Critique(s)/Commentaire(s) de Jean-Claude (Administrateur Cinefiches)

Voir ses 45 films notés

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  • LA PEUR DU SCALP (1952)
    Si vous ne craignez pas de passer une soirée ennuyeuse, un film d'une grande indigence générale qui peut aider à un confortable assoupissement.
  • LA PORTEUSE DE FLEURS (1954)
    Note : 11/20
    Un grand "succès" populaire des années 1955-1960 du cinéma allemand, grâce à la petite Christine Kaufmann qui devint une actrice renommée dans certains films de Rainer Werner Fassbinder et Werner Schroeter.
  • RAPHAËL OU LE DÉBAUCHÉ (1971)
    Note : 16/20
    Outre une excellente interprétation des principaux protagonistes, une superbe description de la peur d'aimer, d'un certain désespoir existentiel et du refus de l'abandon amoureux. Michel Deville confirme son indéniable talent cinématographique.
  • MATADOR (1985)
    Note : 17/20
    Un étonnant petit film sur l'amour fou qui, au-delà de la "petite mort" assume jusqu'au bout ses pulsions destructrices et passionnellement totales(itaires).
  • ROMANCES ET CONFIDENCES (1974)
    Note : 14/20
    Considérée à tort comme un film mineur dans l'oeuvre touffue de Mario Monicelli qui certes, nous avait habitués à bien plus de finesse dans l'analyse des rapports humains et leurs implications politiques et sociales, cette comédie sentimentale, baignant dans un diaphane pessimisme relationnel et une indicible amertume existentielle, mérite un large détour, rien que pour l'étonnante et virevoltante prestation d'Ugo Tognazzi, fascinant de fausse assurance et de fragile certitude.
  • MISSOURI BREAKS (1976)
    Note : 16/20
    Un western qui sort des sentiers battus et qui, outre une formidable prestation des deux principaux acteurs, Jack Nicholson et Marlon Brando, étonne par sa solide réalisation doublée d'un excellent scénario de Thomas Mac Guane.
  • MARTIN ET LEA (1978)
    Note : 14/20
    C'est un film bien moral qui n'arrive jamais à décrocher une solide authenticité ni une adhésion complice de la part du spectateur. Beaucoup de verbiage et de maniérisme. Une grande déception !
    UNE SECONDE VISION DU FILM, QUELQUES ANNEES PLUS TARD, M'OBLIGE A NUANCER UN JUGEMENT CRITIQUE TROP AGRESSIF :
    L'indéniable tendresse de Cavalier pour ses personnages, cette façon d'effleurer à petites touches des existences que rien ne prédestinaient à se rencontrer, ces moments de vie pastel, parcellaires, prises au temps, insignifiants, quotidiens, (re)composent un film fort sympathique, souvent émouvant, quelquefois drôle, toujours grave. Reste l'insupportable morale finale, une maternité rédemptrice, un suicide salvateur.
  • QUAND TU LIRAS CETTE LETTRE (1953)
    Note : 12/20
    Mélodrame, certes laborieux et s'étirant en longueur, mais dont l'irréalité même devient sympathique, à mesure que l'on s'installe dans l'intrigue.
  • LA GUERRE EST FINIE (1965)
    Note : 15/20
    Sujet important et grave qui évite les écueils du militantisme pesant et du mélodrame facile, et mêle avec brio et force, passé, présent et avenir, le tout ponctué par une voix off riche et profonde. Une réussite parfaite et sérieuse signée Resnais.
  • A L'ABORDAGE (1952)
    Un classique du genre !
  • LE SOLITAIRE DE FORT HUMBOLDT (1975)
    Petite oeuvre sympathique d'un réalisateur trop souvent sous-estimé.
  • AIRPORT 80 CONCORDE (1979)
    Note : 6/20
    Lourde distribution de vedettes internationales pour clôturer le cycle des films "Airport" qui ne vaut ni l'embarquement ni le voyage. La destination respire l'ennui exemplaire et l'utilisation abusive de stéréotypes afférents à ce genre de production de série. A noter la "désespérante" tentative de Sylvia Kristel de sortir des "Emmanuelle.
  • SILENT RUNNING (1972)
    Note : 15/20
    Une œuvre SF phare des années 1970 !
  • BONS BAISERS D'ATHENES (1979)
    Note : 8/20
    Rien d'artistique dans ce médiocre pensum américano-grec.
