Critique(s)/Commentaire(s) de Jean-Claude (Administrateur Cinefiches)

Voir ses 39 films notés

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  • LES FRAISES SAUVAGES (1957)
    Note : 17/20
    Vagabondage dans les méandres du rêve et de la réalité, des souvenirs de l'adolescence, confrontation de plusieurs générations, mille thèmes et contours abordés, investis par l'experte investigation du génial "moraliste" qu'est Ingmar Bergman. Entre le gouffre du temps, la mémoire incertaine et l'oeuvre parfaite.
  • LA CHAIR DU DIABLE (1972)
    Note : 12/20
    Réalisation un peu brouillonne, un peu dispersée, plaisante dans l'ensemble, mais qui manque sérieusement d'unité et de percutant, un reproche inhabituel pour ce metteur en scène prolifique aux oeuvres souvent fort nerveuses et rapides.
  • FRENCH-CANCAN (1955)
    Note : 14/20
    Essentiellement pour la kyrielle des acteurs présents !
  • LA CHUTE DE LA MAISON USHER (1928)
    Note : 18/20
    Un inamovible classique du cinéma fantastique précédant de peu l'arrivée du parlant, avec la présence de Luis Bunuel qui a collaboré à l'élaboration du film comme assistant à la réalisation. Cette œuvre qui fait partie du patrimoine cinématographique mondial, est de loin la meilleure adaptation et version des fameuses nouvelles d'Edgar Allan Poe. Mais la vraie réussite époustouflante et totalitaire du film, phagocytant littéralement l'attention du spectateur, tient à une intuitive et fusionnelle osmose entre la macabre volupté des décors, la subtilité de l'emploi des ralentis, une puissante adéquation entre le jeu des acteurs et la concrétisation d'un scénario idéal. Toute cette puissante et constante magie, rehaussée par une projection publique sur grand écran lors d'une opulente 30e édition du Festival "Il Cinéma Ritrovato" de Bologne (2016).
  • LES FAVORIS DE LA LUNE (1984)
    Note : 14/20
    Un film qui ne se résume pas, qui ne peut se raconter dans ses mille miettes de bonheur et de vécu et qui s'adresse essentiellement à l'intelligence du coeur et à l'acuité nonchalante de la sensibilité, comme la plupart des œuvres du cinéaste.
  • INFERNO (1979)
    Note : 11/20
    Le style et la démesure "Argento", une vision particulière et discutable de l'horreur.
  • FELLINI ROMA (1972)
    Note : 16/20
    Un superbe moment cinématographique qui peut laisser de marbre.
  • LA PORTE AUX SEPT SERRURES (1962)
    Note : 12/20
    Mystérieuse crypte ténébreuse et dangereuse, énigmatique trésor caché derrière une inexpugnable porte, savant fou aux expériences génétiques démentes, tout les ingrédients classiques des films du genre sont présents, qui, avec le temps et les acteurs présents, prennent un charme évident et nostalgique.
  • LES GENS DE DUBLIN (1987)
    Note : 19/20
    Finesse, intelligence et sensibilité. Superbe !
  • UN CHAPEAU DE PAILLE D'ITALIE (1927)
    Note : 18/20
    Un petit chef d'oeuvre d'humour où les quiproquos s'enchaînent à un rythme fort soutenu. Deux moments inoubliables : le mariage civil et la scène du noeud papillon.
  • TOO MUCH (1987)
    Note : 16/20
    Incontestablement un renouveau du cinéma britannique, dans toute sa verve et sa truculence désabusée, pour un film débordant d'impertinence et de sensibilité.
  • LES HERITIÈRES (1980)
    Sobre et intelligent.
  • AN ELEPHANT CALLED SLOWLY (1969)
    Une approche romantisée du monde animal africain, à mi-chemin entre le pur reportage et une fiction "décorative". Un point de vue anti-touristique de la richesse d'une faune grandiose. Pour enfants et rêveurs.
  • CINQ JOURS CE PRINTEMPS-LA (1981)
    Note : 11/20
    Une oeuvre mineure dans la splendide filmographie de Fred Zinnemann qui manque ici singulièrement de conviction, de dynamisme et de relief (sauf montagneux) sans pour autant décevoir entièrement.
  • LA CAGE AUX ROSSIGNOLS (1944)
    Note : 12/20
    Un film souvent fade, bien trop schématisé, sur fond de scénario banal et conventionnel. Pourtant, le jeu du bienvenu Noël-Noël et la musique mise au premier plan en font une oeuvre souvent fraîche et quelquefois agréable. La notion d'éducation fondée sur la compréhension est malgré tout bien exposée.
