signature non-référencée
A partir du récit de Paul Bowles, la tache du réalisateur du "Dernier empereur" (où il avait prouvé qu'il savait allier intimisme et ampleur) était ardue, et il n'a pas, cette fois-ci, complètement réussi à tirer son épingle du jeu très intérieur de Paul Bowles. Il faut dire que le désert est un partenaire difficile et étouffant qui a tendance à tirer toute la couverture à soi. Par ailleurs, Bertolucci n'échappe pas aux pièges des phantasmes occidentaux. Grâce au jeu remarquable de Debra Winger, le film reste cependant une oeuvre forte jalonnée de belles oasis. DWG.