C'est admirablement filmé, les stations sur les visages féminins ne lassent pas, la musique de Domenico Scarlatti accompagne bien ce "je te fuis, tu me suis" et vice-versa qui occupe tout le film, mais justement, c'est ça qui fatigue vite fait. On croirait des ados en train de se mesurer, ça ne décolle pas de ce stade. Lui, parfaitement macho, mais à grand besoin féminin, elles qui rigolent bêtement et font tout le cinéma dévolu aux femmes, minauderies, larmes, en veux-tu en voilà. Expériences amères, dialogues de sourds, seule la violence apporte un peu de piment... Pourquoi ce cinéaste-acteur éprouve le besoin de se coucher la tête en arrière dans un tiroir ? Une question qu'on peut se poser.