Critique(s)/Commentaire(s) de Jean-Claude (Administrateur Cinefiches)

Voir ses 49 films notés

Page 37 sur 332 (16566 critiques au total)

  • LA MEUTE (2010)
    Note : 9/20
    Jusqu'à ces dramatiques instants qu'impose cette brutale et incompréhensible séquestration, on est en droit de penser à un énième slasher, ni pire ni meilleur que l'habituelle production transalpine, cette fois-ci made in Belgium, dans la veine transfusée de "Calvaire" et de "Frontière(s)", rehaussé par quelques acteurs reconnus au box-office des incontournables seconds rôles et curiosités accessoires. Hélas, le pire reste à venir. Il s'avère que la vieille et son fiston (l'autostoppeur en question) saignent les imprudents quidams de passage, afin de faire ressortir des entrailles de la terre, qu'on arrose copieusement du sang des victimes, à chaque nouvelle pleine lune, les quatre de la famille, anciens mineurs morts sur leur crassier et qui reviennent ainsi épisodiquement à la vie. On a ainsi droit à quelques scènes inoubliables de grotesque et de ridicule qui méritent de figurer dans une anthologie de la médiocrité et de la stupidité scénaristiques, avec un évident final téléphoné que même un gamin demeuré aurait pu deviner. Au crédit du film, pour ne pas bazooker sur l'ambulance et ses transfusés, un filmage nocturne de qualité et un sens de l'image certain.
  • GRAZIA E NUMERI (1962)
    Note : 14/20
    Tranquille et pertinent constat ethnographique d'une triste aliénation !
  • LA CHAMBRE DES MORTS (2007)
    Note : 14/20
    Pour un premier long métrage, c'est plutôt une bonne surprise, voire une indéniable réussite, avec une Mélanie Laurent irréprochable dans un rôle fragile, tout en nuances et en temporisation, pour une réalisation de qualité, fort bien maîtrisée. Principal reproche qu'on pourrait faire à l'ensemble, souvent récurrent dans les premières oeuvres, la structure du film est bien trop dense, le synopsis trop chargé, frisant l'overdose scénaristique et flirtant avec certaines outrances surnuméraires.
  • BERLIN UNDEAD (2010)
    Note : 15/20
    Une bienheureuse surprise venue d'outre-Rhin, d'une rare intelligence filmique et d'une imparable cohérence scénaristique, à la fois efficace et sobre, à cent lieues des productions habituelles du genre qui s'enlisent dans l'esbroufe et la surenchère faciles. Et quel final époustouflant que ces dernières retrouvailles, gothiques et romantiques, entre Gabi et Michael, tous deux contaminés, alors même qu'un jeune couple tente de fuir au petit matin, en barque, sur la Spree étonnamment calme et sereine.
  • IL CULTO DELLE PIETRE (1967)
    Note : 15/20
    Croyance magique et pauvreté endémique sont bien les deux mamelles de l'abêtissement humain, sur fond de religion exacerbée ou dévoyée.
  • L'HEURE ZÉRO (2007)
    Note : 14/20
    Avec un début plutôt fastidieux sous forme de prologue lourdement inutile, le film prend lentement son rythme de croisière, avec une succulente Danielle Darrieux en vieille dame opiomane, un bienvenu François Morel en pandore opiniâtre et décontracté et un excellent Melvil Poupaud, impeccable et sournois à souhait. Reste hélas la catastrophique interprétation de l'insupportable Laura Smet au gonflant jeu hystérique, d'une confondante médiocrité globale et survitaminée.
  • LA PETITE CHAMBRE (2010)
    Note : 14/20
    Même si une grande partie de l'intrigue reste largement prévisible, on se retrouve devant une helvétique petite comédie dramatique fort touchante et plaisante, avec des acteurs parfaitement investis dans leurs rôles respectifs, qui fonctionne avec la perfection et la sagesse d'une authentique et précieuse montre suisse.
  • NASCITA DI UN CULTO (1968)
    Note : 15/20
    Parmi les quelques âmes en peine et les nombreux fêlés du ciboulot, Dieu reconnaîtra les siens, surtout au moment de la quête.
