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Nationalités :
Pérou159 / Espagne55
Titre VO : Caidos del cielo
Durée : 2h00
Date de sortie en France : 20/03/1991
Distributeur : K Films
Visa d'exp. : 72919
Résumé
... Parce qu'ils ne savent pas ce qu'ils font !
Trois histoires miteuses et sinistres, aux confins de l'absurde et de la stupidité, qui véhiculent toute la misère du monde, entre calamiteux égoïsme, incompréhension relationnelle et macabre obsession individuelle.
1) Un vieux couple de rentiers, Don Lizardo et son épouse Dona Jesusita, ne songe qu'à se faire ériger le plus grand et le plus clinquant mausolée du cimetière, pour loger à l'avenir de leur décès, leur frime et leurs vieux os. Cette funèbre et funéraire idée fixe va les mener tranquillement à la ruine, victimes toutes désignées pour maints entrepreneurs véreux et autres rapiats de tous bords.
2) L'acariâtre et aveugle Mechita, ancienne gouvernante du fils de notre funeste tandem, mort prématurément, s'est vue offrir en cadeau par ces derniers, un imposant et encombrant cochon qu'elle compte engraisser afin de le revendre et se payer ainsi une opération chirurgicale pour retrouver peut-être la vue. Ces deux petits-fils, quitte à s'abîmer définitivement la santé, devront emmener chaque jour le vorace omnivore sur un immense dépôt d'ordures pour le rassasier et l'engraisser à l'œil et à la couenne.
3) Humberto Sanchez, lourdement défiguré par un stupide accident de voiture, est un fringant animateur d'une radio péruvienne, dont l'optimisme et la compassion requinquent toutes les âmes en peine et en écoute. Son perpétuel dévouement aux autres le fait sauver une suicidaire jeune fille, candidate au saut de l'ange, au bord d'une conséquente falaise. Et tout naturellement, cette dernière est accueillie dans son solitaire petit chez-soi. Tout se complique lorsque notre altruiste bonhomme se sent des attirances pour la séduisante demoiselle, fort rétive à toute approche trop affective.
Critique
Critique de
Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 15/20
Une bienheureuse et radicale œuvre ibérico-péruvienne, d'une étonnante et cinglante noirceur assumée, revendiquée, rappelant avec bonheur et horreur la profonde misère existentielle et psychologique de certains inoubliables personnages bunueliens ou de quelques monstrueuses épaves d'un inspiré et grinçant
Arturo Ripstein en filigrane et en récurrence d'une singulière Amérique Latine laissée pour compte, aux mortifères et endémiques questionnements existentiels.