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LES CONTES DES CHRYSANTHÈMES TARDIFS-1939-
Nationalité :
Japon94
Titre VO : Zangiku monogatari
Durée : 2h23
Date de sortie en France : 24/06/1981
Distributeur : MK2 Diffusion
Visa d'exp. : 54523
Résumé
Fils adoptif du Grand Maître Kikugoro, un éminent représentant du kabuki, cette forme épique du théâtre japonais traditionnel qui ne répugnait pas à faire jouer les grands rôles féminins du répertoire par de jeunes interprètes masculins, Kikunosuke, sixième représentant dans la dynastie familiale des Onoe, héritier d'une longue tradition scénique, est régulièrement loué par maints admirateurs, non pas tellement pour la brillance de son jeu d'acteur mais bien à cause du mémorable et ancestral nom qu'il porte. Seule la jeune Otoku, la nourrice d'un bébé du frère cadet, ose lui dire la vérité, lui souhaitant d'améliorer et d'approfondir encore son interprétation, en cultivant son art et son investissement personnel. Cette réelle sincérité et de fréquentes confidences créent certains liens de complicité et de proximité fort mal acceptés par la famille du jeune homme, qui, avec les rumeurs malintentionnées qui circulent, congédie la nurse. Fortement traumatisé par cette injuste réaction, Kikonosuke quitte Tokyo pour Osaka auprès de l'oncle Tamizo qui l'engage dans sa propre troupe, bientôt rejoint par Otoku qui a retrouvé ses traces. Commence une relation affective qui va perdurer, malgré la dissolution de la compagnie, à la mort de son responsable et quatre longues années d'errance avec un étriqué théâtre ambulant qui vont rendre Kikonosuke, aigri, revêche et doutant de ses capacités. Tout s'éclaircit enfin lorsque sa compagne, désormais malade, obtient pour lui un rôle important, à Nagoya, auprès d'un cousin de la famille du jeune homme, à condition toutefois qu'elle renonce définitivement à cette relation. Ce sera un immense triomphe, commémoré par une majestueuse parade fluviale que la jeune femme mourante entendra au loin s'immiscer dans ses derniers moments.
Critique
Critique de
Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 18/20
Un magistral noir et blanc, d'un époustouflant esthétisme harmonieux, pour une narration d'une évidence et d'une simplicité constantes, magnifiée par l'utilisation des fameux plans séquences si chers au réalisateur qui amènent progressivement le spectateur subjugué, dans l'intimité de l'intrigue et de l'émotion.