  • L'OEIL DU MAL (2008)
    Note : 13/20
    Sur une thématique intéressante et joliment paranoïaque, d'un puissant ordinateur qui se révolte contre les décideurs politiques pour avoir enfreint certaines règles morales, une oeuvre ubuesque et dégingandée, terriblement efficace, malgré l'invraisemblance comportementale et situationnelle de nos deux principaux protagonistes et un stupide et obligé happy end de piètre et de mièvre figure.
  • SIMON WERNER A DISPARU... (2010)
    Note : 11/20
    Construit sur le principe du "film choral", selon lequel un même événement est décrit à chaque fois sous un nouvel éclairage, une autre perception, ce premier long métrage avait tout pour plaire dans son arborescence cinématographique. Pourtant, l'ensemble transpire la série télévisée, avec une besogneuse application et une pesante méticulosité, ersatz brillant et vain de certains stériles sitcoms du petit écran. Bien des tics et du toc, pour ce qui se présente comme un pétard mouillé ou frelaté, c'est selon.
  • LA FIERTÉ DE SA MÈRE (1923)
    Note : 12/20
    On retiendra surtout le gag du repas du cheval, en pleine avenue, au milieu d'une dense circulation et Stan en poupon ricaneur et sarcastique dans son large couffin !
  • LES KRUMBS SAUVENT NOEL (2006)
    Note : 9/20
    Même si l'ensemble est correctement filmé, les acteurs, enfants et adultes, bienvenus et sympathiques, on ne peut que déplorer un scénario d'une niaiserie extrême qui nous fache pour quelques temps avec la cinématographie danoise pour les jeunes spectateurs, souvent d'une inventivité plutôt remarquable.
  • LES MARINS (1953)
    Note : 11/20
    Fort bien documenté.
  • PAT ET PATACHON GENDARMES (1925)
    Note : 14/20
    Une nouvelle aventure du célèbre duo scandinave "Pat et Patachon" pour lesquels le réalisateur suédois Gustav Molander tente (avec succès) de renouveler le genre et le style de films habituellement interprétés par les deux comiques danois, dont les dernières prestations devenaient d'une relative banalité, sans innovation ni inspiration positives, sous la lourde férule de leur coutumier réalisateur, Lau Lauritzen.
  • FROZEN RIVER (2008)
    Note : 16/20
    Sans aucun pathos ornemental et superflu, avec des acteurs épatants de naturel, à l'opposé du pesant vedettariat des grands studios hollywoodiens, évitant avec brio tout moralisme accusateur et facile, Courtney Hunt nous livre une oeuvre étonnante de maîtrise et de pertinence, fort justement primé à maints festivals internationaux, qui dénote une exceptionnelle acuité du regard et du coeur.
  • RAMONA (1910)
    Note : 15/20
    Une splendide et méticuleuse restauration pour une oeuvre étonnante et positive par son message puissamment antiraciste et l'indéniable qualité de sa mise en scène, prouvant à nouveau la pertinence et l'excellence des moult réalisations d'un David Wark Griffith hautement exemplaire et fort éclectique dans les sujets abordés.
  • LE STADE BLANC (1928)
    Note : 15/20
    Edifiant documentaire sur les fameux Jeux Olympiques d'hiver de 1928 qui se déroulèrent essentiellement à St. Moritz, qui fut considéré longtemps comme définitivement perdu (jusqu'en 2011) et dont il ne subsistait plus qu'un maigre et parcellaire fragment à la Cinémathèque Suisse de Lausanne.
  • ÉVASION (1989)
    Note : 12/20
    En complément du long métrage réalisée par Yannick Bellon, la même année, "Les enfants du désordre" où la plupart des intervenants ont participé.
  • UN HOMME QUI CRIE (2010)
    Note : 15/20
    Après un prix mérité au festival de Venise en 2006 pour son long métrage précédent, Mahamat Saleh Haroun récidive en recevant une nouvelle distinction, cette-fois à Cannes, pour une oeuvre d'une douloureuse sincérité, sur un arrière fond identique (la guerre au Tchad) et une puissante mise en scène, efficace et précise, loin de l'esbroufe et de la cacophonie cinématographiques qui malmènent nos écrans.
  • VITESSE (1963)
    Note : 15/20
    Une séduisante fulgurance !