  • TRAITOR'S GATE (1964)
    Note : 6/20
    Hormis Klaus Kinski en tueur psychopathe suçant invariablement son index comme un demeuré, rien est à retenir de cette oeuvre souvent ennuyeuse.
  • DON GIOVANNI (1979)
    Note : 15/20
    Tentative honnête et particulière de faire accéder à la connaissance et au plaisir de l'opéra un plus vaste public que celui, habituel de ce genre de prestation. A mettre en parallèle avec certaines adaptations fort réussies de "Carmen". Il est à remarquer que la volonté de Joseph Losey de désacraliser la notion élitiste du concept culturel de l'opéra est fort louable, même si le mélomane peut se sentir trahi.
  • NEUES VOM HEXER (1965)
    Note : 9/20
    Pas de quoi frissonner d'angoisse ou de peur !
  • A L'ITALIENNE (1965)
    Note : 13/20
    Vertement et injustement critiquée à l'époque de sa sortie en salles, dans l'hexagone, (avril 1967) cette oeuvre un peu oubliée, certes bancale et quelquefois légère, ne mérite absolument pas autant d'opprobre et de désavoeu, restant toujours, avec un certain bonheur, dans une continuité cocasse et farfelue.
  • HOLD-UP A LONDRES (1960)
    Note : 9/20
    Pas vraiment génial. On peut préférer de loin le film de John Guillermin, tourné la même année, sur un même sujet : "Le jour où l'on dévalisa la banque d'Angleterre".
  • ANGELIQUE ET LE ROY (1965)
    Note : 8/20
    L'Histoire et le spectateur sont tranquillement bafoués dans cette pochade nullarde et fort ennuyeuse. Du reste, un étonnant succès populaire, qui confirme le peu de maturité d'un public assommé et assoiffé de facilité, de candeur et d'étroitesse d'esprit.
  • JOFROI (1933)
    Note : 15/20
    Conséquent succès des années 1930 qui vit pour la première et la dernière fois le célèbre compositeur de musique de films, Vincent Scotto, se transformer en acteur de cinéma. Une oeuvre de Pagnol aujourd'hui méconnue à redécouvrir donc au plus vite.
  • ANGELIQUE MARQUISE DES ANGES (1964)
    Note : 9/20
    Le début de la série des "Marquise", les unes plus médiocres que les autres, qui par un simpliste mélange d'action, de mélodrame et de grotesque, fournit la trame unique, réutilisable et réutilisée d'un scénario fort commun. Il reste à noter un indéniable succès commercial qui révèle et dénote l'intérêt d'un certain "grand public".
  • ROBIN DES BOIS D'ELDORADO (1936)
    Action et dépaysement, un film qui mérite le voyage.
  • AVEC LES COMPLIMENTS DE CHARLIE (1978)
    Parfaitement insipide dans sa réalisation plate et morne, pour un scénario cent fois remâché avec des digressions "touristiques" sur les charmes de la Suisse qui ralentissent beaucoup l'action, un film décevant d'un metteur en scène pourtant d'habitude fort efficace. Pas de compliments pour Stuart Rosenberg !
  • JOYEUSES PÂQUES (1984)
    Note : 7/20
    Du banal cinéma "commercial" qui se veut drôle !
  • LES AVENTURES DE HUCKLEBERRY FINN (1939)
    Note : 14/20
    Rareté cinématographique convenant par son thème et la qualité de sa réalisation à tous publics et qui nous permet de retrouver l'acteur Mickey Rooney, alors âgé seulement de dix-neuf ans, dont c'était loin d'être le premier film.
  • CIRCULEZ Y'A RIEN A VOIR (1983)
    Note : 11/20
    Honnête réalisation qui vaut surtout par l'interprétation du "solide" Michel Blanc.
  • LA BELLE CAPTIVE (1983)
    Note : 9/20
    Les chausses-trappes du cinéma, l'illusion et le faux-semblant du septième art et de la répresentation artistique en général ont été maîtrisés avec génie et réussite par Joseph L. Mankiewicz et par Robert Mulligan (entre autres). Alain Robbe-Grillet quant à lui ennuie et s'étiole lamentablement. Mais, pour ne pas sembler cracher dans la soupe (refroidie) du surréaliste à bon compte, on peut encore préférer les premiers films du réalisateur tels "Trans-Euro-Express" ou "L'homme qui ment".
