Critique de
D.W. GRAPHITE
Idrissa Ouedraogo persiste et signe. Il nous livre son drame d'une main calme et sereine, on pourrait même dire nonchalante. Le problème est que le réalisateur burkinabé se renouvelle très peu et utilise sans le changer d'un iota le langage qui avait fait le bonheur de "Yaaba". Malheureusement, il manque ici la spontanéité de "Yaaba" et sa chaleur, comme il manque la tension qu'on aurait pu attendre d'un tel drame. Et l'on reste suspendu, abandonné à l'aridité africaine.