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PARIS JE T'AIME-2006-
Nationalité : France
Sous-Titre VF : Petites romances de quartier
Durée : 1h50
Date de sortie en France : 21/06/2006
Themes
Vampires
- cinéma français -
Homosexualité masculine
- cinéma français -
Cancer
- cinéma français -
Chevaux
- cinéma français -
Fantômes
- cinéma français -
Milieu médical
- cinéma français -
Cécité
- cinéma français -
Jumeaux
- cinéma français -
Milieu du cinéma
- cinéma français -
Métro
- cinéma français -
Chômage
- cinéma français -
Drogue - trafic
- cinéma français -
Nota
Deux autres courts métrages ont été tournés, mais non intégrés au film (réalisation : Raphaël Nadjari et Christoffer Boe).
Distributeur : La Fabrique de Films
Visa d'exp. : 113336
Résumé
Un nombre impressionnant de réalisateurs d'origine française et aussi étrangère a choisi de raconter en seulement cinq minutes, l'histoire d'une rencontre amoureuse dans un quartier de Paris de leur choix et de leur inspiration...
- "Montmartre" (Podalydes) : un homme a bien des difficultés pour se garer avec son véhicule. Il médite sur sa solitude et le manque d'amour dans son existence. Et voilà qu'une jeune femme s'évanouit à côté de sa voiture... (*)
- "Quais de Seine" (Chadha) : trois garçons, assis au bord du fleuve, draguent plus ou moins bêtement, les passantes, en les apostrophant. L'un d'eux porte secours à une jeune Musulmane qui vient de chuter... (**)
- "Le Marais" (Van Sant) : une vieille touriste américaine, accompagnée d'un jeune garçon qui l'aide à se faire comprendre en français, pénètre dans un atelier de peinture pour faire réparer une vieille estampe abîmée. Le jeune homme entre en discussion avec un autre garçon qui travaille sur place... (*)
- "Tuileries" (Coen/Coen) : dans une station de métro presque désertique, un touriste américain, à côté de ses pompes, feuillette un guide touristique et observe sur l'autre quai, un jeune couple qui se bécote. Et voilà que l'homme agresse verbalement notre étranger, penaud et déconcerté, l'accusant de vouloir séduire sa compagne... (*)
- "Loin du 16e" (Salles/Thomas) : une jeune femme dépose dans une crèche son bébé pour prendre en hâte le métro, rejoindre un appartement où elle s'occupe comme nurse d'un autre enfant pour une femme pressée, en partance pour son travail... (*)
- "Porte de Choisy" (Doyle) : un quidam débarque du métro avec sa valise à roulettes, à la recherche d'un salon de coiffure asiatique. Il est en fait représentant de produits capillaires et autres succédanées pour les cheveux... (*)
- "Bastille" (Coixet) : un homme vient de donner rendez-vous à son épouse dans un restaurant pour l'informer de son désir de rompre avec elle au profit d'une hôtesse de l'air qu'il fréquente depuis plusieurs mois. Elle lui annonce, de son côté, imperturbable, être atteinte d'un cancer en phase terminale... (**)
- "Place des victoires" (Suwa) : une femme profondément traumatisée par la mort accidentelle de son petit garçon Justin, est sollicitée par un étrange cavalier pour revoir, une dernière fois, son enfant... (*)
- "Tour Eiffel" (Chomet) : le petit Jean-Claude, avec son cartable trop grand, raconte comment ses parents, deux adorables mimes, se sont rencontrés, tous deux embastillés au même poste de police... (***)
- "Parc Monceau" (Cuaron) : une jeune femme retrouve son père, un Américain de passage à Paris, et lui confie provisoirement son bébé, afin de pouvoir passer une soirée au cinéma, avec une amie... (**)
- "Quartier des enfants rouges" (Assayas) : une jeune actrice de cinéma, en instance de tournage, se sent fort attirée par le garçon qui lui procure du shit et à qui elle va donner, pleine d'espoir, son numéro de téléphone portable... (*)
- "Place des fêtes" (Schmitz) : un homme se meurt, mortellement blessé par un coup de couteau. Il reconnaît l'infirmière qui lui donne les premiers soins, croisée récemment dans un parking souterrain de la ville... (**)
- "Pigalle" (La Gravenese) : afin de redonner une nouvelle énergie à leurs sentiments, un homme et une femme font semblant de se rencontrer dans un peep-show... (*)
- "Quartier de la Madeleine" (Natali) : coup de foudre nocturne entre un jeune homme, errant sac au dos, et une femme vampire... (*)
- "Père-Lachaise" (Craven) : de la bénéfique influence d'Oscar Wilde sur un couple actuellement en forte mésentente existentielle... (**)
- "Faubourg Saint-Denis" (Tykwer) (autre titre "True") : il est aveugle, exerce le métier de traducteur. Elle est exubérante et travaille comme actrice. Ils se rencontrent, s'apprécient, s'aiment, se chamaillent, se perdent un peu, se retrouvent, s'aiment... (***)
- "Quartier Latin" (Auburtin/Depardieu) : dans un bistrot parisien, un vieux couple qui est en instance de divorce, se retrouve... (*)
- "14e arrondissement" (Payne) : une postière de Denvers évoque son voyage à Paris et raconte ses moult impressions ressenties... (**).
