Critique(s)/Commentaire(s) de Jean-Claude (Administrateur Cinefiches)

Voir ses 49 films notés

Page 56 sur 332 (16566 critiques au total)

  • LE SECRET DE BROKEBACK MOUNTAIN (2005)
    Note : 15/20
    Quelques longueurs guère préjudiciables à l'ensemble, pour un sujet rarement traité dans le milieu viril du western et des ranchers, tout juste évoqué en de rares moments dans certains classiques du genre.
  • BOUCHE A BOUCHE (2005)
    Note : 13/20
    D’une noirceur souvent épouvantable, agrémenté de quelques scènes particulièrement inutiles voire stupides (comme la mort de Morgan) le film ne transcende jamais son sujet et galvaude son émotion dans l’insistance morbide et l'omniprésence de certaines lourdeurs scénaristiques.
  • LA POUSSIERE DU TEMPS (2007)
    Note : 16/20
    Une création magnifique, d'une rare et cruciale intelligence scénaristique qui dans sa rigoureuse construction séquentielle a-chronologique, intuitive et combinatoire, nous présente le destin abimé et mélancolique de quelques personnages en quête d'ancrage et d'affection, sans cesse balayés par les aléas de l'Histoire. Quelques fulgurances émotionnelles, de mémorables ravissements visuels avec toujours cette fascination des hommes en marche, en groupe, en foule, émargent cette oeuvre élégiaque et pessimiste, avec son amer constat de l'évidente fugacité du bonheur et d'un empêchement rédhibitoire à la félicité terrestre.
  • DOUCHES FROIDES (2005)
    Note : 14/20
    Une intéressante première oeuvre fictionnelle, après un moyen métrage documentaire sur sa famille, réalisé cinq ans auparavant, déjà fort bien accueilli à l'époque par la critique, qui narre, sans état d'âme apparent, avec une indubitable distanciation et une fausse froideur, que d'aucuns nommeront une vraie pudeur, certains contradictoires émois de l'adolescence.
  • LES ENRAGES (2006)
    Note : 15/20
    Une vertigineuse plongée dans l'occulte jungle des villes déshumanisées, sans pathos démesuré ni dramaturgie excessive, qui constate à nouveau une fraîcheur et une rigueur bienvenues de la plutôt méconnue cinématographie outre-Rhin actuelle.
  • UNE ÉQUIPE QUI GAGNE (2005)
    Note : 10/20
    Hormis une scène (attendue et entendue) de retrouvailles entre le père et son fiston, et une fort sympathique petite mélopée fredonnée, on finit par s'ennuyer ferme sur le terrain et dans le film, avec une interprétation de l'acteur principal à la limite du pénible (fortement accentuée par la version française) pour affirmer sans ciller que l'oeuvre ne mérite vraiment aucune prolongation.
  • MISSION : IMPOSSIBLE 3 (2006)
    Note : 14/20
    Dans les limites du genre, le film réussit parfaitement à remplir son contrat et le tiroir-caisse des producteurs et provoquer une réelle et gênante insatisfaction.
  • COLLISION (2004)
    Note : 14/20
    Film à multiples tiroirs, dans la lignée du traditionnel film choral, qui ne laisse guère indifférent, malgré certaines lourdeurs scénaristiques et un traitement cinématographique manquant d'harmonie et de fluidité dans l'emboîtement et le montage des moult petits scénarii en conjonction.
  • DES TEMPS ET DES VENTS (2006)
    Note : 15/20
    Une étonnante oeuvre contemplative, certainement à connotation fortement autobiographique, un peu malmenée par une insistante partition musicale d'Arvo Pärt trop présente, qui témoigne, sans animosité ni démesure, du douloureux cheminement de l'adolescence vers la maturité. Une période mortifère où chacun de nous s'est (re)trouvé, être fragile et sublime, quelquefois effacé, annihilé, éteint, tels nos adolescents gisant au sol qui imposent mystérieusement leur silence et leur effacement, enfouis sous les broussailles, dans quelques énigmatiques plans hallucinés, pour un repos apparent, peut-être apaisé mais jamais définitif.
  • MON TRÉSOR (2004)
    Note : 16/20
    Une oeuvre bouleversante dans son apparente froideur et banalité quotidiennes qui confirme un renouveau du cinéma israélien, de plus en plus évident.
