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BIUTIFUL-2009-
Nationalités : Espagne / Mexique
Titre VO : Biutiful
Durée : 2h17
Date de sortie en France : 20/10/2010
Genre : DRAME
Themes
Homosexualité masculine
- cinéma espagnol -
Fantômes
- cinéma espagnol -
Milieu médical
- cinéma espagnol -
Emigration et immigration
- cinéma espagnol -
Pouvoirs et dons paranormaux
- cinéma espagnol -
Cancer
- cinéma espagnol -
Chômage
- cinéma espagnol -
Distributeur : ARP Sélection
Visa d'exp. : 127590
Résumé
Non omnis moriar...
Dans une ville de Barcelone aux antipodes des traditionnelles cartes postales touristiques, bien au froid et au sale des nombreux ateliers clandestins où croupissent des centaines d'exploités du tiers-monde, crapahute, en malaise et en survie, le dénommé Uxbal, atteint d'un irrémissible cancer de la prostate en proche phase terminale, ne lui laissant que quelques mois encore à vivre, pour se mettre à l'heure, avant l'ultime débandade finale. Car son existence jusqu'alors n'a été qu'une insistante et radicale succession ininterrompue d'ornières et d'expédients, entre une épouse volage et droguée, une sordide activité de pourvoyeur de main-d'oeuvre émigrée et d'illicites magouilles d'influence avec quelques policiers lourdement corrompus sans cesse détournés, soudoyés. Sachant désormais ses jours comptés, il voudrait mettre ses deux enfants, à l'abri financier du besoin, multipliant les trafics frauduleux avec les vendeurs à la sauvette d'origine africaine, les petites mains chinoises fabriquant par dizaines des sacs contrefaits en simili maroquinerie de luxe, marchés noirs et combines de misère qui exploitent la pauvreté ambiante, en apnée et en suffocation d'un monde mortifère où seuls les symboles et les défunts qui nous entourent, gardent encore un semblant d'humanité et de respect.
Critique
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 17/20
Evitant les convenus écueils dénonciateurs d'un misérabilisme appuyé et les commodes élancées mélodramatiques d'un scénario à risques, mettant en représentation un individu et un monde en finitude, Alejandro Gonzalez Inarritu nous impose une magnifique déchirure existentielle, un rien christique et diabolique à la fois, humaine en sorte, avec une rigoureuse performance d'acteur de Javier Bardem, littéralement investi, possédé par son douloureux personnage, en vacance et en dialogue avec les morts fantômes qui attendent l'autre passage.
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