Etonnante interprétation hallucinée d'Isabelle Carré dans un registre difficile, fort éloigné de ses habituels rôles de fragile victime, dans une oeuvre maîtrisée, abordant un sujet épineux et périlleux (l'érotomanie), pour laquelle on regrette, désappointé, une fin ouvertement ambivalente et inutile, qu'elle soit proprement niaise (guérison sur fond de détachement et de bonheur mystico-maternel) ou trop facilement redondante (tout va "tranquillement" recommencer, bonjour les dégâts!).