Finalement le cinéma en noir et blanc des années 50 (tant décrié par la Nouvelle Vague) avait bien du charme dans son classicisme. Scénario carré, distribution bétonnée, Jean Gabin cocufié par Monique Mélinand... Et toujours des seconds rôles excellents, de Renée Faure à Léonce Corne en passant par la belle Claude Sylvain et la sensationnelle Georgette Anys, qui trouve ici son meilleur emploi, dans un rôle de "gravos" inoubliable. (après "La traversée de Paris").