  • TOURISTES ? OH YES ! (2004)
    Note : 7/20
    C'est complètement foutraque, mais hélas aussi stupide et médiocrement filmé, joué, scénarisé. Et ce n'est pas en nous bassinant avec du hollandais, du chinois, de l'africain, du russe, de l'italien, de l'espagnol, de l'allemand, de l'asiatique, baragouinés à gosiers perdus, avec en prime une aphone agitée, que notre cher Mocky reviendra dans nos bonnes grâces. C'est même pas drôle, souvent lamentable, d'un pesant mauvais goût impardonnable et d'un intérêt cinématographique minuscule.
  • GRISOU (1923)
    Note : 17/20
    Un superbe mélodrame allemand, fort éloigné des penchants expressionnistes de l'époque, qui s'inscrit dans un solide ancrage naturaliste, proche du documentaire (scène de la douche des mineurs, de la salle des pendus, de l'extraction du charbon) commis par un réalisateur essentiel de la cinématographie du muet qui n'eut pas la même reconnaissance publique que certains autres cinéastes de la même période.
  • THE SECRET (2011)
    Note : 13/20
    Après son remarquable second film, ("Martyrs") qui avait secoué énergiquement le microcosme amorphe et consensuel de la critique bien pensante de l'époque, on attendait avec une curiosité certaine et une délectation anticipée la prochaine réalisation du jeune prodige, rallié en un rien de temps aux sirènes et aux subsides américaines. Toujours aussi manipulateur dans le maniement d'une intrigue en strates, avec son efficace twist à mi-parcours, Pascal Laugier déçoit pourtant en permanence, par l'inconsistance de certains personnages (comme la jeune fille muette) une fragilité scénaristique (l'enlèvement "théâtralisé" de David) et quelques inconsistances dans l'existence d'une véritable organisationpost-kidnapping, aux motivations discutables, non pas d'un point de vue éthique mais face aux évidentes facilités que propose l'adoption. En fait, une belle mécanique, aux bielles souvent grippées, avec quelques excellents moments de bravoure, qui ne présagent en rien d'un possible effondrement qualitatif du réalisateur dont nous attendons avec curiosité le prochain opus.
  • POURVU QUE ÇA TOMBE (1935)
    Note : 14/20
    Quatrième et dernière adaptation de la célèbre pièce de Charles T. Dazey, dans son ensemble fort bienvenue, avec un sympathique Will Rogers égal à lui-même (c'est-à-dire excellent) une bonne charretée de situations délicieusement humoristiques et en prime, quelques éblouissants numéros de claquettes de l'étonnant Bill Robinson, en employé de maison zélé et véloce, d'une époustouflante énergie.
  • SANG TSIGANE (1928)
    Note : 15/20
    Une brillante rareté slave, projetée au vingt-neuvième festival du film muet de Pordenone, en octobre 2010, avec au scénario et à la caméra le grand maître Mikhail Kalatozov, pour une oeuvre fort bien charpentée, de bon allant et parfaitement maîtrisée, avec en prime une étonnante et tonitruante double interprétation de Maria Shirai dont ce sera hélas l'ultime apparition sur un écran de cinéma.
  • ALLUVIONE (1950)
    Note : 15/20
    Des images souvent poétiques, malgré la gravité et l'ampleur de la catastrophe.
  • LES TROIS SINGES (2008)
    Note : 16/20
    S'accaparant avec brio et pertinence, les codes immuables et les situations typiques du mélodrame, thématique fort répandue dans la cinématographique turque, Nuri Bilge Ceylan déconstruit les schèmes stylistiques du genre, pour les réadapter à un réalisme plus structuré, à la manière d'un Fassbinder maîtrisant et oeuvrant sur les éléments d'un pathos maintenu mais distancié, lui permettant de circonscrire et de pointer avec force les notions de culpabilité, de mensonge et de pouvoir. Une oeuvre solide et dense, à tiroirs et en culs-de-sac, aux maritimes et nuageuses couleurs opiacées, flirtant avec le fantastique, ponctuée de troublantes interrogations et de labyrinthiques points de suspension qui nous laissent pensifs et rêveurs.
