Critique(s)/Commentaire(s) de Jean-Claude (Administrateur Cinefiches)

Voir ses 49 films notés

Page 53 sur 332 (16566 critiques au total)

  • PTERODACTYLES (2005)
    Note : 6/20
    Pas de quoi prendre son envol, tellement c'est gros et stupide.
  • SNOW CAKE (2006)
    Note : 14/20
    Sigourney Weaver est admirable de fantaisies maladives, Alan Rickman parfait dans sa fragilité désemparée, Carrie-Ann Moss, imposante de douceur tranquille et pourtant le film tourne souvent à vide, sans réelle folie narrative ni fulgurante émotion pathétique sous l'égide d'un cinéaste plus à l'aise a priori dans les séries télévisées.
  • SANS MOTIF APPARENT (2002)
    Note : 8/20
    Uniquement disponible en DVD, aucune sortie en salles dans l'Hexagone, voilà une sage décision fort compréhensible face à la lourdeur et la médiocrité de l'ensemble : scénario insipide, mise en scène totalement caricaturale, acteurs limités voire parfaitement inexistants, filmage plat et sans âme. Surprise et consternation, c'est une réalisation de Bob Rafelson qui un temps avait fait illusion chez quelques cinéphiles et qui désormais a pour notre plus grande satisfaction, définitivement disparu du paysage cinématographique depuis bientôt quelques années.
  • THE CONSTANT GARDENER (2005)
    Note : 16/20
    Film splendide qui séduit en constance, d'une indéniable et rigoureuse efficacité, puissamment dénonciateur, avec une actrice étonnante de présence et de conviction.
  • LES CLIMATS (2006)
    Note : 16/20
    Une sombre et désenchantée climatologie de la relation amoureuse en finitude, quand le sentiment se délite et s'étiole et qu'on joue encore à y (faire) croire, entre machisme en débandade et inéluctable fin de saison pour des coeurs en attente et en charpie, dans une délétère scénographie maladive et brouillonne.
  • LA CRAVATE (1957)
    Note : 9/20
    Pas vraiment de quoi perdre la sienne ! Un court métrage muet, sous forme de pantomime, influencé par la fréquentation assidue d'Alejandro Jodorowsky, de l'incontournable Marcel Marceau et qui s'étire vers une forme de surréalisme facile et inutile, qu'on oubliera rapidement, sans hésitation.
  • GOOD NIGHT AND GOOD LUCK (2005)
    Note : 15/20
    Efficace et courageuse dénonciation d'un George Clooney engagé, qui n'est pas sans rappeler le climat actuel dans les médias américains sous l'ère Bush.
  • BATMAN BEGINS (2005)
    Note : 13/20
    Des origines du fameux mythe, pour une réalisation somme toute bienvenue, mais aussi sans surprise, ce qui pourrait être ressenti comme une déconvenue !
  • ELLE S'APPELLE SABINE (2007)
    Note : 16/20
    C'est à partir de nombreuses images d'archives personnelles, que Sandrine Bonnaire nous propose ce magnifique film d'amour, qui bien au-delà du simple et tendre hommage sororal, est à la fois un hymne courageux et nécessaire à l'acceptation de la différence et une solide revendication pour l'existence de structures adéquates permettant de traiter au mieux les personnes souffrant de troubles psychotiques.
  • LA TRAHISON (2005)
    Note : 13/20
    Le film soulève avec lucidité et courage la douloureuse problématique des harkis face à leurs frères de sang lors de leur engagement dans l'armée française.
  • LA MÔME (2006)
    Note : 11/20
    Chapeau (très) bas à Marion Cotillard, stupéfiante de puissance et de présence et, visiblement hantée par la démesure de son rôle, pour une prestation exceptionnelle, digne de tous les prix d'interprétation possibles, dans une oeuvre plutôt quelconque voire médiocre, souvent tape-à-l'oeil, putassière, sans une once de créativité et avec, pour quel triste étonnement, une Sylvie Testud méconnaissable, surjouant, "surbuvant" et d'une constante et regrettable insignifiance.
  • COLD PREY (2006)
    Note : 13/20
    Habituellement cantonné aux seuls pays anglophones et méditerranéens, le genre "slasher" se découvre des tranchants et des émules dans les froides régions nordiques, ce qui n'est pas pour déplaire, surtout lorsque la qualité de la prise de vue et la vigueur de la réalisation sont présentes et font partie intrinsèquement des éléments déterminants et frissonnants pour placer l'ensemble de l'oeuvre au-dessus du lot habituel dans la catégorie cinématographique susvisée.