  • LE CIRQUE DES HORREURS (1960)
    Note : 14/20
    Petit film d'horreur bienvenu, qui garde un charme désuet souvent présent dans ce genre de production fort peu prisée à l'époque de sa réalisation et qui tend aujourd'hui vers une totale et justifiée réhabilitation cinématographique.
  • LEO LE DERNIER (1970)
    Note : 11/20
    Oeuvre souvent confuse voire brouillonne qui manque de rigueur et d'efficacité.
  • LE JOUR DE LA FIN DU MONDE (1979)
    Film "catastrophe" qui transpire les trucages et les archétypes, jusqu'à la nausée.
  • TRAIN D'ENFER (1985)
    Note : 11/20
    Un film courageux, dénonciateur quant à la montée d'un racisme de plus en plus brutal, mais qui manque singulièrement de profondeur et de latitude dans l'analyse, les motivations et les structures de ce douloureux problème social et relationnel.
  • CONTES IMMORAUX (1974)
    Note : 13/20
    Sympathique film érotique, loin des frontières de la pornographie facile, qui manipule une forte dose de provocation non dénuée de légèreté. L'humour le plus froid côtoie l'esthétisme le plus subtil et la magnificence des corps égale le faste ou la rigueur des décors, avec un évident sens de la mise en scène.
  • UN DIMANCHE DE FLIC (1982)
    Note : 11/20
    Petit polar francais moyen qui se regarde sans trop d'ennui.
  • LES CONTES DES CHRYSANTHÈMES TARDIFS (1939)
    Note : 18/20
    Un magistral noir et blanc, d'un époustouflant esthétisme harmonieux, pour une narration d'une évidence et d'une simplicité constantes, magnifiée par l'utilisation des fameux plans séquences si chers au réalisateur qui amènent progressivement le spectateur subjugué, dans l'intimité de l'intrigue et de l'émotion.
  • LA GITANE (1985)
    Une distraction à peine moyenne, pour un metteur en scène à nouveau en manque d'inspiration, qui n'arrive plus à retrouver la verve de ses comédies d'antan.
  • LE BATTANT (1983)
    Note : 4/20
    Cinéma commercial, sans âme ni personnalité, pour permettre au filandreux et narcissique Delon de faire son éternel et lassant numéro.
  • LE DIEU NOIR ET LE DIABLE BLOND (1964)
    Note : 17/20
    Un cri de détresse d'une violence effroyable. Ce film reconstitue l'atmosphère d'aliénation et la misère sociale qui accablent ceux qui les subissent et en périssent. Un aspect à la fois historique et légendaire fondé sur une base politique et sociologique.
  • LEGEND (1985)
    Note : 11/20
    De merveilleux trucages.
  • LES BAROUDEURS (1970)
    Un stupide divertissement digne d'une mauvaise série B, avec d'insipides dialogues et un jeu d'acteurs toujours laborieux. Le metteur en scène, qui avait fait illusion, jadis, avec sa surprenante première oeuvre "The Penthouse" 1967, n'est plus hélas désormais que l'ombre anémiée de lui-même.
  • LE CREPUSCULE DES FAUX DIEUX (1977)
    Note : 12/20
    Production italo-teutonne qui malgré des longueurs, se regarde sans trop d'ennui.
  • LES QUARANTIÈMES RUGISSANTS (1982)
    Oeuvre ambitieuse, mal maîtrisée et souvent digressive dans son récit.
  • LES FLEURONS DE MA COURONNE (1950)
    Note : 15/20
    Superbe interprétation de Joel Mac Crea dans une oeuvre humaniste au possible.
  • DOSSIER SECRET (1955)
    Note : 16/20
    Scénario complexe, embrouillé à plaisir, avec une floraison de scènes décousues, au style heurté, sans transition apparemment cohérente. Le tout, pour une histoire fascinante de descente aux enfers où Welles inscrit toutes ses obsessions familières, avec une maîtrise et un brio qui provoquent admiration et respect.
  • LES CHARIOTS DE FEU (1980)
    De louables bonnes intentions, mais une réelle et constante incapacité à dynamiter son sujet pour aborder la dimension socio-culturelle de l'affrontement. Autant revoir la splendide réalisation de Tony Richardson : "La solitude du coureur de fond" (1962).
  • BEAU-PERE (1981)
    Bertrand Blier marche sur la corde raide avec beaucoup de talent. D'un sujet scabreux, il fait un film rose et noir, tendre et cru sans complaisances visuelles gratuites. Une oeuvre émouvante et maîtrisée.
  • LE DOSSIER O.D.E.S.S.A. (1974)
    Note : 9/20
    Film prétentieux, traitant d'une question grave sur le mode de la fiction. Le duo Voight-Schell est remarquable, mais le sujet est abordé d'une façon trop romanesque. Il est vrai que Ronald Neame n'a guère brillé dans ses moult productions antérieures.