  • PLEASANT DAYS (2002)
    Note : 14/20
    Un réalisateur riche de potentialités en gestation qui manque encore d'une certaine distanciation par rapport à son sujet, parvenant à nous emmener dans une histoire forte et prenante, mais finissant par tourner à vide dans sa propre mouvance douloureuse.
  • URO (2006)
    Note : 11/20
    Même si dans l'ensemble, les principaux acteurs sont irréprochables et le scénario tant soit peu intéressant, à défaut d'être vraiment original, le film finit tout de même par s'enliser progressivement dans sa propre dynamique mortifère, sans aucune perspective distanciée sur le monde et les individus qu'il décrit et dénonce, tournant en vase-clos, se limitant à sa propre inertie, une sorte de vaine et vaniteuse combustion interne, pour finalement s'autodétruire et s'effacer au mot "fin" sans laisser de traces, de réflexion, d'importance, chez le spectateur, en définitive floué.
  • LE FORUM EN FOLIE (1966)
    Note : 12/20
    Du Monty Python bien avant l'heure, pour un ensemble souvent fort virevoltant qui peut se savourer dans sa globalité, pourvu que l'on ait quelques largesses et quelques accointances pour ce genre d'humour typé britannique, bien particulier.
  • SCANDALEUSEMENT CÉLÈBRE (2006)
    Note : 13/20
    Cette seconde approche de la genèse du fameux roman de Truman Capote : "De sang-froid" après celle réalisée, un an auparavant par Bennett Miller, sans démériter outrageusement, se présente comme un récit plutôt plat et laborieux, un compte rendu filmique sans éclat particulier, voire quelquefois même fastidieux. Et ce n'est pas l'outrance tantouzarde de Toby Jones ni la focalisation sur la fascination amoureuse de Capote pour Perry Smith qui hisseront l'oeuvre au pinacle cinématographique.
  • TEETH (2007)
    Note : 11/20
    Seconde réalisation d'un acteur de série B, primée aux festivals de Sundance (2007) et de Gérardmer (2008), à l'excellente première demi-heure plutôt réjouissante dans son tranquille humour ravageur, gentiment dévastateur en ce qui concerne les moult coincé(e)s de la galipette, âmes damnées du nocif "crapaud de Nazareth" et autres malfaisants fornicateurs du goupillon, mais qui s'étiole peu à peu dans un scénario lourdement démonstratif et balisé jusqu'à une trompeuse apothéose incestueuse, longtemps devinée, attendue. Reste un peu de sympathie pour la scène finale du pervers pépère aux verts appétits linguaux qui "satyre" et salive sur les juvéniles auto-stoppeuses faussement imprudentes.
  • HANZO THE RAZOR : LA CHAIR ET L'OR (1974)
    Note : 13/20
    Cela se regarde sans déplaisir, prête quelquefois à sourire ou peu laisser rêveur quant à la fantasmagorie sexuelle nippone.
  • MANSLAUGHTER (2005)
    Note : 17/20
    Un magnifique Jesper Christensen dont on voit lentement s'effondrer toutes les certitudes et toutes les rambardes existentielles, entre insinueuse culpabilité, implosion affective et lucide perdition vers un liquide et souverain anéantissement vertigineusement assumé, au large, tel un Icare libéré et suicidaire.
  • PELLE, LA VOITURE MAGIQUE (2002)
    Note : 9/20
    Pas vraiment de quoi applaudir pour cette histoire plutôt niaise qui ne laissera aucun souvenir marquant, hormis quelques plans furtifs des splendides îles Lofoten.
  • LA QUEUE DU SCORPION (1971)
    Note : 10/20
    Médiocre giallo d'un tâcheron du cinéma transalpin.
  • ANNA M. (2006)
    Note : 14/20
    Etonnante interprétation hallucinée d'Isabelle Carré dans un registre difficile, fort éloigné de ses habituels rôles de fragile victime, dans une oeuvre maîtrisée, abordant un sujet épineux et périlleux (l'érotomanie), pour laquelle on regrette, désappointé, une fin ouvertement ambivalente et inutile, qu'elle soit proprement niaise (guérison sur fond de détachement et de bonheur mystico-maternel) ou trop facilement redondante (tout va "tranquillement" recommencer, bonjour les dégâts!).