  • LES LOUBARDES (1975)
    Note : 11/20
    L'affrontement armée dans une patinoire et le carnage final ne manquent ni de punch ni d'éclat, même si l'ensemble transpire tout de même le bâclé et l'à-peu-près.
  • UNE AVENTURE (2005)
    Note : 11/20
    Il est indéniable que le physique et la présence de Ludivine Sagnier peuvent nous plaire et se suffire à eux-mêmes, mais en ce qui concerne l'histoire, la trame, il faudra repasser à la case départ, monsieur Giannoli, pour tenter de nous étonner.
  • LA PATINOIRE (1927)
    Note : 15/20
    Une superbe animation minimaliste pour une indirecte critique des classes dirigeantes d'avant la révolution bolchévique et une discrète apologie du héros socialiste, magnifié par l'épreuve et la compétition.
  • SPIDER BABY (1964)
    Note : 10/20
    Une oeuvre étrange dans sa rature même considérée par certains comme un film culte.
  • L'ANNÉE SUIVANTE (2006)
    Note : 14/20
    Une tranche de vie d'une lumineuse gamine en apesanteur, citron aigre et aigre devenir, pour une oeuvre limpide et lucide, où il ne se passe pas grand chose en apparence. Presque une sorte de documentaire fictionnel, peut-être à connotation fortement autobiographique, qui nous ravit et nous enchante.
  • VAVILA LE TERRIBLE ET TANTE ARINA (1928)
    Note : 14/20
    Incroyable et bienvenu petit court métrage d'animation, parfaitement anachronique pour l'époque, pronant une nécessaire émancipation féminine par l'intermédiaire d'une prise de conscience politique face à la phallocratie ambiante.
  • UN CRI DANS LE METRO (1928)
    Note : 15/20
    Seconde réalisation d'Anthony Asquith, déjà d'un intérêt évident !
  • SYRIANA (2005)
    Note : 16/20
    Une oeuvre intelligente et foisonnante, dans sa subtile complexité même qui se démarque efficacement de certaines productions du genre trop engluées dans le spectaculaire à tout prix et l’esbroufe facile...
    Nota : le titre du film est emprunté au langage des tacticiens de Washington, qui désignent ainsi le remodelage politique de cette région du monde.
  • LA LUMIÈRE ET L'AMOUR (1912)
    Note : 15/20
    Faux mélodrame avec une excellente Suzanne Grandais, à la présence certaine, loin de toute interprétation empesée ou lourdement démonstrative, défaut souvent récurrent dans nombre de films muets de l’époque.
  • HAPPY ACCIDENTS (2000)
    Note : 15/20
    Excellent scénario à l'originalité évidente, un peu gaché par une réalisation des plus conventionnelles qui se fait oublier par une interprétation de qualité.
  • DER MANN DER SEINEN MÖRDER SUCHT (1931)
    Note : 12/20
    Sur une thématique assez peu exploitée (à l'époque) dans l'univers cinématographique de la comédie ou du drame policier (l'homme qui ne veut plus mourir) une sympathique production de la puissante maison de production UFA qui permet de côtoyer un Heinz Rühmann encore bien jeunot.
  • RUPTURE MODELE (1997)
    Note : 15/20
    Petit court métrage succulent, avec un Denis Podalydes odieux à souhait et une Alice Papierski
    à l'interprétation délicieusement perdue, perdante.
  • BOMBARDIER (1943)
    Sur fond de petite intrigue sentimentale et d'amitié, une oeuvre à caractère largement documentaire sur l'arrière-cour du conflit de la Seconde Guerre Mondiale.
  • JOURNAL D'UN VOLEUR DE SHINJUKU (1968)
    Note : 11/20
    C'est sans aucune hésitation ni difficulté que l'on reconnaît que ce quatorzième long métrage du réalisateur nippon a pu provoquer à l'époque de sa gestation et de sa distribution (1968) moult éloges dithyrambiques pour son côté provocateur et novateur et ses constantes revendications libertaires (sexuelles) et contestataires (politiques). Aujourd'hui et depuis belle lurette, la logorrhée visuelle devient rapidement pesante, avec ses citations en bataille et en pagaille, sa besogneuse phraséologie oratoire et ses fastidieuses tentatives d'une quête de la subversion rédemptrice.
