Critique(s)/Commentaire(s) de Jean-Claude (Administrateur Cinefiches)

Voir ses 43 films notés

Page 290 sur 332 (16566 critiques au total)

  • LA PORTE DU PARADIS (1980)
    Note : 17/20
    Une oeuvre des plus intéressantes, souvent amputée et remaniée, qui fut une "catastrophe financière" pour les producteurs et les distributeurs du film par rapport à l'énorme investissement de moyens et d'argent que la réalisation occasionna. Un film qui mérite une redécouverte et une plus juste appréciation.
  • LE CHEVALIER DES SABLES (1965)
    Note : 15/20
    Oeuvre fort pessimiste, teinte d'amertume, qui flirte avec le mélodrame flamboyant sans en atteindre toute sa rigueur et splendeur.
  • LA MAISON PRES DU CIMETIERE (1981)
    Note : 7/20
    Sanglant et horrible au possible, un film secondaire qui néglige toutes les ouvertures vers le fantastique pour alimenter son scénario de baveuses scènes-chocs, inutiles et stupides, une lamentable habitude du réalisateur.
  • ALEXANDRE NEVSKI (1938)
    Note : 16/20
    Pilier de l'histoire du cinéma, ce film reste un monument de richesses et d'inventions cinématographiques, de maîtrise et de puissance visuelle qui culmine dans l'étonnante scène (37 minutes) de la bataille de Tchoudsk sur un immense lac gelé.
  • LES CHEYENNES (1963)
    Note : 16/20
    Malgré une durée un peu excessive, cette oeuvre souvent intense et magnifique, prouve que John Ford, pour son ultime western, est resté lui-même.
  • MARCHE A L'OMBRE (1984)
    Note : 11/20
    Premier film de Michel Blanc comme metteur en scène, encore un transfuge du "café-théâtre" assailli par le démon de la réalisation, qui procure un certain plaisir, mais qui finalement s'oublie vite, comme un discret et fugitif coup de soleil printanier.
  • L'AMOUR CHANTE (1930)
    Note : 11/20
    Chassé-croisés incessants, dissimulations délicates, alibis musicaux : toute la panoplie habituelle de l'infidélité cachée, dans un film poussif qui transpire la naphtaline et l'arrière-saison d'un cinéma friand de comédie conjugale. Autant revoir certaines oeuvres de Sacha Guitry bien plus enlevées et plus drôles.
  • LE JUGEMENT DES FLECHES (1957)
    Note : 17/20
    Ce western, une des oeuvres préférées de Samuel Fuller, sort de son cadre traditionnel pour devenir une réalisation engagée dans la dénonciation du fanatisme de tous bords et du racisme. L'étude psychologique des personnages est très fine, Rod Steiger émouvant de vérité et Samuel Fuller, un puissant réalisateur.
  • LES BIDASSES AU PENSIONNAT (1978)
    Comique troupier d'une platitude vertigineuse dont Michel Vocoret est le laborieux spécialiste, après quelques incursions dans le porno bas de gamme.
  • L'AMOUR CHERCHE UN TOIT (1944)
    Petite comédie américaine bien enlevée avec quelques quiproquos étonnants de finesse et d'humour. Mais on sent un manque d'expérience dans la gestion des acteurs.
  • L'ENLÈVEMENT DE DAVID BALFOUR (1959)
    Note : 6/20
    Une fort médiocre réalisation "Walt Disney" qui prend son public pour une engeance de demeurés et les enfants auxquels s'adresse en priorité cette ennuyeuse production, comme de niais et stupides spectateurs.
  • LE MARIAGE DE CHIFFON (1941)
    Note : 15/20
    Redécouvrir ce film, et d'ailleurs toute l'oeuvre du réalisateur, incessante victime des censeurs de l'époque, devient une nécessité urgente, mais aussi un réel plaisir.
  • EAUX PROFONDES (1981)
    Note : 11/20
    D'un subtil roman oscillant entre psychologie raffinée et thriller suave, Deville arrive à tirer la quintessence de l'oeuvre littéraire nous offrant un petit film bien ficelé.
  • LE GRAND FRISSON (1968)
    Note : 4/20
    Insipide, mielleux et puéril, un film à oublier rapidement, malgré la présence du séduisant Elvis Presley, admirable crooner, piètre acteur, desservi par des scénarii horripilants, voire catastrophiques, épouvantables. Une constante médiocrité est d'ailleurs la règle de ce genre de production de l'époque.
  • MARIUS (1931)
    Note : 16/20
    Classique des classiques qui malgré le temps, reste un superbe monument cinématographique à la gloire de Marcel Pagnol et du Vieux-Port de Marseille.
