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LA LUMIÈRE ET L'AMOUR-1912-
Durée : 0h42
Date de sortie en France : 10/05/1912
Nota
Une anecdote narrée par un ancien directeur de la Cinémathèque Française, lors de la présentation de l’œuvre restaurée au (toujours incontournable) Festival International du Film de La Rochelle (2007) : la copie disponible était tellement morcelée, quelques fois en petits bouts d’à peine dix mètres et tous les intertitres effacés au trois quart (il a fallu donc « interpréter » le sens plausible de leur texte) qu’il est absolument impossible d’affirmer que Léonce Perret, le réalisateur ait voulu présenter le peintre comme un être odieux ou si c’est le montage de la cinémathèque qui lui a donné ce sens).
Résumé
Granville, en bord de mer. Roger Darbois, un peintre parisien, en villégiature sur la Côte d’Azur, aperçoit une délicieuse jeune fille prénommée Suzanne, dans un jardin privé, rêvassant sur une terrasse aménagée. Il met en place un ingénieux stratagème pour l’approcher, demandant à sa grand-mère la permission d’installer son chevalet dans la propriété et parvient effectivement à son but, séduisant avec facilité la demoiselle, par des petits mots doux et des bouquets de fleurs régulièrement déposés dans un imposant massif floral du parc, devenu la discrète et odoriférante boîte aux lettres des amants. Lorsque la vieille dame découvre le manège, elle tient à officialiser la relation lors d’un prochain bal organisé par des amis proches. Mais lors des préparatifs, Suzanne se brûle gravement les yeux et risque la cécité. Son amoureux, prétextant des obligations professionnelles dans la capitale, quitte la région, la laissant seule dans son malheur. La grand-mère, pour ne pas enfoncer encore plus sa petite-fille dans son drame, continue à mettre des bouquets de fleurs à l’endroit habituel afin de lui cacher la fuite du vil Darbois. Heureusement que l’amélioration de la santé de la petite se précise nettement et qu’une missive bienvenue annonce au peintre sa prochaine guérison.
Critique
Critique de
Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 15/20
Faux mélodrame avec une excellente Suzanne Grandais, à la présence certaine, loin de toute interprétation empesée ou lourdement démonstrative, défaut souvent récurrent dans nombre de films muets de l’époque.