Seconde réalisation d'un acteur de série B, primée aux festivals de Sundance (2007) et de Gérardmer (2008), à l'excellente première demi-heure plutôt réjouissante dans son tranquille humour ravageur, gentiment dévastateur en ce qui concerne les moult coincé(e)s de la galipette, âmes damnées du nocif "crapaud de Nazareth" et autres malfaisants fornicateurs du goupillon, mais qui s'étiole peu à peu dans un scénario lourdement démonstratif et balisé jusqu'à une trompeuse apothéose incestueuse, longtemps devinée, attendue. Reste un peu de sympathie pour la scène finale du pervers pépère aux verts appétits linguaux qui "satyre" et salive sur les juvéniles auto-stoppeuses faussement imprudentes.