'oeuvre méconnu abordant un sujet banni par le cinéma : la Guerre de Trente ans. A redécouvrir pour sa beauté âpre et la prestation de Florinda Bolkan.
  • LE RAPACE (1968)
    Très bon film d'aventures avec le solide Lino Ventura. La réflexion (sur l'amitié, les préparatifs d'un assassinat pour acquérir la liberté) s'allie bien à l'action. Paysages magnifiques, belle musique signée François de Roubaix et Los Incas. De plus, les acteurs mexicains (Xavier Marc, Aurora Clavel, Rosa Furman)parlent leur langue ce qui rend le sujet très crédible.