Aucun résultat pour cette recherche
LA GUERRE EST FINIE-1965-
Nationalité : France
Durée : 2h01
Date de sortie en France : 11/05/1966
Réalisation : Alain RESNAIS
Scénario et Dialogues : Jorge SEMPRUN
Prise de vues : Sacha VIERNY
Musique : Giovanni FUSCO
Distributeur : NEF Diffusion
Visa d'exp. : 30873
Résumé
Une excellente étude politique des réseaux clandestins de passeurs et "porteurs de valises" espagnols, en lutte contre le régime fasciste de Franco "La Muerte".
Critiques et Commentaires
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 15/20
Sujet important et grave qui évite les écueils du militantisme pesant et du mélodrame facile, et mêle avec brio et force, passé, présent et avenir, le tout ponctué par une voix off riche et profonde. Une réussite parfaite et sérieuse signée Resnais.
Ajouter Votre
Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
Note : 14/20
Retour sur l'Histoire. Ce film avait sa raison d'être en 1965, période où les joutes politiques étaient endiablées, les partis bien définis, les hommes se réclamaient "bien à droite ou carrément communistes". La mort du dictateur Franco n'intervenant qu'en 1975, le peuple espagnol a cependant eu le temps d'être sur les rotules... On sent le témoignage de Jorge Semprun, "le permanent" (joué par Yves Montand), un militant un peu plus sceptique que les autres passeurs entre France et Péninsule Ibérique où les disparitions commencent à peser... Les compagnes encore bien "roman-fleuve" ont l'oeil qui s'allume face au séducteur en danger, grâce au cadreur qui a minimisé l'austérité ambiante par leur plastique déboulant sur l'écran au milieu de tout, comme autant d'écrins consolateurs, le guerrier traditionnel, indépendant sur bien des points, puise sa force dans l'éros ! Courageuse prise de position néanmoins d'estimer qu'à l'impossible nul n'est tenu dès lors que la terreur paralyse les populations ! D'où, faute de mieux, déjà l'idée des très jeunes de s'attaquer directement au tourisme, cette manne sous le franquisme... Instructif au plan historique, il est bon de se rappeler les ravages dictatoriaux. Pourtant, non transposable en 2008 à cause du brouillage des cartes, cette communication sur le marasme économique et financier... Ce qui frappe ici - et tient éveillé ces deux longues heures de noir et blanc ! - c'est de constater la révolution des moeurs des sixties à nos jours.
Bibliographie