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Nationalité :
États-Unis231
Durée : 1h36
Date de sortie en France : 07/05/2008
Distributeur : TFM Distribution
Visa d'exp. : 120252
Résumé
Rien ne sert de vagir...
D'apparence fort appétissante et joviale, la dynamique Dawn, lycéenne en classes terminales, est en fait loin de susciter un affolant désir de concupiscence effrénée à l'écoute de ses discours prosélytiques sur la nécessité de l'abstinence et de la stricte pureté prénuptiales. Ce point de vue obstinément rétif à tous contacts physiques trop appuyés s'oppose violemment à celui, dévergondé et salace de son frère Brad qui ne vit que pour la baise à tous crins et le stupre quotidien. Angélique et fière, notre farouche demoiselle rejette d'un mépris christique tous les sarcasmes et toutes les moqueries qui fusent sur son éthéré passage. Cependant, la chair est faible, le sourire de Tobey trop charmant et la petite grotte surplombant la paradisiaque étendue d'eau où vont se baigner tous les amoureux de la région, tellement accueillante et discrète. Mais la vierge demoiselle souffre hélas d'un mal mythique, traumatisant et castrateur (la virgina dentata) dont les acérés ravages sont subrepticement mentionnée dans quelques rares manuscrits ésotériques, dans maintes civilisations africaines, polynésiennes, indiennes et dont la tranchante efficacité coupe court à toutes vélléités offensives en profondeur de tout ardent lovelace intrépide, à l'érectile et vigoureuse ardeur.
Critique
Critique de
Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 11/20
Seconde réalisation d'un acteur de série B, primée aux festivals de Sundance (2007) et de Gérardmer (2008), à l'excellente première demi-heure plutôt réjouissante dans son tranquille humour ravageur, gentiment dévastateur en ce qui concerne les moult coincé(e)s de la galipette, âmes damnées du nocif "crapaud de Nazareth" et autres malfaisants fornicateurs du goupillon, mais qui s'étiole peu à peu dans un scénario lourdement démonstratif et balisé jusqu'à une trompeuse apothéose incestueuse, longtemps devinée, attendue. Reste un peu de sympathie pour la scène finale du pervers pépère aux verts appétits linguaux qui "satyre" et salive sur les juvéniles auto-stoppeuses faussement imprudentes.