  • LA VENGEANCE DU SERPENT À PLUMES (1984)
    Note : 5/20
    Oeuvre insignifiante avec quelques rares gags isolés dans un océan de platitude.
  • OBSESSION (1976)
    Note : 13/20
    Une oeuvre tordue à souhait, quelquefois envoûtante.
  • FAR WEST 89 (1948)
    Note : 12/20
    Western de série B sans grande envergure, mais qui inspire la sympathie.
  • BAGDAD CAFE (1987)
    Note : 16/20
    Superbe, émouvant, drôle et tendre, à la fois !
  • LE SOUPCON (1974)
    Note : 16/20
    Excellent en tous points de vue : historique, politique, narration.
  • LE CERCLE ROUGE (1970)
    Note : 15/20
    Cette avant-dernière oeuvre, tournée à "l'américaine" nous maintient en haleine continuellement et comporte un excellent moment de bravoure : la scène du cambriolage. L'ambition de Melville n'est pas de nous faire croire à son histoire, mais de nous la conter avec talent. Il y réussit parfaitement.
  • SOUVENIRS D'EN FRANCE (1974)
    Note : 12/20
    De cette époque aux années 1970, le spectateur assiste à l'évolution de ce petit microcosme, représentatif d'une certaine bourgeoisie, dans une oeuvre à l'excellente interprétation dont on retient les prestations de Jeanne Moreau et Michel Auclair.
  • LA BELLE DE SAIGON (1932)
    Note : 14/20
    Excellente oeuvre mélodramatique reprise sur le même canevaset la mêm trame, en 1953 par le metteur en scène John Ford dans son film "Mogambo".
  • L'HOMME AUX YEUX D'ARGENT (1985)
    Note : 5/20
    Invraisemblances et facilités composent cet ersatz de film, pitoyable et bancal, où même Trintignant est l'ombre de lui-même, desservi par un scénario désastreux.
  • ALERTE A LA BOMBE (1972)
    Note : 9/20
    Hormis de très belles scènes aériennes, le scénario, les acteurs et l'avion s'engluent dans une médiocrité commune et habituelle à ce genre de films.
  • GREYSTOKE LA LÉGENDE DE TARZAN SEIGNEUR DES SINGES (1983)
    Note : 12/20
    Correcte et scrupuleuse adaptation de l'oeuvre littéraire qui rajeunit considérablement le mythe, sans pour autant en dénaturer le sens et l'histoire.
  • ÊTRE OU NE PAS ÊTRE (1983)
    Note : 11/20
    On est, bien sûr, loin de la subtile finesse de son illustre prédécesseur et malgré le respect scrupuleux du scénario original, ponctué de quelques rares "additifs" personnels, cette oeuvre n'arrive jamais à se rapprocher de l'éclatant réalisation initiale.
  • BEAUCOUP TROP POUR UN SEUL HOMME (1967)
    Note : 12/20
    Une "épuisante" et fort excellente interprétation d'Ugo Tognazzi, mais le reste manque de consistance, d'intérêt et de pétulance.
  • LADYHAWKE LA FEMME DE LA NUIT (1984)
    Note : 15/20
    Romantisme, passion et magie au Moyen-Age pour un film d'ambiance et d'époque bien reconstitué, d'une originalité certaine et prenante.
  • 2001 L'ODYSSÉE DE L'ESPACE (1968)
    Note : 19/20
    Un inimitable chef-d'oeuvre de la science-fiction où la beauté des images, la spéculation philosophique et la technologie futuriste s'harmonisent merveilleusement.
  • DES OISEAUX PETITS ET GROS (1966)
    Note : 15/20
    Une oeuvre magistralement ambivalente du cinéaste, parfaitement maîtrisée qui se veut une parabole / constat sur notre monde, ses errements et ses contradictions.
  • LES TITANS (1961)
    Note : 13/20
    Un film fort prisé dans la saga des peplums à thème mythologique, fort bien réalisé et d'un constant humour bienvenu Pour une premiere oeuvre, une agréable réussite.
  • CUL-DE-SAC (1965)
    Note : 16/20
    Dans un décor hautement incongru avec des personnages / pantins, entre farce et grotesque, un petit chef-d'oeuvre inclassable, brillant, gratuit pour lequel on reconnait avec bonheur et plaisir, la patte de Roman Polanski.
