Critique(s)/Commentaire(s) de Jean-Claude (Administrateur Cinefiches)

Voir ses 45 films notés

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  • CHILI CON CARNE (1999)
    Note : 11/20
    C'est gentillet et convenu à souhait. Dans le genre tribu communautaire, autant revoir le chef-d'œuvre de Frank Capra : "Vous ne l'emporterez pas avec vous" (1938).
  • L'HOMME AUX LUNETTES D'ÉCAILLE (1948)
    Note : 13/20
    Un scénario qui rappelle un peu trop "Hantise" de George Cukor, mais la réalisation de Douglas Sirk parvient à faire oublier ce sentiment de déjà vu, même s'il n'atteint pas encore ici au lyrisme de certaines de ses œuvres ultérieures.
  • L'ILE DU DIABLE (1996)
    Note : 9/20
    Nouvelle déception fort pénible venant d'un cinéaste qui nous avait jadis tellement séduit, et qui dans ce film sans âme et sans talent, tente de nous refaire "Affreux, sales et méchants" (Scola) version islandaise, dans une tonalité et un talent bien moindre.
  • CAREFUL (1992)
    Note : 18/20
    Impressionnant hommage au cinéma muet par un jeune réalisateur canadien à l'humour et au sens esthétique fort personnels qui déstructurent avec génie la thématique et le style des "Heimatsfilme" allemands ou autrichiens.
  • WALLACE ET GROMIT (1994)
    Note : 15/20
    Quelques véritables morceaux d'anthologie et un humour dévastateur.
  • GOUVERNEUR MALGRE LUI (1940)
    Note : 13/20
    Œuvre fort pessimiste qui est un peu le pendant sombre d'un film de Frank Capra.
  • DANS UNE ÎLE AVEC VOUS (1948)
    Le prolifique metteur en scène Richard Thorpe et son évidente maîtrise des rouages de la comédie musicale, pour un film proche du classique "Bal des sirènes".
  • LES NUITS DE CHICAGO (1927)
    Note : 19/20
    Jeu de dames... Epoustouflant chef-d'œuvre dramatique, souvent considéré par certains exégètes du 7e Art, comme l'embryon du "film noir américain" qui obtint un conséquent succès public, malgré les craintes et les atermoiements de la Paramount, pariant sur un échec commercial (au point que Ben Hecht, à l'origine de l'histoire, avait demandé que son nom soit retiré du générique) magnifié par une sidérante interprétation de George Bancroft, entre composition magistrale d'un personnage monstrueusement exubérant et constante présence scénique virtuose, prouesse qu'il renouvellera, une année plus tard, dans "Les damnés de l'océan" du même réalisateur, avec son étonnant rôle d'un "chauffeur" de paquebot en bordée amoureuse.
  • LE PETIT FUGITIF (1953)
    Note : 16/20
    Une date dans l'histoire du cinéma, de par son efficace réalisation aux antipodes des normes habituelles de la production hollywoodienne, de par ses ingénieuses techniques de tournage innovantes pour l'époque (petite équipe, caméra tenue à la main) de par sa bienheureuse immersion quasi documentaire dans l'environnement social, rappelant les meilleures heures du cinéma néo-réaliste italien ou les pertinentes réalisations suédoises d'un enchanteur Arne Sucksdorff sans oublier son impulsion décisive et son influence radicale vers l'émergence du cinéma indépendant américain.
  • PACIFIC 231 (1949)
    Note : 17/20
    Rarement adéquation entre musique et images fut aussi réussie sur un écran de cinéma, hormis dans quelques rares dessins animés américains. Le rythme de plus en plus soutenue du morceau de musique épouse parfaitement la prise de vitesse du train en accompagnant, dans une exceptionnelle complémentarité fort efficace, l'incessant staccato des rails, si facilement reconnaissable. Pour voir le court métrage.
  • THE TWO JAKES (1990)
    Note : 14/20
    Complexe et tortueux à souhait, mais qui n'arrive pas à égaler le superbe "Chinatown" auquel la prestation de Jack Nicholson nous fait penser.
  • CHAUDS LES MILLIONS (1968)
    Note : 11/20
    Une réalisation fort poussive qui aurait pu devenir une jouissive comédie d'humour et d'humeur, dans les focales d'un Mackendrick ou d'un Hamer mais qui ici, ne se soutient que par les sympathiques prestations d'acteurs (déjà) confirmés comme Peter Ustinov, Maggie Smith ou Karl Malden, égaux à eux-mêmes.