  • JE HAIS LES ACTEURS (1986)
    Note : 9/20
    Un film souvent encensé par les critiques du moment, mais qui, à bien regarder ne présente que peu d'intérêt, hormis une intéressante reconstitution d'époque.
  • LA BELLE ET LE CAVALIER (1967)
    Note : 10/20
    Petit conte féerique qui dénote un peu dans l'oeuvre magistrale et dénonciatrice de Francesco Rosi, tout en recelant malgré tout les idées essentielles, propres au metteur en scène, telles l'injustice et les préjuges sociaux.
  • ÉCHEC À BORGIA (1949)
    Film plein de charme et de tendresse, opposé à la violence, se situant au-delà de la simple anecdote, par un metteur en scène un peu oublié depuis quelques années.
  • LA COMPAGNIE DES LOUPS (1984)
    Note : 13/20
    Il faut reconnaître une sympathique réalisation, qui se propose de décrypter avec beaucoup de bonheur tous les symboles évidents ou cachés des contes pour enfants. On est surpris d'ailleurs de reconnaître l'influence et le respect du réalisateur pour l'oeuvre de Bruno Bettelheim, en particulier son intéressante étude sur la psychanalyse des contes de fées. En prime, de superbes trucages !
  • DIE LETZTE RUNDE (1983)
    Note : 11/20
    De superbes images, pour un sujet malheureusement peu maîtrisé, mais qui dénote tout de même chez ce metteur en scène, d'indéniables talents de créateur.
  • EL CHUNCHO (1965)
    Un récit bien dosé, des paysages splendides, des acteurs sobres et souvent remarquables, sans pour autant utiliser systématiquement les poncifs du genre. Oeuvre finalement attachante et solide. A noter en outre l'excellente interprétation du fameux "triumvirat" Gian Maria Volonte / Klaus Kinski et Lou Castel.
  • LA CORDE RAIDE (1984)
    Note : 12/20
    Clint Eastwood toujours aussi remarquable, dans son rôle "fétiche".
  • BOULE DE FEU (1941)
    Note : 18/20
    Une salle impatiente et comble lors du 42e Festival International du Film de La Rochelle 2014 pour ce petit chef-d'oeuvre d'humour et de sourires, souvent ignoré ou méconnu par la cinéphilie française, qui nous vaut un merveilleux spectacle de divertissement où la fraîcheur du sujet égale la qualité de la réalisation. Howard Hawks a encore sévi pour notre plus grand plaisir, alliant avec subtilité quelques séquences fort émouvantes avec de nombreuses plages d'humour délirantes au possible !
  • L'ENNEMI PUBLIC NUMÉRO UN (1953)
    Note : 11/20
    Un rôle imprévu pour Fernandel qui donne tout son éclat au film. Si la technique est adroite, le sujet reste ironique sans s'élever jusqu'à l'humour irrésistible.
  • LA FEMME DE MA VIE (1986)
    Note : 15/20
    Pour un premier film, c'est une indéniable réussite tant par la puissance émotionnelle qui se dégage de l'oeuvre que par la qualité du jeu des acteurs.
  • SILVERADO (1985)
    Note : 14/20
    Troisième réalisation de Lawrence Kasdan qui confirme un réel talent d'auteur et qui, par cette oeuvre ambitieuse, retrouve avec bonheur le souffle épique du western de la grande époque. Un metteur en scène à suivre et qui promet beaucoup.
  • LES ESPIONS (1928)
    Note : 16/20
    Efficace et précis, ce film d'aventures mêle adroitement réalisme et fantastique. Tourné en studio, il réussit cependant à atteindre l'authenticité d'un documentaire.
  • LA FIANCEE QUI VENAIT DU FROID (1983)
    Comédie agréable qui sait allier le rire avec la gravité, l'émotion avec le constat social d'un pays déchiré.
  • LE MANUSCRIT TROUVE A SARAGOSSE (1964)
    Note : 16/20
    Une oeuvre en "boucle" étonnante et fascinante, construit sur le principe des poupées-gigognes ou plusieurs récits souvent complexes s'emboîtent avec talent et mystère pour bâtir une oeuvre au charme indéfinissable, d'une maîtrise époustouflante qui rappelle la bienheureuse folie surréaliste.
  • L'ÉTRANGE CRÉATURE DU LAC NOIR (1954)
    Note : 17/20
    L'originalité du sujet, l'angoisse constamment entretenue, certains aspects terrifiants, en font une réjouissance pour les amateurs de fantastique.
  • LA FOLLE JOURNÉE DE FERRIS BUELLER (1986)
    Note : 14/20
    Malgré une évidente drôlerie plutôt épisodique, ce film ne se démarque guère de toutes les productions antérieures concernant les vicissitudes et autres attitudes de la génération des teenagers, un genre souvent malmené jusqu'à la débilité.