On peut parfaitement comprendre l'urgence et la nécessité pour la réalisatrice de mettre en scène cette douloureuse histoire fortement autobiographique et la catharsis thérapeutique qui peut en résulter. Encore aurait-il fallu un peu plus de fluidité dans un filmage souvent confus et un montage cinématographique plus souple qu'une brutale juxtaposition trop répétitive de situations présentes et passées, imposées brutalement, sans transitions plus ou moins harmonieuses et logiques.