  • TOMBES DU CIEL (1990)
    Note : 15/20
    Une bienheureuse et radicale œuvre ibérico-péruvienne, d'une étonnante et cinglante noirceur assumée, revendiquée, rappelant avec bonheur et horreur la profonde misère existentielle et psychologique de certains inoubliables personnages bunueliens ou de quelques monstrueuses épaves d'un inspiré et grinçant Arturo Ripstein en filigrane et en récurrence d'une singulière Amérique Latine laissée pour compte, aux mortifères et endémiques questionnements existentiels.
  • LE TOMBEAU HINDOU (1958)
    Note : 13/20
    Avant-dernier film de Fritz Lang, qui fut souvent considéré comme une erreur cinématographique. Il est vrai que la version muette reste exceptionnelle.
  • L'AFFAIRE DE TRINIDAD (1952)
    Remake secondaire et laborieux du chef-d'œuvre de Charles Vidor
  • LE SEUL TEMOIN (1990)
    Note : 13/20
    Sans égaler "L'énigme du Chicago-Express", le film ne manque pas d'intérêt.
  • FLEURS DE PAPIER (1959)
    Note : 18/20
    Premier film hindi tourné en cinémascope, ce splendide et déchirant mélodrame, fortement teinté de notations anecdotiques, autobiographiques, reste une référence incontournable avec l'œuvre précédente du réalisateur, d'une certaine perfection cinématographique, par l'intuitif et subtil agencement d'une dramaturgie individuelle confrontée à un environnement négatif voire hostile parfaitement mis en évidence dans cette étonnante maîtrise du filmage des groupes, de la foule, de l'entourage et par l'utilisation antithétique de gros plans à longues focales accentuant la solitude, la perdition et l'anéantissement de l'individu face à l'hostilité et la répudiation. Un vrai bonheur de revoir cette mémorable production faussement bollywoodienne, grâce au précieux Festival International du Film d'Amiens dont ce fut la 34 édition et qui, cerise sur le halwa (gâteau de semoule indien) offrait une intégrale des films du divin cinéaste.
  • LE SICILIEN (1986)
    Note : 10/20
    Œuvre plutôt décevante, sans aucun souffle épique, venant d'un cinéaste d'ordinaire mieux inspiré, avec un Christophe Lambert comme souvent insignifiant, inexistant. Autant voir ou revoir le superbe film "Salvatore Giuliano" de Francesco Rosi.
  • TOUT POUR REUSSIR (1990)
    Note : 7/20
    Vous prenez quelques miettes du tendre film de Frank Borzage "Ceux de la zone", vous reprenez l'essence débridée et folle de "Vous ne l'emporterez pas avec vous" merveilleuse œuvre de Frank Capra, réactualisez avec un zeste de "Wall Street" et quelques pépins de "Hair" réactualisé aux années 90, secouez la mixture, et vous avez l'insupportable conglomérat "boormanien" qui a tout pour ne pas réussir. Une immense et persistante déception après l'excellent "Hope and Glory".
  • FRISSONS D'OUTRE-TOMBE (1973)
    Note : 8/20
    Construit à la manière du chef-d'œuvre "Au cœur de la nuit". Un film décevant !
  • LE GÉNIE DU MAL (1958)
    Note : 15/20
    D'après un fait divers authentique et dramatique dont s'était déjà inspiré indirectement le grand Alfred Hitchcock dix années auparavant.
  • SI BEMOL ET FA DIÈSE (1948)
    Note : 11/20
    Pour notre part, nous préférons de loin la superbe version réalisée en 1941 par le même metteur en scène, avec Barbara Stanwyck et Gary Cooper !
  • J'AIME, TU AIMES (1980)
    Note : 14/20
    Evitant les écueils d'une grinçante noirceur systématique qui auraient pu nous amener à une version slovaque d'un classique transalpin, Dusan Hanak se penche plutôt avec aménité et lucidité sur des êtres humains en quête de proximité affective qui malgré leurs faiblesses et leurs déconvenues rédhibitoires, restent affables et dignes, au-delà des vicissitudes d'un quotidien slovaque médiocre, vision inacceptable pour une république socialiste qui prône l'homme fort, le travailleur enthousiaste et la réussite étatique, censurant cette œuvre souvent drôle, insidieusement démobilisatrice, durant huit longues années.
