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URO-2006-
Nationalité :
Norvège139
Titre VO : Uro
Durée : 1h45
Film Inédit en salle en France
Themes
Réalisation
:
Stefan FALDBAKKEN
Scénario
:
Harald ROSENLØW-EEG
Prise de vues
:
John Andreas ANDERSEN
Musique
:
Ginge ANVIK
Distribution
Résumé
Membre actif de la célèbre URO, unité spéciale de la police d'Oslo, créée en 1980, dont l'activité essentielle est de surveiller, de diviser et de destabiliser les usagers de drogues diverses, tout en identifiant les trafiquants et les représentants du crime organisé, Hans Petter (HP pour le service) issu d'une famille plutôt défavorisée (père truand notoire, mère alcoolique) entré dans les forces de l'ordre après un bénéfique séjour dans un escadron aéroporté de l'armée à Bödö, assume difficilement sa tendance à jouer perso lors de certaines enquêtes concernant l'intégralité du groupe qui lui même d'ailleurs fonctionne aux limites du code de procédure pénale. Sa rencontre fortuite avec Mette, une ancienne camarade de classe, aujourd'hui gérante du "Front", une lucrative boîte de nuit de la capitale norvégienne, en cheville avec un dealer, lui permet d'infiltrer le milieu et de cerner les rouages de l'organisation fort structurée dont les ramifications se prolongent jusqu'aux confins de l'Europe. Malgré sa réelle efficacité sur le terrain, HP met pourtant quotidiennement en danger la cohésion de son équipe par son incapacité à se fixer des limites d'intervention et de maîtriser ses suicidaires pulsions investigatrices. En dépassant régulièrement la ligne rouge éthique lors de certaines opérations frauduleuses et autres participations illégales de plus en plus hors la loi, HP finit par atteindre un point de non-retour et devra pour se sauver de lui-même et se racheter à ses propres yeux, endosser pleinement un meurtre qu'il n'aura pas commis.
Critique
Critique de
Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 11/20
Même si dans l'ensemble, les principaux acteurs sont irréprochables et le scénario tant soit peu intéressant, à défaut d'être vraiment original, le film finit tout de même par s'enliser progressivement dans sa propre dynamique mortifère, sans aucune perspective distanciée sur le monde et les individus qu'il décrit et dénonce, tournant en vase-clos, se limitant à sa propre inertie, une sorte de vaine et vaniteuse combustion interne, pour finalement s'autodétruire et s'effacer au mot "fin" sans laisser de traces, de réflexion, d'importance, chez le spectateur, en définitive floué.