  • L'ÉVÈNEMENT LE PLUS IMPORTANT DEPUIS QUE L'HOMME A MARCHÉ SUR LA LUNE (1973)
    Note : 8/20
    Comédie ubuesque, au scénario original (c'est vraiment peu dire) rarement maitrisée qui manque énormément de punch, d'ironie, de rythme, ce qui venant d'un réalisateur comme Jacques Demy, reste incompréhensible.
  • LE MUR DES TENEBRES (1947)
    Note : 14/20
    Petit film noir des plus corrects surtout pour son époustouflant final.
  • AU-DESSOUS DU VOLCAN (1984)
    Note : 17/20
    Un incontournable (et plutôt ardu) sommet de la littérature mondiale dont l'adaptation cinématographique avait tenté (vainement) moult réalisateurs et pas des moindres (Losey, Bunuel, Dassin, Russell) qui sous la caméra d'un John Huston éclatant de maîtrise et de charisme, ayant su rester fidèle à l'esprit tourmentée du roman, en gardant l'essence même de la plongée suicidaire (rédemptrice ?) du héros de Malcolm Lowry, demeure une exemplaire réussite de la possibilité d'une symbiose entre écriture et cinéma. Le plus grand rôle d'Albert Finney à ce jour.
  • L'EMPRISE DES TÉNÈBRES (1987)
    Note : 10/20
    Une réalisation fort décevante d'un Wes Craven besogneux qui, sous le couvert d'un récit fastidieux, paraît-il scientifiquement authentique, s'embourbe dans le facile, l'esbroufe et l'inertie politico-occulte, pour nous proposer une bouillie indigeste.
Notes de Jean-Claude
(par valeur décroissante)
FilmNote
2001 L'ODYSSÉE DE L'ESPACE (1968) 19
AU-DESSOUS DU VOLCAN (1984) 17
MATADOR (1985) 17
RAPHAËL OU LE DÉBAUCHÉ (1971) 16
LE SOUPCON (1974) 16
MISSOURI BREAKS (1976) 16
BAGDAD CAFE (1987) 16
CUL-DE-SAC (1965) 16
LA GUERRE EST FINIE (1965) 15
SILENT RUNNING (1972) 15
JOFROI (1933) 15
DON GIOVANNI (1979) 15
LE CERCLE ROUGE (1970) 15
LADYHAWKE LA FEMME DE LA NUIT (1984) 15
DES OISEAUX PETITS ET GROS (1966) 15
ROMANCES ET CONFIDENCES (1974) 14
MARTIN ET LEA (1978) 14
LES AVENTURES DE HUCKLEBERRY FINN (1939) 14
LA BELLE DE SAIGON (1932) 14
LE MUR DES TENEBRES (1947) 14
LES TITANS (1961) 13
A L'ITALIENNE (1965) 13
OBSESSION (1976) 13
FAR WEST 89 (1948) 12
SOUVENIRS D'EN FRANCE (1974) 12
GREYSTOKE LA LÉGENDE DE TARZAN SEIGNEUR DES SINGES (1983) 12
BEAUCOUP TROP POUR UN SEUL HOMME (1967) 12
QUAND TU LIRAS CETTE LETTRE (1953) 12
CIRCULEZ Y'A RIEN A VOIR (1983) 11
LA PORTEUSE DE FLEURS (1954) 11
ÊTRE OU NE PAS ÊTRE (1983) 11
L'EMPRISE DES TÉNÈBRES (1987) 10
NEUES VOM HEXER (1965) 9
HOLD-UP A LONDRES (1960) 9
ANGELIQUE MARQUISE DES ANGES (1964) 9
LA BELLE CAPTIVE (1983) 9
ALERTE A LA BOMBE (1972) 9
L'ÉVÈNEMENT LE PLUS IMPORTANT DEPUIS QUE L'HOMME A MARCHÉ SUR LA LUNE (1973) 8
BONS BAISERS D'ATHENES (1979) 8
ANGELIQUE ET LE ROY (1965) 8
JOYEUSES PÂQUES (1984) 7
TRAITOR'S GATE (1964) 6
AIRPORT 80 CONCORDE (1979) 6
LA VENGEANCE DU SERPENT À PLUMES (1984) 5
L'HOMME AUX YEUX D'ARGENT (1985) 5