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LA MÔME-2006-
Nationalité : France
Durée : 2h20
Date de sortie en France : 14/02/2007
Genre : BIOPIC
Themes
Milieu de la chanson
- cinéma français -
Prostitution
- cinéma français -
Cécité
- cinéma français -
Cirque
- cinéma français -
Noël et Réveillon
- cinéma français -
Alcoolisme et autres beuveries
- cinéma français -
Boxe
- cinéma français -
Chômage
- cinéma français -
Réalisation : Olivier DAHAN
Scénario : Olivier DAHAN
Prise de vues : Tetsuo NAGATA
Distributeur : TFM Distribution
Visa d'exp. : 111803
Résumé
Edith Giovanna Gassion accompagne depuis l'âge de trois ans sa mère dans ses pérégrinations citadines comme chanteuse de rue. Cette dernière finit par abandonner la gamine qui sera reprise par son père Louis, artiste contorsionniste, la confiant tout d'abord à sa propre mère, tenancière d'une maison-close, quelques années, et l'emmenant plus tard en tournée dans un cirque ambulant. Vers l'âge de vingt ans, avec son amie Momone, elle traîne dans les cabarets parisiens où elle pousse la chansonnette pour enfin être découvert par un certain Louis Leplée qui lui donnera le nom de scène d'Edith Piaf. L'assassinat de ce dernier mettra la débutante carrière de la jeune femme entre parenthèses jusqu'à sa rencontre avec le compositeur Raymond Asso. Au début de l'année 1948, elle rencontre le grand amour de sa vie, le boxeur Marcel Cerdan qui décède une quinzaine de mois plus tard, dans un accident d'avion. C'est dans les années 50 que son succès devient international avec une consécration au Carnegie Hall à New York, accompagnée par une pianiste géniale, aujourd'hui oubliée, Marguerite Monnot. Mais c'est aussi durant cette ultime période faste que commence sa dépendance à la morphine, tentant de pallier un constant épuisement physique, puis à un délabrement de plus en plus flagrant, vers une fin de vie fort prévisible qui se conclura le 10 octobre 1963.
Critiques et Commentaires
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 11/20
Chapeau (très) bas à Marion Cotillard, stupéfiante de puissance et de présence et, visiblement hantée par la démesure de son rôle, pour une prestation exceptionnelle, digne de tous les prix d'interprétation possibles, dans une oeuvre plutôt quelconque voire médiocre, souvent tape-à-l'oeil, putassière, sans une once de créativité et avec, pour quel triste étonnement, une Sylvie Testud méconnaissable, surjouant, "surbuvant" et d'une constante et regrettable insignifiance.
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Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
Vous aimez la nuit ? Oui avec beaucoup de lumière. Cette question posée en bord de mer résume parfaitement le parcours de cette môme des rues, au démarrage plus que catastrophique, parachutée dans un désastre social de début de siècle.La môme Piaf n’est qu’un temporel, alternant progression chaotique et gloire vacillante, le tout menant au respect par un prénom glané à la dure, accompagné d’un carburant sordide, une hérédité de bas-fonds constamment entretenue par certains accompagnateurs existentiels.Edith, au gré du vent est exécrable, autoritaire ou exécutante et pleurnicharde, ses caprices sont désordonnés, elle se tient mal à table, sa grammaire est simpliste, sa voix railleuse, ses managers semblent plus soumis aux contraintes procédurières du métier qu’aux limites intellectuelles de leur représentante.Sur scène ce petit bout de femme semble en croix, une passion régulière, envers un public ayant l’aspect de juges impitoyables, est entretenue par l’intermédiaire d’une voix poussée au maximum.Cette alchimie béatifie un mécanisme parallèle, orgueilleux de survie et d’autodestruction, dont les excès vaporisent une volonté poussée à son paroxysme.L’amour envers l’autre ne peut être que viril, les coups reçus en jeunesse sont redistribués dans le temps par un sportif, représentant la vengeance, Edith subjuguée par une machine à frapper, découvre la dominance gérée par la force des lois sélectives naturelles.Une