  • AURORA DE ESPERANZA (1936)
    Note : 15/20
    Un des six films produits par le puissant syndicat du spectacle durant la Guerre d'Espagne, suite à une commande de la CNT (ibérique organisation anarco-syndicale fondée en 1910 à Barcelone) une oeuvre militante et radicale qui reste bienvenue et salutaire, augurant (l'Histoire est un éternel recommencement) de bien tristes événements à venir sous la férule sarkozyste d'un sordide libéralisme destructeur.
  • VOLVER (2006)
    Note : 15/20
    Magnifique gynécée almodovarien qui se bat et se vit avec une formidable aisance et une conviction admirable. Reste que l'oeuvre, même quelquefois brillante n'a ni la puissance, ni l'envoûtement de certaines précédentes productions du réalisateur.
  • NEXT DOOR (2005)
    Note : 12/20
    Hormis une croustillante et réussie scène érotique, on ne retiendra pas grand chose de cette énième version du pauvre siphonné en pleine crise de folie.
  • LA TOUR DU DIABLE (1971)
    Note : 12/20
    La première demi-heure est relativement sympathique et plutôt prenante, avec son mélange d'érotisme (soft) et de gore (bénin) augurant d'un possible film de série B intéressant, comme le metteur en scène a pu en réaliser par ailleurs. Hélas, la suite est souvent morne et répétitive et l'explication ultime largement banale et quelconque, loin de toute folie scénaristique tant soit peu marquante et percutante.
  • QUI VEUT TUER JESSIE ? (1966)
    Note : 13/20
    Sur un incroyable scénario débridé au possible, un permanent humour de situation d'une pénétrante fantaisie picturale empruntée à l'univers si particulier de la bande dessinée, Vaclav Vorlicek nous propose une oeuvre de distraction, originale et pataphysique, inclassable et réellement bienvenue.
  • GUERNESEY (2005)
    Note : 14/20
    Oeuvre rare et délicate sur la prise de conscience d'une existence, des assises de sa personnalité et des interférences relationnelles avec son entourage.
  • PEGGY L'INSOUMISE (1910)
    Note : 11/20
    Toujours aussi virevoltante et "insoumise", la dynamique et scintillante Mary Pickford porte à elle seule le film sur ses solides épaules, une œuvre qui se regarde sans déplaisir, malgré la pesante et traditionnelle moralité finale de l'histoire.
  • TONTON (1959)
    Note : 15/20
    C'est mignon tout plein !
  • LE CANDIDAT (2006)
    Note : 11/20
    Dommage que la plupart des nombreux personnages annexes soient insignifiants et caricaturaux au possible, ce qui nous gache complètement l'appréhension du film et l'arborescence touffue de ses sourdes sinuosités souterraines. Et ce n'est pas l'élégante et inattendue pirouette scénaristique finale qui nous empêchera, cette fois-ci, de mettre dans l'urne un bulletin blanc, sans embarras ni regret.
  • AGNUS DEI (2007)
    Note : 12/20
    On peut parfaitement comprendre l'urgence et la nécessité pour la réalisatrice de mettre en scène cette douloureuse histoire fortement autobiographique et la catharsis thérapeutique qui peut en résulter. Encore aurait-il fallu un peu plus de fluidité dans un filmage souvent confus et un montage cinématographique plus souple qu'une brutale juxtaposition trop répétitive de situations présentes et passées, imposées brutalement, sans transitions plus ou moins harmonieuses et logiques.
  • LES GLADIATEURS (1969)
    Note : 15/20
    Acerbe et dénonciateur contre toutes les ganaches gradés et planqués, en uniforme et en suffisance, alors que le simple soldat va au casse-pipe assuré.
  • PRIMER (2004)
    Note : 14/20
    Sans aucun trucage, ni effets spéciaux particuliers, le réalisateur parvient à plonger le spectateur dans un maelstrom de questionnements et de supputations fantastiques et scientifiques, accréditées par un habile déferlement verbal de chiffres, formules et autres combinaisons physico-chimiques. Malheureusement le courant ne passe plus en laissant délibérément ouvertes à toutes les interprétations et spéculations, le déroulé scénaristique, sans une once d'explication, logique ou irrationnelle, et en abandonnant sciemment le spectateur interrogateur et dubitatif, partagé entre la sensation d'un scénario génial et l'impression d'une subtile foutaise post-fumette prolongée.