  • LE COCU MAGNIFIQUE (1964)
    Note : 11/20
    Ugo Tognazzi est convaincant dans un rôle qu'il affectionne.
  • MASQUES DE CIRE (1933)
    Note : 16/20
    Un sujet mythique du cinéma fantastique parfaitement maîtrisé qui malgré la rareté de sa diffusion, reste un excellent moment de cinéma dans l'abondante oeuvre fort variée de Michael Curtiz, un réalisateur d'une pléthorique évidence.
  • LE BOURREAU (1963)
    Note : 15/20
    Comédie grinçante et amère d'un grand metteur en scène espagnol.
  • C'EST DANS LA POCHE (1978)
    Note : 5/20
    Une nullité catastrophique qui ne mérite aucune considération particulière.
  • LA MAISON DU DIABLE (1963)
    Note : 17/20
    Entre l'explication psychanalytique et la reconnaissance de ces phénomènes appelés occultes, le film laisse entièrement la porte ouverte aux interprétations personnelles. Envoûtant, étonnant et d'un troublant charme vénéneux.
  • L'EPOUVANTAIL DE LA MORT (1981)
    Note : 12/20
    Honnête film néo-zélandais, avec John Carradine en étonnant pervers pépère.
  • LE BOURREAU DE LONDRES (1963)
    Note : 10/20
    Sur l'éternel thème de la défaillance de la Justice officielle, remplacée par une autre plus expéditive et plus radicale, une oeuvre sans intérêt, truffée d'invraisemblances.
  • TRISTESSE ET BEAUTE (1985)
    Note : 6/20
    D'un merveilleux petit roman japonais, ne subsiste hélas qu'un film raté, légèrement prétentieux et manquant profondement de hauteur et de densité artistiques. Tristesse et fatalité, au regard d'une adaptation précédente, vingt ans auparavant.
  • LE MAITRE DU JEU (1983)
    Note : 5/20
    Médiocre à l'extrême, quant à la traduction française, n'en parlons pas !
  • THE MOON AND SIX PENCE (1942)
    Note : 15/20
    Une grande rareté, à ce jour jamais distribuée en France (avril 1987) qui inspire curiosité et respect, à ne rater sous aucun prétexte grâce au flair studieux et habituel de Patrick Brion, programmateur titré et attitré de l'émission du "Cinéma de Minuit".
  • LE MASQUE D'OR (1932)
    Note : 17/20
    Rien moins qu'un petit chef-d'oeuvre de terreur kitsch, dans lequel la "personnalité" de Boris Karloff écrase littéralement les autres personnages par sa démentielle présence et son incroyable sadisme.
  • UN ÉLÉPHANT ÇA TROMPE ÉNORMÉMENT (1976)
    Note : 12/20
    Une petite comédie française bien sympathique qui transpire la bonne humeur et le travail bien fait. C'est une oeuvre somme toute conventionnelle, mais toujours agréable et souvent d'une pertinente finesse dans la drôlerie.
  • BUFFALO BILL LE HEROS DU FAR WEST (1964)
    Sans intérêt !
  • L'INTENDANT SANSHO (1954)
    Note : 16/20
    Une oeuvre grave et limpide, d'un tranquille désespoir omniprésent et incontournable, dressant avec forte maîtrise et âcre lucidité un tableau sans concession de la féodalité nippone, et pourtant baignée malgré tout d'un profond humanisme intemporel, avec en exergue, un précepte simple et lumineux, mâtiné de philosophie zen : "Sois dur pour toi-même et généreux pour les autres".
  • MELO (1986)
    Note : 17/20
    Une oeuvre théâtralisée très dense qui, par le biais d'un scénario mélodramatique transcendant, permet au metteur en scène Alain Resnais de commettre un excellent film d'ambiance et de réflexion sur la vie, l'amour et la mort.
  • JEUNE ET INNOCENT (1937)
    Note : 16/20
    Encore les thèmes favoris du grand Alfred : le faux coupable, le couple en fuite, le happy end surprenant, dans un film étonnant, humoristique et tendrement humain.
  • LE DIABLE S'EN MELE (1941)
    Note : 18/20
    Un incontestable joyau de la comédie americaine. Véritable chef-d'oeuvre d'humour et de tendresse, avec quelques acteurs resplendissants de conviction.
  • LE KID DE CINCINATTI (1965)
    Note : 10/20
    Pas vraiment de quoi s'emballer pour ce film fort moyen, souvent ennuyeux et d'une facture simplement honnête, mais sans plus. Tous les "Kid" ne sont hélas pas des chefs-d'oeuvre (cf. le film de Chaplin). Jewison nous doit une sérieuse revanche.
