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LES GENS DE DUBLIN-1987-
Nationalité : États-Unis
Titre VO : The dead
Durée : 1h25
Date de sortie en France : 13/01/1988
Theme
Réalisation : John HUSTON
Scénario : Tony HUSTON
Inspiration : D'après la nouvelle éponyme de James JOYCE
Prise de vues : Fred MURPHY
Musique : Alex NORTH
Distributeur : AMLF
Visa d'exp. : 67343
Résumé
Une soirée d'Epiphanie, le 6 janvier 1904 à Dublin sous la neige. Kate et Julia Morkan, ainsi que leur jeune nièce Mary Jane, organisent leur traditionnelle réception de début d'année pour leurs parents et leurs amis. Se retrouvent ici Freddy Malins, sympathique noceur éthylique, sa mère, l'affable ténor Bartell d'Arcy, Molly Ivors, la passionnara de la cause irlandaise, quelques élèves de la classe de piano et le couple Gabriel/Gretta Conroy pour qui la nuit va se terminer sur une douloureuse et mélancolique confession.
Critiques et Commentaires
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 19/20
Finesse, intelligence et sensibilité. Superbe !
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Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
Dernier film réalisé avant sa mort par John Huston, conscient de l'imminence de son départ, "les Gens de Dublin" est une oeuvre délicate, forte et sereine, belle dès les premières images et dont la douce mais profonde tourmente n'apparaît qu'aux abords du dénouement. Ce film bouleversant vient en apporter une nouvelle confirmation : la disparition de John Huston laissera un vide immense.
Note : 17/20
Découvert en v.o. dvd décembre 2007. Le long commentaire de Michel Ciment en prime est précieux : ainsi, John Huston octogénaire très malade, tournait avec tuyaux et oxygène sur le plateau, rien d'étonnant que tout, ou presque, se soit déroulé dans cette grande maison ! D'emblée, l'histoire (librement adaptée d'un roman irlandais) pourrait rebuter : entrons dans un intérieur de la bonne société irlandaise de 1904 où une petite communauté a l'habitude de se retrouver chaque début d'année. Présentations très "soft" ambiance presque piano-bar de ce temps-là... politesses, petites gênes vite réprimées par l'humour mais avec une pointe d'agacement... Quelques retardataires, vite, la principale maîtresse des lieux demande un peu d'animation en attendant que l'oie rôtisse : un couple danse parmi d'autres en causant fort comme s'ils étaient seuls, un poème est déclamé, une chansonnette amène l'émotion, tandis que la caméra serpente dans l'escalier jusqu'aux manteaux à l'étage, station sur les bibelots de ces dames, pas un gramme de poussière... Redescendons à table, où les conversations deviennent de plus en plus animées, parfois piquantes... C'est déjà l'heure de flamber le pudding, avec un dernier petit verre... Fort bien, que va t-il pouvoir arriver de plus croustillant puisque tous ces braves gens sont sur le perron à prendre congé ? Que fait Gretta (Angelica Huston) en statue sur les marches alors que son mari l'attend ?... Il m'a fallu visionner deux fois pour réaliser que le chant venait bien de l'étage... Pour terminer, une petite balade en calèche vers l'hôtel, magnifiques images de ce cheval longeant la rivière dans la nuit après la neige (que de patience ce cinéaste demande !)... Huis-clos sur deux solitudes face à face, la minute de vérité.