  • PAR L'ENTRÉE DE SERVICE (1921)
    Note : 15/20
    Mary Pickford (décidément une grande actrice) est toujours aussi époustouflante, dans ce rôle qui lui va comme un gant, et l'intrigue, malgré un final des plus niais (le "dialogue" des enseignes lumineuses)
    reste de bout en bout crédible, passionnant, sans lourdeur ni pathos excessif, pour notre plus savoureux plaisir.
  • BRASILEIRINHO (2005)
    Improvisations subtiles, expression profonde de l’âme. Un grand cocktail de fraternité, de joie, de mélancolie, avec un soupçon de sensualité. Un film qui nous mène là où la musique est langage, qui invite au voyage du plus profond de nous-même.
  • AIME TON PROCHAIN (1998)
    Note : 12/20
    Perdition, rémission, absolution au pays des salutistes, quand on bégaie du coté de chez Frank Capra et trébuche dans une pseudo-modernité "speedy-teutonne" où toutefois les acteurs restent irréprochables, dans l'ensemble.
  • LA CALVITUDE (2002)
    Note : 7/20
    L'exemple même du film sans intérêt, à lourde connotation narcissique, insipide et insupportable comme un repas sans vin. A oublier très vite, définitivement.
  • AVRIL (2006)
    Note : 13/20
    C'est tendrement délicieux et d'une fraîcheur inattendue, jusqu'au désastreux dernier quart d'heure où le film s'englue dans une niaiserie pseudo-libertaire, suivie d'un final indigeste et stupide dans sa grossière et miraculeuse dramaturgie de buffets de gare. Dommage ! On attend avec curiosité le prochain opus.
  • PARIS JE T'AIME (2006)
    Note : 12/20
    Par contre, vraiment rien d'impressionnant dans les dix-huit courts métrages épars et disparates qui ponctuent cette curieuse réalisation qui se présente avant tout comme une opération médiatique et commerciale, pour le spectateur, une fotme de pensum. On retiendra uniquement, pour la bonne cause, l'originalité du segment mise en scène par Sylvain Chomet et la solidité de celui concocté par Tom Tykwer.
  • MONTRÉAL VU PAR... (1991)
    Note : 15/20
    Fort bien interprété, ce segment réalisé par le grand Michel Brault renferme une étonnante dose d'émotion contenue et de perdition latente, mettant efficacement en scène la fin d'un couple, ses radicaux et douloureux règlements de compte souvent inutiles et fastidieux. Il est à noter que le dernier plan du film laisse une curieuse ouverture à des possibilités d'interprétations multiples.
  • VALLEY OF THE ZOMBIES (1946)
    Note : 6/20
    C'est souvent ridicule et risible et de plus parfaitement insipide.
  • NOS AMIS LES TERRIENS (2006)
    Note : 3/20
    Le type même du film protozoaire qui se croit réflexif et analytique, donnant à voir en croyant donner à penser, et qui n'existe qu'en insipide objet de consommation, une sorte de "Reader Digest" visuel, de malodorant étron cinématographique. Une indirecte "leloucherie" de plus (production) qui explique bien des choses.
  • MONTRÉAL VU PAR... (1991)
    Note : 10/20
    S'il est vrai que nous avons tous besoin, peu ou prou, de moult repères pour vivre, on ne peut toutefois pas affirmer que la réflexion d'Atom Egoyan soit capitale pour notre existence. Nous y verrons plutôt quelques nocturnes élucubrations fatiguées accouchant d'une vaguement fumeuse viduité scénaristique.
  • ULTRANOVA (2005)
    Note : 14/20
    Malgré quelques longueurs, le ton, hautement décalé du film, et le jeu (subtilement en marge) des acteurs, donnent à cette comédie douce-amère où règne l'apathie existentielle, une présence certaine et une relative séduction.
  • LE LABORATOIRE DE L'ANGOISSE (1971)
    Note : 8/20
    Pas vraiment de quoi tomber amoureux (de ce film). C'est tout d'abord répétitif, ennuyeux et d'une stupidité à perdre la parole, à défaut de la main.
  • MONTRÉAL VU PAR... (1991)
    Note : 13/20
    Pas vraiment original comme scénario, même si l'ensemble est correctement réalisé, avec quelques instants sporadiques de véritable émotion, hélas éphémères.
