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EN MARCHE-1930-
Nationalité : Japon
Titre VO : Shingun
Durée : 2h22
Réalisation : Kiyohiko USHIHARA
Scénario : Kogo NODA
Prise de vues : Bunjiro MIZUTANI
Résumé
Passionné depuis sa plus tendre enfance par les aéroplanes dont les modèles miniatures et les délicates maquettes qu'il fabrique et peaufine lui-même, décorent de partout sa petite chambre, Koichi Shinohara désire fortement quitter son étriqué milieu rural où il travaille en compagnie de ses parents, discrets et sagaces paysans locaux, afin de suivre une solide école d'aviation. Sa gentillesse et sa candeur semblent fort séduire une riche demoiselle de la région, la timide Toshiko Yamamoto dont le frère est pilote dans l'armée nippone. Grâce à une aide financière substantielle des parents de la jeune fille qui apprécie fort le garçon, Koichi prend effectivement le bateau pour la capitale, pour s'inscrire à la réputée académie militaire de Mikuni où il parviendra après plusieurs mois de gravir les échelons, engagé comme simple mécanicien et finir par obtenir le statut envié et rêvé de pilote. Et c'est avec une enfantine fierté toute naturelle, à l'aube de la déclaration de guerre avec la Chine, que le garçon s'en viendra avec son zinc, atterrir à proximité de son village natal, revoir ses parents, mais fuyant la présence de Kinuyo qu'il croit à tort promise depuis toujours à un compagnon d'armes de son frangin. Une fois le quiproquo levé, des fiançailles célébrées, une première mission guerrière s'annonce pour Koichi et son tirailleur attitré.
Critique
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 15/20
Malgré la durée apparemment excessive de l'oeuvre, à laquelle il semble manquer quelques négligeables bouts de pellicule dans la dernière partie du film, on est loin de s'ennuyer dans cette superproduction japonaise qui coûta plusieurs billions de yens (montant actualisé à notre époque), et bénéficia d'une impressionnante et massive contribution technique et matérielle de l'armée impériale. Et paradoxalement, ce sont les scènes champêtres, sentimentales et quotidiennes qui dépassent en intérêt et en qualité les inévitables séquences guerrières, illustrant, entre autres, le retour de notre héros du dramatique champ de bataille, en side-car, à cheval, en chenillette, d'une manière faussement héroïque et lourdement outrancière.
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