Sur une intrigue tortueuse et complexe, l'acteur William Conrad, passé de l'autre coté de la caméra, nous concocte un surprenant et pertinent thriller d'un intérêt considérable, avec des acteurs étonnamment investis dans leurs rôles.
Souvent drôle et plein d'amertume diffuse, douloureusement désenchanté, sensible en permanence, un film où éclate à nouveau l'évident talent de Marcello Mastroianni.
Robert Allen ne convient guère au rôle de pandore qu'il tient. Florence Rice interprète catastrophiquement le personnage d'une secrétaire et Barbara Kent est fraîchement médiocre.
Une oeuvre démesurée, fascinante au possible, qui demeure un exceptionnel chef-d'oeuvre du 7e Art, "une monstruosité" (inénarrable) selon son réalisateur.
Superbe mélodrame italien pour une merveilleuse histoire ciselée comme une pièce d'orfèvre d'où éclate la fraîcheur de Maria Schell, toujours aussi ravissante et fragile.
Oeuvre intéressante, violemment tourmentée, qui analyse et décrypte les rouages de la décadence et de la décomposition d'une société en lente finitude.
Jacques Deray fonce à nouveau dans le mur, mettant en scène un Jean-Paul Belmondo archi-stéréotypé dans le rôle convenu de l'intraitable justicier "marginal".
On a strictement rien compris à cette pochade qui doit se vouloir dérisoirement humoristique puisque figurent au générique de présentation, les noms de Louis Jouvet, Jack Nicholson et Gian Lollobrigida !? C'est triste de passer à côté d'un chef-d'oeuvre !