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LA MEUTE-2010-
Nationalités : Belgique / France
Durée : 1h25
Date de sortie en France : 29/09/2010
Genre : HORREUR
Réalisation : Franck RICHARD
Scénario : Franck RICHARD
Prise de vues : Laurent BARES
Distributeur : La Fabrique de Films
Visa d'exp. : 121405
Résumé
Une voiture matinale dans un persistant brouillard d'arrière-saison, sur une sinueuse petite route de campagne, désertique et mouillée. Charlotte, la conductrice, n'a qu'une idée en tête, rejoindre rapidement des cieux plus ensoleillés. Importunée lors d'un arrêt par trois scabreux motards, elle se résout à emmener un auto-stoppeur prénommé Max qui, quelques heures plus tard, pour permettre à la jeune femme de se reposer un peu, prendra à son tour le volant. Une nouvelle halte, dans un rustique bistrot isolé, fleurant le terroir en déshérence et le bouseux en autarcie, genre faux saloon pour vrais égarés, tenu par une taiseuse et rustre mégère surnommée La Spack, se pose, dans un premier temps, pour la dynamique demoiselle, par une intrigante énigme : son compagnon de route, parti satisfaire un urgent besoin naturel, aux mitoyennes toilettes de l'établissement, ne revient plus de sa virée d'aisances et semble finalement avoir mystérieusement disparu du (petit) coin. Animée d'une insatiable et stupide curiosité, elle va se retrouver assommée et emprisonnée dans une solide cage, à coté d'un autre captif hébété et visiblement profondément perturbé.
Critique
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 9/20
Jusqu'à ces dramatiques instants qu'impose cette brutale et incompréhensible séquestration, on est en droit de penser à un énième slasher, ni pire ni meilleur que l'habituelle production transalpine, cette fois-ci made in Belgium, dans la veine transfusée de "Calvaire" et de "Frontière(s)", rehaussé par quelques acteurs reconnus au box-office des incontournables seconds rôles et curiosités accessoires. Hélas, le pire reste à venir. Il s'avère que la vieille et son fiston (l'autostoppeur en question) saignent les imprudents quidams de passage, afin de faire ressortir des entrailles de la terre, qu'on arrose copieusement du sang des victimes, à chaque nouvelle pleine lune, les quatre de la famille, anciens mineurs morts sur leur crassier et qui reviennent ainsi épisodiquement à la vie. On a ainsi droit à quelques scènes inoubliables de grotesque et de ridicule qui méritent de figurer dans une anthologie de la médiocrité et de la stupidité scénaristiques, avec un évident final téléphoné que même un gamin demeuré aurait pu deviner. Au crédit du film, pour ne pas bazooker sur l'ambulance et ses transfusés, un filmage nocturne de qualité et un sens de l'image certain.
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Bibliographie