Critiques et Commentaires
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 12/20
Par contre, vraiment rien d'impressionnant dans les dix-huit courts métrages épars et disparates qui ponctuent cette curieuse réalisation qui se présente avant tout comme une opération médiatique et commerciale, pour le spectateur, une fotme de pensum. On retiendra uniquement, pour la bonne cause, l'originalité du segment mise en scène par Sylvain Chomet et la solidité de celui concocté par Tom Tykwer.
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Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
"Paris je t'aime" sorti en 2006... C'est 21 réalisateurs français et étrangers, 18 court métrages, une pléiade d'acteurs plus ou moins connus les uns que les autres. "Paris je t'aime" c'est aussi 18 quartiers de Paris mis en images sur un fond commun, l'amour... toujours l'amour. L'amour entre deux êtres bien sûr, mais l'amour de Paris surtout. Bref, "Paris je t'aime" est une jolie ballade touristique qui à travers 18 films courts va nous mener de Montmartre au 14ème arrondissement en passant par le Marais, Bastille, Pigalle sans oublier la Tour Eiffel, le Père-Lachaise, le Quartier Latin... j'en passe et des meilleurs. Au cours de cette visite touristique, il y aura des drames, des joies, des histoires d'amour qui débutent, d'autres qui se terminent... mais une chose reste là, immuable... c'est Paris. J'ai d'ailleurs beaucoup aimé la critique du Canard enchaîné au dos du DVD... "Paris filmé, Paris célébré, Paris tenu" singeant bien évidemment la fameuse petite phrase du Général De Gaulle.Paris filmé, Paris célébré... ok, Paris tenu... oui au niveau purement technique consistant à fédérer tout ce petit monde de réalisateurs et d'acteurs sur un projet unique. Je reste pour ma part un peu sur ma faim. En effet, si les petits films sont tous plus ou moins de bonne facture, peu surprennent et peu ont une chute, ce que j'appelle une vraie chute. Vous savez quand on reste comme ça pantois devant son petit écran en se disant "Oh fichtre diantre, je me suis fais avoir !" (je voulais dire "Oh p.... m...." mais des enfants peuvent lire cet article)...le regard écarquillé et fixe. Non pas de surprise dans "Paris je t'aime"... les histoires se suivent, ne se ressemblent pas forcément, mais ne resteront pas gravées dans notre esprit. Je me suis même surpris à ne pas parvenir à me remémorer certaines histoires dès la suivante commencée. C'est grave docteur ?Dans "Paris je t'aime", j'ai aimé certaines choses... avec tous ces réalisateurs de renom, ça reste du cinéma de qualité à défaut d'être du cinéma de génie. D'une manière générale les images de Paris sont très belles, et pour certains quartiers, on a affaire ici à une véritable carte postale.Quelques court-métrages sortent du lot. Personnellement, j'en retiendrai trois. "Tuileries" des frères Cohen uniquement pour l'acteur Steve Buscemi, comédien fétiche de ces frères Cohen... "Tuileries" est un film drôle où notre héros malgré lui va apprendre à ses dépens qu'on ne fixe jamais un inconnu surtout dans le métro parisien. "Place des fêtes" réalisé par Oliver Schmitz, petite histoire triste et sentimentale où une secouriste va apprendre qu'elle est sans le savoir à l'origine de la mort de celui qu'elle tente de sauver... et tout ça par amour. J'ai aussi apprécié "Cimetière du Père-Lachaise de Wes Craven... Pourquoi...? Peut'être pour Oscar Wilde... ceux qui ont vu le film sauront de quoi je parle.Dans "Paris je t'aime" il y a aussi beaucoup d'acteurs de réputation internationale... Fanny Ardant, Juliette Binoche, Willem Dafoe, Gérard Depardieu, Nick Nolte, Natalie Portman, Elijah Wood... sont de la partie. Certains ne semblent là que pour soigner leur notorieté... seuls Fanny Ardant, Nick Nolte et Natalie Portman émergent dans une interprétation digne de ce nom. D'autres comme Gérard Depardieu... ont un rôle qui s'apparente plus à de la figuration, figuration de luxe d'accord, mais figuration quand même !Si j'ai aimé "Paris je t'aime"... c'est essentiellement parce que j'aime Paris. Filmer cette ville à travers autant de regards de réalisateurs très différents les uns des autres était un défi trés intéressant. La ville resplendit... et le film représente à lui seul un guide touristique multi-facettes de Paris. Si j'avais le temps, j'aimerais m'organiser une visite des différents quartiers de Paris en m'évertuant à ne visiter que les lieux traversés par les personnages de "Paris je t'aime". Ah si j'avais le temps...Cependant, il y a un goût d'inachevé dans ce projet pourtant ambitieux. Les réalisateurs ne semblent pas avoir accordé à ce projet toute l'attention qu'il aurait mérité... et leur prestation est souvent en deçà de leur talent habituel. C'est dommage... Si "Paris je t'aime" est une jolie vitrine touristique de Paris et ferait bonne figure vendu au guichet de l'office du tourisme et autres agences parisiennes, il ne dépasse pas dans une vidéothéque le stade du petit film qu'on aime regarder un dimanche soir lorsqu'on a rien d'autre à faire. C'est dommage... mais c'est déjà pas si mal !
Bibliographie