  • LES DÉMONS DE L'ESPRIT (1972)
    Note : 10/20
    Un scénario guère inspiré, une histoire des plus douteuses et des prises de vue sans réel intérêt, n'engage guère à des satisfactions et des éloges. Reste l'interprétation, toujours aussi solide de Patrick Magee (le comte) et de Michael Hordern (le prêtre) toujours aussi remarquables dans leurs prestations.
  • CAMIONISTI (1950)
    Note : 15/20
    Bienvenue plongée dans le quotidien d'une itinérante profession universelle, en hommage à ceux qui se déplacent inlassablement aux quatre coins cardinaux.
  • LA VIE FACILE (2005)
    Insipide, prétentieux et vaguement inutile, un court métrage quelconque dans lequel s'est égaré la beauté tranquille de Florence Bardin.
  • ÉVANGÉLINE (1929)
    Note : 15/20
    L'obsession amoureuse d'Evangeline pour Gabriel, considérée par beaucoup comme un des archétypes de l'éternelle quête passionnelle, au même titre que Roméo et Juliette, Eurydice et Orphée, Paul et Virginie, à travers les méandres du temps et l'abîme des séparations, et en dépit des vicissitudes et des aléas d'une existence incertaine et précaire, uniquement orientée vers une inlassable et fragile recherche de l'être aimé, perdu au loin, toujours absent, toujours désiré, attendu et rêvé, obstinément. Pour notre part, et malgré l'excellente interprétation de Dolorès del Rio, souveraine et magnifique, face à un partenaire plutôt effacé voire quelconque, on préfère de loin les remarquables séquences descriptives d'un microcosme villageois et sa suave peinture de quelques personnages du cru, hauts en couleur et en pétulance.
  • PORTATRICI DI PIETRE (1952)
    Note : 14/20
    Dans la veine des excellents films réalistes à connotations sociales et documentaires, une nouvelle contribution du metteur en scène transalpin Florestano Vancini, à la description d'une époque définitivement révolue.
  • DAS VERGESSENE VERBRECHEN (2003)
    Note : 12/20
    Si le persistant constat et la dénonciation répétée des crimes nazis et de l'holocauste restent toujours nécessaires, que ce soit verbalement, par écrit ou au cinéma, encore faut-il éviter d'accumuler tous les commodes et habituels stéréotypes inhérents à ce genre de dramaturgie, afin de se garder de lourdes facilités voyeuristes et tautologiques qui ne peuvent que desservir le noble propos.
  • EN MARCHE (1930)
    Note : 15/20
    Malgré la durée apparemment excessive de l'oeuvre, à laquelle il semble manquer quelques négligeables bouts de pellicule dans la dernière partie du film, on est loin de s'ennuyer dans cette superproduction japonaise qui coûta plusieurs billions de yens (montant actualisé à notre époque), et bénéficia d'une impressionnante et massive contribution technique et matérielle de l'armée impériale. Et paradoxalement, ce sont les scènes champêtres, sentimentales et quotidiennes qui dépassent en intérêt et en qualité les inévitables séquences guerrières, illustrant, entre autres, le retour de notre héros du dramatique champ de bataille, en side-car, à cheval, en chenillette, d'une manière faussement héroïque et lourdement outrancière.
  • TRE CANNE UN SOLDO (1954)
    Note : 13/20
    Etonnante activité désormais rejetée aux oubliettes du passé et de la modernité qui était pourtant souvent le seul revenu annuel de ces infortunés autochtones.
  • CHOKE (2008)
    Note : 15/20
    Une sympathique et fracassante énormité qui cultive brillamment un subtil mauvais goût avec opiniâtreté et jubilation, d'une parfaite cohérence dans sa logorrhée visuelle et scénaristique, souvent d'une large et cumulative incongruité bienvenue, sur fond de saine trivialité jouissive et régressive à la fois.
  • MIEL (2010)
    Note : 15/20
    Une oeuvre lente et lumineuse qui s'allonge et s'étire infiniment, comme l'immensité du temps de l'enfance, rappelant avec une certaine grâce, rare et tenace, l'imaginaire d'autres petiot(es), hispaniques cette fois-là, de "L'esprit de la ruche" en passant par "Cria cuervos", avec une extrême lucidité, un bonheur délicat et certain. Il est à noter que faisant partie d'une trilogie, avec pour les deux autres films du metteur en scène, des titres tout aussi lapidaires ("Oeuf" et "Lait"), cette réalisation tisse de subtiles interférences entre les différents personnages qu'on retrouvera à chaque fois, à diverses époques de leur sinueuse existence.
