Le numéro 2 est un cran plus musclé que le numéro 1, normal : comment sinon justifier l'entreprise ? Cette logique du sequel vaut d'ailleurs autant pour les Gremlins que pour Robocop ou pour "48 heures". Le cas des Gremlins est juste légèrement différent. Y sont en effet en jeu à la fois l'humour et l'horreur. Eh bien, Joe Dante écrase ici deux mouches d'un seul coup. Férocité des situations, multiplication des références parodiques, certes souvent faciles mais toujours joyeuses. Et surtout toujours illustration parfaite du bon mauvais goût d'outre-Atlantique.