enfant découvre une famille dans l’abattage quotidien d’une maison close, les profils sommaires nivelés par une première guerre mondiale, particulièrement meurtrière sont incapables de bypasser des métiers de rues.Cette Marseillaise boueuse, improvisée par une enfant, devant palier sur le terrain, les faiblesses d’un père, est un état des lieux d’esprit vides, de ruelles sordides et de viandes saoules, la cartographie d’un pays contenant une multitude de grands Zampanos en puissance.Un Paris au look victorien positionne un visage d’éléphant sur une jeune fille à la dérive, frisant le phénomène de foire, faute de solutions et d’encadrements.La dégradation ventile le renouveau d’un visage en relation avec les époques, Edith, anéantie par les déroutes de son existence, offre en fonction de l’avancée de sa destruction, un visage plus ou moins épargné.La fin est dure, un fagot effrité implose dans un déconnecté mêlant réalité et fiction."La môme" reconstitution rigoureuse et réaliste d’un Paris roteux et ordurier de début de vingtième siècle, occulte les sentiments et les devoirs, relégués à des années-lumières d'une injustice vécue au jour le jour.La chaleur d’un encadrement, enfin offert à une jeune fille en pleine détresse, ne suffit pas à corriger une trajectoire héréditaire indélébile, c’est certainement cela le message du film.Un produit fini avance dans un temps, aux moeurs évolutives, accompagné d’un catalogue primitif sommaire, de base existentiel, un comportement d'enfant à temps complet dont les caprices muselés par les pierres brutes de l'enfance, comblent leurs retards en se baladant au coeur d'un sablier existentiel rugueux par ses distorsions internes.
Note : 12/20
Dommage que l'auteur se soit autant focalisé sur l'aspect dépressif de la dame. D'où ce côté "tire-larmes" pour vieilles dévoreuses de romans photos. Je suis sortie de la salle lessivée, au secours, les biographies laissent un tout autre sentiment !... Ces allers-retours en désordre dans la chronologie, harassants... La caméra sur les derniers instants, presque en temps réel, indispensable ?... L'apprentissage du chant (on a surtout la gestuelle), ce "coffre" qui donne la chair de poule, tout cela est présenté comme inné, on peut tout de même en douter ! Marion Cotillard investie à fond dans le rôle, reste l'attrait incontestable du film, un grand classique franchouillard, sans plus.
inconnu(e)
Film génial !! Marion Cotillard est très émouvante et c'est très bien intégrée le rôle !!
inconnu(e)
Stupéfiante interprétation de Marion Cotillard qui a observé Piaf dans sa souffrance et jusque dans sa misère;
film jouant sur la tension et
l'émotionnel; pas de repos, pas de plaisir; et quand il ne se passe rien, deux grands yeux hurlent de solitude. La Wintz.
On craignait une once de déception. Enième biographie d’un mythe et battage médiatique agaçant, l’entrée dans la salle s’accompagnait d’un scepticisme presque naturel. Fort heureusement, celui-ci a vite valsé. Grâce à une réalisation esthétique et originale, Olivier Dahan, cet inconnu du grand public, a effectivement réussi son ambitieux pari. Plus encore que Claude Lelouch, qui dans la même lignée, avait signé le convaincant ‘Edith et Marcel’ en 1983. Mais Dahan, concédons-le, bénéficiait de moyens financiers à la hauteur des enjeux, la chaîne TF1 étant de la partie. Œuvre historique, émouvante et nostalgique, il faudrait être sacrément exigeant pour ne pas succomber au charme de ce film qui fera date dans le cinéma français. Grâce aussi, à l’impressionnante orchestration musicale. Magistrale, l’ex-discrète Marion Cotillard est donc parvenue à ressusciter Piaf. Son personnage écrase presque le reste d’un casting pourtant à la hauteur. On ne pourra d’ailleurs reprocher à Gérard Depardieu de s’y être perdu.Enfin, la perfection de l’ensemble et la charge émotionnelle permanente nous fait même omettre un montage parfois contestable – seul reproche possible au film. ‘Non, je ne regrette rien’, disait la môme. Eh bien assurément, nous non plus!