  • SOLLEONE (1954)
    Note : 12/20
    Précieux aperçu transalpin d'une incontournable activité économique et estivale, le temps des moissons reste un moment important du monde rural présent et passé.
  • ZIG-ZAG -LE JEU DE L'OIE- (1980)
    Note : 7/20
    Pour bien des réalisations du cinéaste Raul Ruiz, surtout en ce qui concerne les courts métrages, c'est souvent tout ou rien. C'est-à-dire, on y adhère d'office ou alors on décroche tès vite. C'est le cas pour cette production. Ce qui n'empêche que notre bonhomme reste un grand metteur en scène d'une féconde et prodigieuse imagination.
  • GIULI (1927)
    Note : 17/20
    Une oeuvre magnifique, bienheureuse programmation du festival du film muet de Pordenone (2010), tournée dans les splendides montagnes caucasiennes, avec un transcendant Mikhail Kalatozov au scénario et à la caméra, pour une histoire éternelle dans son inévitable et dramatique fatum final, qui se clôture avec la mort de l'amoureuse héroïne, abattue accidentellement par son vieux mari haineux et vengeur.
  • TEATRO MINIMO (1957)
    Note : 15/20
    Petites gens et grande passion, une admirable exemplarité dans l'anonymat du quotidien et des médias de ce que peut aussi être une véritable passion.
  • RELIGOLO (2008)
    Note : 14/20
    Même si le volubile Bill Maher coupe trop souvent éhontément la parole à ses interlocuteurs (au lieu de laisser au montage le soin de prolonger ou d'interrompre une interview) et que l'insert systématique de maints extraits de films, d'illustrations sonores et visuelles frise la surabondance éreintante et facile, on acquiesce à ce genre de production édifiante sur la bêtise et la fourberie de la nature humaine. A voir en parallèle avec le réjouissant et plus élaboré "Jesus Camp" de Heidi Ewing.
  • THE LOCKED DOOR (1929)
    Note : 15/20
    Même si l'oeuvre transpire, sans fard ni évitement, à mille lieues et dans tous les plans, l'adaptation d'une pièce de théâtre, on ne peut qu'être séduit par le jeu des principaux acteurs, soutenant par la qualité de leur interprétation, une subtile intrigue policière dont nous connaissons au départ, les tenants et les aboutissants, partageant avec complicité et crainte tous les dramatiques déboires de la pauvre héroïne.
  • JASON BOURNE : L'HERITAGE (2012)
    Note : 12/20
    Après un premier quart d'heure d'une incroyable lourdeur et d'une franche complexité narrative, on rentre enfin dans le sujet, avec plus ou moins de bonheur et de rigueur. Certaines scènes d'action sont malheureusement bien trop longues, d'autres d'une fadeur certaine ou d'un intérêt discutable, pour ne finalement garder en mémoire que l'excellente et solide interprétation de Jeremy Renner.
  • WALKYRIE (2008)
    Note : 14/20
    Adaptée d'un histoire authentique qui s'est bien déroulée durant la Seconde Guerre Mondiale, cette oeuvre fort scrupuleuse dans sa reconstitution dramatique et dans l'historicité des faits et des personnages, reste un bon moment de cinéma qui a su gérer adroitement scènes d'action pure et pertinente réflexion sur l'opposition résolue (souvent ignorée, occultée) de certains Allemands à l'oppression nazie.
  • LES AMOURS IMAGINAIRES (2010)
    Note : 14/20
    Sur un canevas scénaristique plutôt minimaliste, simpliste diront certains, le réalisateur / acteur Xavier Dolan tisse une composition vaporeuse sur l'effervescence et le tourment amoureux, fort bien agencée avec deux judicieuses ruptures dans le déroulement de l'histoire ponctuées d'interrogations, de questionnements et de confidences déconnectés de l'intrigue et des personnages mais hautement concomitants au sujet même du film, dans une singulière liberté de ton.
