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LE RAYON VERT-1986-
Nationalité : France
Durée : 1h30
Date de sortie en France : 03/09/1986
Réalisation : Eric ROHMER
Scénario : Eric ROHMER
Prise de vues : Sophie MAINTIGNEUX
Musique : Jean-Louis VALERO
Nota
- Marie Rivière et les autres interprètes ont collaboré aux dialogues du film
- Cinquième film de la série des "Comédies et Proverbes" .....
Proverbe : "Ah ! Que le temps vienne / Où les coeurs s'éprennent" (Rimbaud)
Distributeur : AAA
Visa d'exp. : 59572
Résumé
Delphine a le mal de vivre, la peur d'aimer, l'exigence d'exister. Une rupture avec Jean-Pierre, une lassitude du quotidien, une nonchalance existentielle et dépressive la rendent morose, chagrine, perturbée. Errances dans Paris, à Cherbourg, à Biarritz entre copains et méfiance, inerties et incertitudes. Saint-Jean-De-Luz et le "Rayon Vert" de Jules Verne concrétisé lors d'un coucher de soleil, lui redonneront l'envie de (se) vivre.
Critiques et Commentaires
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 16/20
Eric Rohmer au zénith de sa maturité cinématographique, loin de ses indispensables, mais parfois pesantes tergiversations morales des années 1970.
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Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
inconnu(e)
Je suis tout à fait d'accord avec Spectre. Anne-Marie Rivière est bouleversante et tous les acteurs sont très justes. Un film très émouvant, proche de la vie, des gens, où tout le monde peut se retrouver, mais sans complaisance. Les films de Rohmer sont pour moi des révélateurs de l'âme humaine avec ses hésitations, ses élans, ses espoirs, ses travers et parfois sa grandeur.
Un des meilleurs Rohmer. Anne Marie Rivière est étonnante, elle allait d'ailleurs être réutilisée par le maestro dans "Quatre aventures de Reinette et Mirabelle". Je trouve d'ailleurs scandaleux que cette actrice n'ait pas été nominée pour la nuit des Césars. Pas assez commercial, sans doute... Ce film est un petit chef-d'oeuvre rohmérien qu'il faut voir absolument, si on aime le cinéma et si on n'est pas trop intoxiqué par les « batmaneries » et autres « stalloneries ».
Ce n'est pas un film, c'est une thérapie ! Et il est vraiment gênant d'assister à un déballage aussi lamentable de vie dérisoire et mièvre. Les dialogues sont à la mesure du projet, d'une platitude affligeante. Le sommet est atteint lors de la scène du repas à Cherbourg, ou la navrante Delphine "explique" à ses amphitryons qu'elle "ne mange pas de viande" et que ceux-ci s'en étonnent comme s'ils entendaient parler de la chose pour la première fois de leur existence (le concept de végétérianisme passe complètement à l'as dans cette conversation prétendument "réaliste", sinon "vériste") et l'on finit sur une déclaration ahurissante de Delphine, expliquant le plus sérieusement du monde qu'elle "ne pourrait pas non plus manger de fleurs" !!! On croit rêver... Après ce sommet de surréalisme, on continue cahin-caha jusqu'à la fin, tout aussi chétive, où Delphine et son compagnon (enfin trouvé) découvre le rayon vert. Du romantisme naif et dérisoire. (Meilleur moment du film : la scène de la discussion entre les quatre copines, où Delphine, acculée et meurtrie, essaie pathétiquement d'éviter de dire les choses tel qu'elles sont. ).