"Roma", overdose d’images irréalistes dont tous les contenus sont d’une richesse sans pareille, dévoile un délire permanent, offrant une identité à une ville dont la stabilité ne dépend que de ses extravagances. Cet immense paradoxe cache derrière chaque porte un environnement abritant les combinaisons les plus folles. Devant ces visions surréalistes, nous ne sommes plus sur terre, mais dans un monde régit par les énormités d’une cité débridée n’ayant aucune conscience de ses débordements.La machinerie romaine s’exprime dans une exubérance insensée faite de rondeurs, de graisses, d’œillades et de mots orduriers, exécutés à plein régime sur des sites appropriés.Par ses ingrédients les plus disparates cette cour des miracles respire le bonheur dans une liberté de penser hallucinatoire à l’image d’un spectacle permanent s'exprimant dans une désordre festif continuel.Que ce soit dans les restaurants, les salles de quartiers ou les appartements surchargés, la ville sainte en surabondance explose de luminosité bestiale dans une promiscuité quêtant une identité entre sexe et religion.Du fascisme au mouvement hippy, Rome extériorise ses senteurs les plus absolues dans un catalogue de comportements représentatifs d’une douce démence nécessaire à une communication de groupe.Un chef d’œuvre sur l’être humain et ses contenants les plus fous.