  • PETTERSSON & BENDEL (1933)
    Note : 3/20
    Une production suédoise médiocre, fastidieuse, mais surtout nauséabonde, qui fut projetée en grandes pompes et démonstration par l'Allemagne nazie, pour éclairer la population teutonne sur le comportement universel du Juif, obsédé par l'argent, la rapacité et le profit. C'est sous le couvert de l'humour, d'une hilarité pétrifiante, aux pesantes situations d'une drôlerie introuvable et d'insidieuses situations mettant en porte-à-faux l'honnêteté des protagonistes, que l'antisémitisme primaire et purulent se met à s'afficher, en arrière-fond et filigrane d'une histoire finalement fort gentillette, sans blessés, ni morts, ni déportés, ni chambres à gaz.
  • ESPION(S) (2008)
    Note : 11/20
    On ne peut que saluer la correcte performance des principaux acteurs, interprétant avec conviction et métier, les différents rôles qu'on leur avait assignés. Techniquement (montage, prise de vue, découpage) le film n'appelle à aucune critique notable, bien au contraire. Reste le scénario qui fourmille d'invraisemblances grossières, baignant dans un irréalisme infantile, cousu de fil blanc et emmailloté de grosses ficelles spécieuses qui ne plaident nullement pour des éloges appuyés, encore moins dithyrambiques.
  • BIUTIFUL (2009)
    Note : 17/20
    Evitant les convenus écueils dénonciateurs d'un misérabilisme appuyé et les commodes élancées mélodramatiques d'un scénario à risques, mettant en représentation un individu et un monde en finitude, Alejandro Gonzalez Inarritu nous impose une magnifique déchirure existentielle, un rien christique et diabolique à la fois, humaine en sorte, avec une rigoureuse performance d'acteur de Javier Bardem, littéralement investi, possédé par son douloureux personnage, en vacance et en dialogue avec les morts fantômes qui attendent l'autre passage.
  • BOIREAU EMPOISONNEUR MALGRÉ LUI (1913)
    Note : 15/20
    C'est excellent, mené à un train d'enfer, dans une sympathique démesure.
Notes de Jean-Claude
(par valeur décroissante)
FilmNote
GRISOU (1923) 17
GIULI (1927) 17
BIUTIFUL (2009) 17
FROZEN RIVER (2008) 16
LES TROIS SINGES (2008) 16
CHOKE (2008) 15
BERLIN UNDEAD (2010) 15
RAMONA (1910) 15
UN HOMME QUI CRIE (2010) 15
SANG TSIGANE (1928) 15
ÉVANGÉLINE (1929) 15
EN MARCHE (1930) 15
MIEL (2010) 15
THE LOCKED DOOR (1929) 15
IL CULTO DELLE PIETRE (1967) 15
NASCITA DI UN CULTO (1968) 15
LE STADE BLANC (1928) 15
VITESSE (1963) 15
ALLUVIONE (1950) 15
CAMIONISTI (1950) 15
TEATRO MINIMO (1957) 15
BOIREAU EMPOISONNEUR MALGRÉ LUI (1913) 15
LA CHAMBRE DES MORTS (2007) 14
L'HEURE ZÉRO (2007) 14
POURVU QUE ÇA TOMBE (1935) 14
RELIGOLO (2008) 14
WALKYRIE (2008) 14
LA PETITE CHAMBRE (2010) 14
LES AMOURS IMAGINAIRES (2010) 14
GRAZIA E NUMERI (1962) 14
PAT ET PATACHON GENDARMES (1925) 14
PORTATRICI DI PIETRE (1952) 14
L'OEIL DU MAL (2008) 13
THE SECRET (2011) 13
TRE CANNE UN SOLDO (1954) 13
ÉVASION (1989) 12
DAS VERGESSENE VERBRECHEN (2003) 12
LA FIERTÉ DE SA MÈRE (1923) 12
SOLLEONE (1954) 12
JASON BOURNE : L'HERITAGE (2012) 12
ESPION(S) (2008) 11
SIMON WERNER A DISPARU... (2010) 11
LES MARINS (1953) 11
LES DÉMONS DE L'ESPRIT (1972) 10
LES KRUMBS SAUVENT NOEL (2006) 9
LA MEUTE (2010) 9
TOURISTES ? OH YES ! (2004) 7
ZIG-ZAG -LE JEU DE L'OIE- (1980) 7
PETTERSSON & BENDEL (1933) 3