  • LA BELLE COMPAGNIE (1997)
    Note : 12/20
    Bonnes actrices sur des dialogues pertinents. Dommage que la chute finale soit si quelconque.
  • LE PROCÈS DE MARY DUGAN (1929)
    Note : 14/20
    Malgré une réalisation des plus statiques, l'ensemble reste plaidable et plaisant...
  • HANNIBAL LECTER : LES ORIGINES DU MAL (2006)
    Note : 12/20
    Tout cela exhale une resucée commerciale évidente, aussi bien littéraire que cinématographique pour un préquel souvent laborieux et prévisible où la délicieuse Gong Li n'est pas la moins anachronique en Japonaise francisée, experte dans les arts martiaux tranchants et les vaporeuses séductions.
  • RAYMOND M'A TUE (1997)
    Note : 5/20
    C'est bête, moche et stupide !
  • A BLUEPRINT FOR MURDER (1953)
    Note : 15/20
    Une formidable présence et une interprétation stupéfiante de Jane Peters dans un étonnant rôle de "monstre féminin" à la maîtrise et au sang-froid fulgurants.
  • KADOGO (2006)
    Note : 12/20
    Même si la réalisation manque un peu de qualité visuelle (images verdâtres) le sujet, souvent ignoré par les médias, mérite une large diffusion.
  • COUP DE SIFFLET FINAL (1997)
    Note : 10/20
    Pas de quoi applaudir, du convenu et du déjà vu.
  • IMPACT (1949)
    Note : 16/20
    Excellent petit film noir, honteusement méconnu, qui mérite amplement
    notre attention et une rapide et urgente (re)découverte.
  • INLAND EMPIRE (2006)
    Note : 17/20
    Il serait largement illusoire, voire catastrophique d'avancer dans la fausse linéarité du film à petits pas cartésiens et rationnels, cherchant une rambarde salvatrice à laquelle se raccrocher, pour retrouver un certain sens de la dé(marche), de l'équilibre rassurant d'une compréhension rigoureuse des événements vécus, affichés, imaginés. Il ne suffit pas de vouloir pénétrer avec l'esprit méthodologique du raisonnement et des références sécurisantes, dans cette construction labyrinthique monstrueuse et fragile pour se repérer et comprendre ; il faut plutôt s'ouvrir aux impossibles et laisser s'éteindre toutes velléités explicatives pour deviner une irrésistible aspiration délicieuse et mortelle, dans une rigoureuse logique de l'incohérence, vers les obscurs terriers sans nom d'une jouissive peur absolue et définitive, où s'agite une famille de léporidés en perpétuelle représentation, avec en écho, nos rires et nos larmes libérés.
  • RUPTURE CIVIQUE (1997)
    Note : 13/20
    On n'en donnera pas un diamant, c'est sympa, sans être brillant.
  • L'ONCLE (1964)
    Note : 15/20
    Délicate réalisation en noir et blanc, sur une tranche d'existence, entre l'enfance et l'adolescence, emprunte de pudeur, de véracité et de tendresse.
  • LA VOIE DES YAKUZA (1968)
    Note : 11/20
    Pas une oeuvre inoubliable, loin de là, plutôt un film laborieux qui n'a ni la folie, ni le faste de certaines productions du genre.
  • TERMINUS (1997)
    Note : 10/20
    Pas de quoi prendre son billet, le trajet est morne et banale.
  • LES CONFIDENCES DE SANDRA (1972)
    Note : 4/20
    Ennuyeux comme une bitte sans amarrage !
  • SUBSTITUTE (2006)
    Note : 13/20
    Cet "odieux" crime de lèse-majesté par rapport au pontifiant Domenech et des outrageuses obligations d'exclusivités télévisuelles, sera forcément sanctionné par la Fédération Française de Football : un joueur est payé pour jouer, pas pour penser, encore moins pour penser différemment. Bien sûr, ces soixante-dix minutes ne remettent pas en question la "grammaire cinématographique" et l'on sait évidemment que Fred Poulet ne sera jamais un Raymond Depardon, encore moins un Joris Ivens. Pourtant, sous un regard autre, depuis d'autres strates de perception, la dissidence mérite une large diffusion, une radicale sélection.
  • RUPTURE DE FIN D'ÉTÉ (1997)
    Note : 14/20
    Sympathique petite chute en queue de poisson qui, encore une fois montre que Duty a de l'imagination à revendre.