  • LE DECALOGUE (1988)
    Note : 17/20
    Un événement cinématographique ! (voir le détail de chaque histoire sur fiche individuelle)
  • L'HOMME QUI VOULAIT SAVOIR (1988)
    Note : 15/20
    Un conséquent succès public et médiatique, mais aussi et d'abord littéraire, qui incita - à tort - le metteur en scène batave (d'origine française), George Sluizer, d'en faire un remake aux Etats-Unis en 1993, pour une œuvre somme toute prenante à souhait, avec un Bernard-Pierre Donnadieu toujours excellent dans son étonnante interprétation, froide et lucide, d'un hallucinant psychopathe pervers et démoniaque.
  • JE T'AIME, JE T'AIME (1968)
    Note : 14/20
    Sur un thème identique, nos préférences vont à "La jetée" de Chris Marker.
  • BLOW OUT (1981)
    Note : 16/20
    Un "remake" sonore du film d'Antonioni "Blow-up" qui reste un superbe polar.
  • PROPRIETE PRIVEE (1959)
    Note : 16/20
    Premier long métrage d'un réalisateur peu prolifique (quatre films dans sa carrière) qui s'avère d'emblée une réussite, de part le climat équivoque et sensuel distillé durant l'ensemble de la projection et l'étonnante interprétation de Warren Oates et Corey Allen qui font songer à deux autres pervers, cette fois-là dans une production britannique.
  • FAUT PAS EN FAIRE UN DRAME (1983)
    Remake poussif du superbe film de Preston Sturges dont il porte quelquefois abusivement le titre, cette œuvre honorable, proche du vaudeville et des caractéristiques du cabaret ne comporte que quelques rares scènes dignes d'être retenues. Faut pas en faire un drame.
  • HARLEQUIN (1980)
    Note : 15/20
    Une œuvre fort étrange, impalpable et irréelle qui rappelle un peu, par son personnage "révélateur", l'incomparable "Théorème" de Pier Paolo Pasolini, seule comparaison admissible en l'occurrence.
  • ARIANE (1957)
    Note : 18/20
    Bienheureux remake d'une œuvre tournée dans les années trente par Paul Czinner, en trois versions différentes (allemande, anglaise et française), ce petit chef-d'œuvre d'humour et de finesse, proche des suaves comédies d'un Lubitsch inspiré, enchante et ravit par la subtile dramaturgie amorale de notre couple hors normes, les nombreuses annotations humoristiques et discrètes sur le sentiment amoureux, la jalousie et les aléas de la séduction, avec en prime un trio d'acteurs exceptionnels (Cooper/Hepburn/Chevalier), l'étonnant John Mac Giver en mari trompé et un impossible quatuor tzigane.
  • LE PORT DE L'ANGOISSE (1945)
    Note : 17/20
    Avec son couple mythique, un incontournable classique du Septième Art.
  • LA MAISON DES DAMNES (1972)
    Note : 14/20
    Un agréable petit film fantastique qui rappelle en mode mineur le fameux chef-d'œuvre inoubliable du réalisateur Robert Wise, "La maison du diable".
  • CHIMERE (1988)
    Note : 10/20
    Qui a vu l'étonnant et percutant premier film de la réalisatrice "Noir et blanc" sera extrêmement déçu par cette banale rature, d'une incroyable platitude.
  • PHANTASM 2 (1988)
    Note : 14/20
    Une œuvre sombre, inclassable, au climat constamment malsain.
  • LILIOM (1934)
    Note : 16/20
    Une œuvre charnière dans l'éclectique et fort impressionnante filmographie de Fritz Lang, tournée en France, entre son départ préventif de l'Allemagne pré-nazie et son installation définitive aux Etats-Unis qui met en scène une célèbre pièce hongroise de Ferenc Molnar, maintes fois adaptée au cinéma et au théâtre qui dénote, outre quelques évidentes préoccupations sociales, une im(pertinente) satire d'une bureaucratie velléitaire et tatillonne, supportée par un étonnant Charles Boyer, avec sa tonitruante gouaille légendaire, lui aussi futur transfuge vers les States. Entre rêves et réalité, naïveté et poésie, une réalisation de qualité, à mettre en parallèle avec le puissant chef-d'œuvre de Frank Borzage qui de loin à ravi notre préférence. 