  • MEAN CREEK (2004)
    Note : 13/20
    Sans avoir l'acuité de "Bully" (Larry Clark) ni la rondeur de "Stand by me" (Rob Reiner), le film se laisse voir sans déplaisir et l'on peut s'y laisser noyer délibérément, sans trop boire la tasse d'une amère et conséquente déception.
  • LE VIEUX JARDIN (2006)
    Note : 15/20
    Que sont donc devenus nos amours et nos révoltes à l'aune du temps qui (tré)passe. Mélancolie, mélancolie. Heureusement il reste le cinéma et la cruciale interrogation de Truffaut : "Je tourne autour de la question qui me tourmente depuis trente ans : le cinéma est-il plus important que la vie ?".
  • MONTRÉAL VU PAR... (1991)
    Note : 10/20
    On connaît la forte propension du réalisateur a cerner avec efficacité et subtilité, les élans du coeur et les ravages de la passion. Par contre, dans ce segment consacré à la grande mégalopole canadienne, il filme avec lourdeur et fatuité une histoire ennuyeuse qui se veut exemplaire de la tyrannie de l'amour.
  • THE DESCENT (2005)
    Note : 13/20
    Un certain renouvellement dans l'horreur et le fantastique par un metteur en scène (peut-être) à suivre dans ses futures réalisations.
  • NE TOUCHEZ PAS LA HACHE (2006)
    Note : 16/20
    A priori, on serait évidemment tenté de penser que cent-trente-sept minutes de film costumé, plus est du Balzac d'époque, pourrait s'avérer mortellement ennuyeux, voire d'un introuvable intérêt narratif ou cinématographique. Nenni, les amis, c'est plutôt lumineusement brillant, d'une désarmante finesse introspective et d'un subtil jeu d'acteurs souvent impeccable. Une des bonnes surprises de l'année 2007.
Notes de Jean-Claude
(par valeur décroissante)
FilmNote
MANSLAUGHTER (2005) 17
MON TRÉSOR (2004) 16
NE TOUCHEZ PAS LA HACHE (2006) 16
LA POUSSIERE DU TEMPS (2007) 16
LE SECRET DE BROKEBACK MOUNTAIN (2005) 15
VOLVER (2006) 15
TONTON (1959) 15
LES GLADIATEURS (1969) 15
LES ENRAGES (2006) 15
LE VIEUX JARDIN (2006) 15
DES TEMPS ET DES VENTS (2006) 15
AURORA DE ESPERANZA (1936) 15
PAR L'ENTRÉE DE SERVICE (1921) 15
MONTRÉAL VU PAR... (1991) 15
DOUCHES FROIDES (2005) 14
MISSION : IMPOSSIBLE 3 (2006) 14
ULTRANOVA (2005) 14
COLLISION (2004) 14
PLEASANT DAYS (2002) 14
ANNA M. (2006) 14
GUERNESEY (2005) 14
PRIMER (2004) 14
HANZO THE RAZOR : LA CHAIR ET L'OR (1974) 13
QUI VEUT TUER JESSIE ? (1966) 13
AVRIL (2006) 13
MEAN CREEK (2004) 13
THE DESCENT (2005) 13
BOUCHE A BOUCHE (2005) 13
SCANDALEUSEMENT CÉLÈBRE (2006) 13
MONTRÉAL VU PAR... (1991) 13
LE FORUM EN FOLIE (1966) 12
NEXT DOOR (2005) 12
AIME TON PROCHAIN (1998) 12
PARIS JE T'AIME (2006) 12
LA TOUR DU DIABLE (1971) 12
AGNUS DEI (2007) 12
LE CANDIDAT (2006) 11
URO (2006) 11
TEETH (2007) 11
PEGGY L'INSOUMISE (1910) 11
LA QUEUE DU SCORPION (1971) 10
UNE ÉQUIPE QUI GAGNE (2005) 10
MONTRÉAL VU PAR... (1991) 10
MONTRÉAL VU PAR... (1991) 10
PELLE, LA VOITURE MAGIQUE (2002) 9
LE LABORATOIRE DE L'ANGOISSE (1971) 8
LA CALVITUDE (2002) 7
VALLEY OF THE ZOMBIES (1946) 6
NOS AMIS LES TERRIENS (2006) 3