Aucun résultat pour cette recherche
PETTERSSON & BENDEL-1933-
Résumé
Au chômage et sans le sou, Kalle Pettersson cherche à s'abriter sous quelques bâches, sur un des nombreux quais du port de Stockholm. Il y rencontre un autre pauvre hère, passager clandestin d'un bateau qui vient d'accoster, Josef Bendel, d'origine juive qui va l'accompagner au premier bistrot ouvert, tenu par la décontractée Mia Edling. Nos deux compères possèdent seulement 25 cents, mais grâce à l'ingéniosité du nouvel arrivant, dont ce sera déjà la troisième tentative pour s'installer en Suède, les fonds vont rapidement augmenter, en vendant de vieilles violettes fripées aux passants, puis lors d'une tricherie concernant une alléchante petite annonce de vente d'un sofa en mauvais état par une vieille dame sourde comme un pot. Avec un modeste apport financier de la naïve bistrotière, les "affaires" continuent allègrement, en vendant un produit cosmétique des plus suspects, puis un éplucheur de pommes de terre fabriqué à partir de déchets de métaux d'un vague atelier d'usinage. Bientôt, avec les finances qui prospèrent et les arnaques qui s'enchaînent, on peut déjà s'acheter un costume et magouiller du coté de la propriétaire d'une alléchante boutique de gants, une certaine Agda Alvin, avec laquelle Pettersson devrait se marier, pour que le tiroir-caisse s'ouvre en grand et à profusion. Ce qui n'empêche nullement une nouvelle escroquerie de se mettre en place, en monnayant aux enfants de la cité, un petit ballon qui en se vidant de son air, émet un petit bruit attrayant, malgré l'avis du conseil médical arguant de la toxicité de l'article. Bendel, mis au courant des ennuis à venir, ne voit qu'une chose, détaler rapidement avec l'ensemble des fonds accumulés.
Critique
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 3/20
Une production suédoise médiocre, fastidieuse, mais surtout nauséabonde, qui fut projetée en grandes pompes et démonstration par l'Allemagne nazie, pour éclairer la population teutonne sur le comportement universel du Juif, obsédé par l'argent, la rapacité et le profit. C'est sous le couvert de l'humour, d'une hilarité pétrifiante, aux pesantes situations d'une drôlerie introuvable et d'insidieuses situations mettant en porte-à-faux l'honnêteté des protagonistes, que l'antisémitisme primaire et purulent se met à s'afficher, en arrière-fond et filigrane d'une histoire finalement fort gentillette, sans blessés, ni morts, ni déportés, ni chambres à gaz.
Ajouter Votre
Critique/Commentaire