  • PIÈGE MORTEL (1982)
    Note : 16/20
    Une excellente œuvre un peu grand-guignolesque qui n'atteint pas la qualité du film de Joseph L. Mankiewicz "Le limier" sur une thématique identique.
  • LE RAYON VERT (1986)
    Note : 16/20
    Eric Rohmer au zénith de sa maturité cinématographique, loin de ses indispensables, mais parfois pesantes tergiversations morales des années 1970.
  • LE RECIDIVISTE (1978)
  • BOULEVARD DU RHUM (1971)
    Note : 10/20
    Cornelius Von Zeelinga alias Lino Ventura et Linda Larue alias Brigitte Bardot, semblent s'amuser comme des petits fous dans cette pseudo superproduction italo-franco-ibérique, parfois sympathique, souvent lourde, dans un film prometteur mais raté, se voulant un sincère hommage au cinématographe. Mais autant voir ou revoir "La rose pourpre du Caire" de l'étonnant Woody Allen dont l'incontournable film illustre bien plus brillamment la passion du Septième Art et l'amour romantique.
  • OUBLIE-MOI MANDOLINE (1975)
    Note : 11/20
    Une légère mais constante déception ! Autant revoir sur la même thématique, le frétillant film de Jean-Pierre Mocky : "La bourse et la vie".
  • LA DIXIEME VICTIME (1965)
    Note : 12/20
    Un "Prix du danger" fort satirique, un peu kitsch qui mérite notre curiosité.
  • HAUTE PEGRE (1932)
    Note : 20/20
    Une petite merveille de la comédie américaine qui côtoie sans cesse le sublime, la perfection, le ravissement, qui reste pour nous, malgré une catastrophique introduction dans une lourde et détestable pénombre surnuméraire, parmi les meilleurs films de l'histoire du cinéma. En effet, rarement la finesse des dialogues, le jeu succulent des principaux personnages et la délicate subtilité de l'intrigue ne se seront combinés avec autant de spirituelle symbiose complice, pour le plus grand bonheur du spectateur.
  • BILLY-ZE-KICK (1985)
    On ne recrée pas tous les jours, le charme, l'arrogance et l'intelligence du fameux film "Zazie dans le métro", les personnages manquant ici d'épaisseur et de pétulance.
  • ENEMY (1985)
    Note : 8/20
    Fastidieux, prétentieux, manichéen, ennuyeux et lourd comme un engin spatial. Autant revoir sur le même thème, l'étonnant "Duel dans le Pacifique".
  • LE BON ROI DAGOBERT (1963)
    Œuvre sans aucun intérêt, nulle et méprisable qui tente de refaire le coup de "François 1er" (un film bien plus sympathique et plus drôle). Dommage pour Fernandel !
  • L'INVASION VIENT DE MARS (1985)
    Note : 11/20
    Une intrigante réalisation somme toute bien prenante, qui souffre un peu du manque de poésie que la première version commise par William Caméron Menzies (1953) n'était absolument pas dépourvue.
  • L'INVISIBLE MEURTRIER (1945)
    Note : 17/20
    Une atmosphère hautement oppressante, une constante inquiétude dans chaque séquence font de ce film qui rappelle "Hantise" -1944- .Un somptueux film noir.
  • KLUTE (1971)
    Note : 12/20
    Enquête, filatures, confession et psychanalyse tambourinent à la porte de ce film policier légèrement décevant, qui malgré une potentialité d'action insoupçonnée, n'arrive jamais à prendre sa vitesse de croisière (trop lent et trop long) ni de la hauteur ou de la distance (trop artificiel et dénouement attendu). Heureusement Pakula nous réserve la surprise, trois ans plus tard d'un fulgurant chef-d'œuvre politique.
  • HEUREUX QUI COMME ULYSSE (1969)
    Note : 12/20
    Ultime film de Fernandel, avant sa grande culbute dans l'au-delà des grands comiques où l'émotion est toujours présente, poignante dans ce long périple à travers la Provence, de l'homme et de son affable "compagnon". Une sympathique filiation entre "Ulysse" et "La vache et le prisonnier" (1959) réalisé par Henri Verneuil.