  • TUEURS À GAGES (1958)
    Note : 13/20
    Première réalisation du grand chef opérateur qui est loin d'être convaincante aussi bien pour la direction des acteurs que par la pertinence de certaines scènes.
  • MOI, CYPRIEN ET LES AUTRES (2006)
    Note : 13/20
    Entre documentaire et fiction, une oeuvre un peu gauche, qui transpire l'honnêteté.
  • AU FOND DU COULOIR A DROITE (1997)
    Note : 11/20
    Ni excellent, ni mauvais. On attend la suite.
  • DE L'EAU TIÈDE SOUS UN PONT ROUGE (2001)
    Note : 13/20
    Si le message de Shohei Imamura est loin d'être obscur ou abscons, on n'adhère pas pour autant à cette fable souvent facile, quelquefois faiblarde, qui flirte allègrement du côté d'un Raul Ruiz fatigué, à la poésie introuvable.
  • 7 ANS (2006)
    Note : 15/20
    Loin d'une topologie perverse du triolisme imposé par le biais d'un "voyeurisme" auditif, une oeuvre souvent lumineuse et fragile, entre inéluctable évanescence des archétypes passionnels et chaotique présence des persistants sentiments amoureux.
  • POURQUOI TU ME QUITTES ? (1997)
    Note : 14/20
    Documentaire qui a le mérite d'un montage alerte et bienvenu.
  • ISOLATION (2005)
    Note : 14/20
    Dans le genre, plutôt réussi et prenant, même si l'ensemble (scénographie et suspense) fait penser quelquefois à un savant et recherché patchwork d'"Alien" (Scott), de "la Chose" (Carpenter) et de "Rage" (Cronenberg).
  • J'AI ÉTÉ DIPLÔMÉ, MAIS... (1929)
    Note : 15/20
    Difficile de se faire une opinion sensée et correcte sur une vision de douze minutes pour un ensemble d'une durée originale d'une heure quarante.
Notes de Jean-Claude
(par valeur décroissante)
FilmNote
INLAND EMPIRE (2006) 17
THE CONSTANT GARDENER (2005) 16
IMPACT (1949) 16
LES CLIMATS (2006) 16
SYRIANA (2005) 16
ELLE S'APPELLE SABINE (2007) 16
GOOD NIGHT AND GOOD LUCK (2005) 15
UN CRI DANS LE METRO (1928) 15
HAPPY ACCIDENTS (2000) 15
A BLUEPRINT FOR MURDER (1953) 15
L'ONCLE (1964) 15
7 ANS (2006) 15
J'AI ÉTÉ DIPLÔMÉ, MAIS... (1929) 15
LA PATINOIRE (1927) 15
LA LUMIÈRE ET L'AMOUR (1912) 15
RUPTURE MODELE (1997) 15
LE PROCÈS DE MARY DUGAN (1929) 14
ISOLATION (2005) 14
SNOW CAKE (2006) 14
L'ANNÉE SUIVANTE (2006) 14
VAVILA LE TERRIBLE ET TANTE ARINA (1928) 14
RUPTURE DE FIN D'ÉTÉ (1997) 14
POURQUOI TU ME QUITTES ? (1997) 14
LA TRAHISON (2005) 13
TUEURS À GAGES (1958) 13
DE L'EAU TIÈDE SOUS UN PONT ROUGE (2001) 13
BATMAN BEGINS (2005) 13
SUBSTITUTE (2006) 13
MOI, CYPRIEN ET LES AUTRES (2006) 13
COLD PREY (2006) 13
RUPTURE CIVIQUE (1997) 13
DER MANN DER SEINEN MÖRDER SUCHT (1931) 12
HANNIBAL LECTER : LES ORIGINES DU MAL (2006) 12
KADOGO (2006) 12
LA BELLE COMPAGNIE (1997) 12
LES LOUBARDES (1975) 11
LA MÔME (2006) 11
UNE AVENTURE (2005) 11
JOURNAL D'UN VOLEUR DE SHINJUKU (1968) 11
LA VOIE DES YAKUZA (1968) 11
AU FOND DU COULOIR A DROITE (1997) 11
SPIDER BABY (1964) 10
COUP DE SIFFLET FINAL (1997) 10
TERMINUS (1997) 10
LA CRAVATE (1957) 9
SANS MOTIF APPARENT (2002) 8
PTERODACTYLES (2005) 6
RAYMOND M'A TUE (1997) 5
LES CONFIDENCES DE SANDRA (1972) 4