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LA MAISON DU DIABLE-1963-
Nationalité : États-Unis
Titre VO : The haunting
Durée : 1h50
Date de sortie en France : 04/03/1964
Genre : FANTASTIQUE
Réalisation : Robert WISE
Scénario : Nelson GIDDING
Inspiration : D'après le roman The haunting of Hill House de Shirley JACKSON
Prise de vues : David BOULTON
Musique : Humphrey SEARLE
Produit par Robert WISE
Distributeur : MGM
Visa d'exp. : 28090
Résumé
Un psychiatre réputé, féru de sciences paranormales, invite deux jeunes femmes sensibilisées à ce genre de situations, dans un manoir prétendu hanté. En compagnie de l'héritier de l'inquiétante et vénérable bâtisse, les cinq personnages vont vivre d'étranges moments d'angoisse et de mystère.
Critiques et Commentaires
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 17/20
Entre l'explication psychanalytique et la reconnaissance de ces phénomènes appelés occultes, le film laisse entièrement la porte ouverte aux interprétations personnelles. Envoûtant, étonnant et d'un troublant charme vénéneux.
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Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
Quel film ennuyant voire ridicule... Bavard, mal joué, mal monté... Je conseille vivement de revoir plutôt le sublime Les Innocents de Clayton.
"La maison du diable" suggère remarquablement la présence d’un ennemi invisible, à l’aide de bouts de ficelles ingénieux et d’une bande son particulièrement efficace. Le délire est distillé par des protagonistes terrorisés par leurs propres peurs et voix internes prenant le pouvoir sur un castel effrayant, certes dangereux, mais absent d’ectoplasmes.Dans un noir et blanc pratiquement sans effets spéciaux, les faits relatés restent captivants. Porte déformée, escalier brinquebalant, statues aux visages déformées, corridor interminable, bruits sourds et rires démoniaques se succèdent dans le plus simple appareil, ceci n’empêchant nullement nos épidermes de frémir à ces sensations parfaitement reproduites.Finement alcoolisée de peurs, "La maison du diable" oscille régulièrement entre une atmosphère lourde et des récurrences liées à nos terreurs ancestrales, le tout dans une sobriété sincère, collant admirablement avec le contexte.Les abus intelligemment bypassés font de ce film un habile divertissement cauchemardesque spéculatif. Les esprits lassés de ne rien voir s’entredéchirent aux portes de la folie, dans une maison ne lâchant que peu d’informations palpables.Un très bon film sur un genre difficile, limité, qu’un metteur en scène astucieux, au budget restreint, rend séduisant tout en le revêtant de simplicité.
Le meilleur film du genre, réalisé de main de maître par Robert Wise. Pourquoi ? Parce que tout est suggéré et que la peur envahit notre imagination en découvrant le décor de cette demeure malsaine et ces statues apparement anodines qui glaçent d'effroi. Cerise sur le gâteau, l'interprétation exceptionnelle de Julie Harris, actrice de théâtre confirmée, découverte dans "A l'Est d'Eden" et celle de Claire Bloom dans un rôle ambigu. Sans oublier Rosalie Crutchley, comédienne anglaise qui fut la très fine Acté de "Quo Vadis".
Note : 19/20
On retient son souffle plus d'une fois dans cette maison archi hantée avec cette femme qui entend des voix et cette autre frôlant le saphisme ne serait-ce sa peur bleue qui la rend si petite fille... Une histoire à vous faire préférer cent fois les ascenseurs aux escaliers ! La voix-off empoigne dès les premiers plans et passe le relais aux personnages tous suspects dans leur genre, qu'on ne lâche plus. Une bonne histoire, dans le genre suspense hitchcockien en beaucoup plus fantastique. Film de 1963, une valeur sûre en dvd. L'ensemble est encore remarquable à tous points de vue en 2011 !
Bibliographie