  • LE BATEAU DE LA MORT (1980)
    Note : 9/20
    Alvin Rakoff et ses médiocrités habituelles.
  • LIFE FORCE (1985)
    Note : 9/20
    Il ne suffit pas de mélanger science-fiction, vampirisme, morts-vivants, érotisme pour faire un bon film. Cela se regarde sans trop de déplaisir, même si la fin du film n'est qu'une pâle et médiocre resucée du chef-d'oeuvre de Val Guest : "La marque".
  • LA BELLE ET L'ORDINATEUR (1984)
    Note : 11/20
    Une oeuvre mineure, quelque peu cacophonique et bruyante d'un tâcheron du cinéma fantastique et loin de mériter certains éloges entendus à sa sortie en salles.
  • MILLIARDAIRE D'UN JOUR (1961)
    Note : 17/20
    Sympathique comédie américaine oscillant entre la fraîcheur du rire, le conte de fées pour grandes personnes et la gentillesse bon enfant. Décidément, Frank Capra est et reste un incontournable génie du 7e Art.
  • ELSA ELSA (1985)
    Note : 12/20
    Deuxième film du réalisateur / acteur qui avait étonné avec son premier, tourné durant l'année 1979, "Paco l'Infaillible". Cette seconde oeuvre ne démérite nullement, malgré une certaine confusion de l'ensemble.
  • LE MERCENAIRE (1968)
    Le western spaghetti par excellence (dans le mauvais sens du terme) qui sacrifie outrageusement à la vérité politique et a la véracité scénaristique pour afficher démesurément tueries et massacres en série.
  • LES BAS-FONDS (1957)
    Note : 14/20
    Une scène inoubliable de danse et de beuverie collectives !
  • MISSION DIABOLIQUE (1957)
    Pour Hardy Krüger, dans son rôle "favori", celui du bon juste qui se sacrifie pour une noble cause, dans un film moyen au grand coeur et aux intentions humanistes, louables et pacifistes.
  • EPOUSEZ-MOI CHERIE (1945)
    Note : 12/20
    Quelques rares séquences hilarantes bienvenues où les gags s'enchaînent avec un certain bonheur évident. Mais de lourdes longueurs répétitives et un Eddie Bracken insupportable déçoivent par contre, énormément.
  • MONTE-CARLO (1930)
    Note : 15/20
    C'est gentil, drôle, souvent allègre et parfaitement réalisé !
  • LE SIGNE DU LION (1959)
    Note : 15/20
    Premier long métrage d'Eric Rohmer, ancien journaliste et critique réputé des célèbres "Cahiers du Cinéma", qui construit ici une oeuvre forte et profonde sur les thèmes de la solitude, de la marginalité et du bonheur. Entre le cinéma-vérité et la quête philosophique, un film ambitieux, souvent intelligent, savoureux, ambitieux et d'une insoupçonnable richesse humaine et cinématographique.
  • LES NANAS (1984)
    Note : 6/20
    Plusieurs comédiennes de talent apparaissent à l'écran tout au long de ce film dans lequel ne joue aucun homme et dont l'argument s'avère bien mince. Seules pourront en rire quelques lectrices de "Marie-Claire" ou autres périodiques du même acabit.
  • LA BANQUIÈRE (1980)
    Note : 8/20
    Evocation romancée de la célèbre banquière Emma Hanau qui défraya la chronique de l'entre-deux guerres. Sans aucune consistance historique ou politique, un film racoleur et inutile qui confirme la nouvelle fadeur de Jean Girod.
  • NE DITES JAMAIS ADIEU (1956)
    Note : 5/20
    Inédit en France, en salles (février 1987) un mélodrame navrant et insupportable.
  • ESTOUFFADE À LA CARAÏBE (1967)
    Second film de Jacques Besnard après "Le Grand Restaurant", sans grand intérêt malgré une réalisation correcte et de superbes paysages exotiques.
  • LA NUIT (1960)
    Note : 17/20
    Un des thèmes favoris du cinéaste, cette étude quasi entomologique de la désagrégation des relations amoureuses entre deux êtres, prisonniers de leur silence et de la béance d'un certain milieu mondain, nous donne un film douloureux, pessimiste et d'une solitude amèrement résignée. "L'Avventura" d'une nausée existentielle.
  • L'EVADE (1974)
    C'est là un rôle en or pour Bronson. On ne voit d'ailleurs que lui, tant il envahit l'écran. Finalement, un film d'aventure banal qui malgré certaines prouesses techniques, reste une oeuvre commerciale sans réelle envergure. Une cruelle déception venant d'un réalisateur qui, voilà quelques années, nous avait fort séduits.