Oeuvre essentielle dans la filmographie de Joseph L. Mankiewicz qui obtint une dizaine d'oscars dont ceux de la de la meilleure mise en scène et du meilleur scénario (pour ce film). Les compositions de Bette Davis et d'Anne Baxter restent inoubliables.
Mièvre et sirupeux, plein de lourds clichés pseudo-romantiques genre carte-postale de série, un film aguicheur, s'enlisant dans les habituels "imageries" du genre.
Le mélodrame et l'humour marseillais dans toute leur splendeur et leur faste cinématographiques nous valut un film incontournable, devenu avec le temps, un solide et indécrochable succès mondial. Il est bien sûr hautement conseillé de voir l'ensemble de la fameuse trilogie méridionale, et dans l'ordre.
Chouette petit polar yankee, confus à souhait, avec un scénario à dormir/mourir debout, écrit semble-t-il au jour le jour, par un Chandler copieusement imbibé de whisky. Peu importe, on adhère et on trinque de bon coeur.
Une excellente oeuvre de réflexion sur la lutte quotidienne de quelques représentants de la classe ouvrière face au puissant pouvoir du patronat. Du travail de professionnel, solide et réussi et des acteurs performants.
Excellent film fantastique mené de mains de maître par un génial metteur en scène d'origine canadienne dont les réalisations quelquefois irritantes, jamais décevantes, méritent une nouvelle approche. Il serait grand temps de projeter à nouveau une intégrale "David Cronenberg" dont les premières œuvres restent confidentielles.
Sur le milieu médical, entre classique humour "carabin" et navrants stéréotypes, une oeuvre cinématographique sans aucun intérêt ni délire quelconque, qui contient quelques rares scènes pouvant, peut-être, nous arracher un maigre sourire.
Film moyen, d'une facture honnête qui souffre surtout d'être le remake de l'incomparable chef-d'oeuvre du grand Josef von Sternberg. Peut se voir pour retrouver la pétulance, le charme et la jeunesse de Brigitte Bardot.
Un film policier aux nombreux rebondissements, habilement construit sur le mode du "procès". Mais la profondeur dramatique fait défaut comparé à d'autres oeuvres du même genre.
Une étonnante prestation de Melina Mercouri fort à l'aise dans son rôle tonitruant, pour un film réjouissant, alerte et d'un constant divertissement bienvenu.
Ce petit polar de série B est passé complètement inaperçu lors de sa brève sortie dans l'hexagone. Pourtant, sa réalisation nerveuse et son interprétation de qualité auraient dû inciter l'improbable distributeur (Alpha-France, spécialisé dans les films pornographiques) à un peu plus de jugeote et de pertinence, dans le circuit d'exploitation, souvent limité aux seules salles secondaires. De plus, Chuck Connors est vraiment remarquable dans son interprétation maladive d'une personnage dramatiquement déterminé et hautement borderline.
Un film d'une médiocrité affligeante avec son stupide clinquant policé d'une technologie omniprésente, ses décors futuristes transpirant l'artificiel des studios et une intrigue digne des plus "mortels" feuilleton de science-fiction télévisuelle. On peut se demander dans quelle galère spatiale et pour quelles obscures raisons (peut-être simplement financières ?) des acteurs jadis plus inspirés, se sont ainsi égarés.
Un film de la période de "démocratisation" des structures sociales du Japon qui reste une excellente oeuvre féministe évitant les écueils du mélodrame larmoyant.
De l'argent jeté par les fenêtres, une production navrante, au bord de l'infantilisme et de la débilité, de l'esbroufe, encore de l'esbroufe qu'on ose appeler cinéma.
Mélo-trémolo par excellence qui fit couler les larmes de milliers de spectateurs. C'est une oeuvre significative d'un certain cinéma populaire de l'entre-deux-guerres.
Comédie allemande fort sympathique dont le déroulement est parsemé de gags inédits, de situations cocasses qui ne laissent absolument pas indifférents le spectateur. Un simple et bienvenu moment de détente sans prétention.
Mais la recette commence à être usée et le rire de plus en plus espacé et lointain. Hélas, la série n'est pas encore close, et Jean Girault va récidiver avec opiniâtreté, obstination et médiocrité, dans un succès commercial qui ira en s'amenuisant.
Une histoire impossible à prendre au sérieux et qui de ce fait, atteint parfois son but de "loufoquerie", absurde, folâtre, et parfaitement échevelé. Cinématographiquement, bien sûr, c'est à peine mineur, voire placidement nul.
Entre symbolisme et magie, poésie et rites ancestraux, un film étonnant, fort envoûtant qui peut laisser perplexe, regardé à travers le raisonnement cartésien d'une mentalité et d'une perception occidentales.
Un petit polar "wallacien" fort bien ficelé qui nous permet de revoir Klaus Kinski dans un de ses nombreux rôles de cinquième série et un étonnant Christopher Lee, en Asiatique (dé)bridé, aux remarques sentencieuses, d'une proverbiale sagesse chinoise.
A la recherche du sensationnel, parsemé de pseudos informations inédites ou insolites, nos braves reporters -qui font preuve d'un narcissisme confondant- nous racontent leurs exploits et les dures, mais oh! combien gratifiantes contraintes de de leur métier. Un mélange mal(adroit?) de faux et de vrai qui sonne racoleur.
De l'excellent cinéma fantastique, un peu à l'esbroufe, qui dénote un indéniable talent d'auteur, difficilement identifiable dans les premières réalisations du metteur en scène. Peut-être tout de même une légère surabondance d'effets-chocs.
Adaptation d'une comédie anglaise de boulevard ayant connu le succès. Loin de restituer le comique de la pièce, la vulgarité et le cabotinage des comédiens n'ont rien à voir avec l'humour d'origine. L'absence totale de finesse rend ce film fort ennuyeux.
Du grand spectacle à la française où l'action prédomine, sans grandes nuances psychologiques ni réelle envergure cinématographique. Du déjà vu d'une honnête facture dans le genre qui s'oublie très vite.
Le constat sur la faiblesse de la justice est destiné à un large public et a pour but de le rassurer en défendant la bonne cause. Pas vraiment de quoi crier au chef-d'oeuvre pour cette production mineure et conventionnelle où seul Pierre Brasseur émerge.
Une distraction assez médiocre qui s'enfonce dans un comique téléguidé sans aucune originalité, ni dans l'humour, ni dans le jeu stéréotypé des principaux acteurs.
Divertissement bon enfant, sans aucune vulgarité, ni aucun génie non plus. Très moyen en général, avec quelques rares moments d'hilarité spontanée. Il est vrai que la présence de Michel Serrault suffit à elle seule pour rehausser le niveau de l'ensemble.