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LA PORTE DU PARADIS-1980-
Nationalité : États-Unis
Titre VO : Heaven's gate
Durée : 2h30
Date de sortie en France : 22/05/1981
Genre : DRAME
Réalisation : Michael CIMINO
Scénario : Michael CIMINO
Prise de vues : Vilmos ZSIGMOND
Produit par Joann CARELLI
Nota
La version intégrale de l'oeuvre (3h36) fut projetée sur FR3 le 17/11/91
Distributeur : Artistes Associés
Visa d'exp. : 53385
Résumé
En 1890, dans l'état du Wyoming, la farouche et sanglante opposition entre les éleveurs de bétail et les petits fermiers émigrés venus s'établir sur ces riches terres.
Critiques et Commentaires
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 17/20
Une oeuvre des plus intéressantes, souvent amputée et remaniée, qui fut une "catastrophe financière" pour les producteurs et les distributeurs du film par rapport à l'énorme investissement de moyens et d'argent que la réalisation occasionna. Un film qui mérite une redécouverte et une plus juste appréciation.
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Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
inconnu(e)
Je ne sais pas quoi penser de ce film. Par son âpreté et son effort de reconstitution, il semble vouloir coller aux réalités historiques (misère et diversité ethniques des migrants même s'ils semblent principalement slaves). Mais que de fantaisies ou digressions anachroniques ! L'embardée d'Huppert dans sa calèche neuve pourrait aussi bien être celle d'une "bombasse" en porsche à Végas ; les faits (Johnson County War) et les personnages historiques (Ella Watson et Nate Champion notamment) sont tellement maltraités au profit de préoccupations idéologiques (la description ou le rêve d'une lutte des classes pré-soviétiques au coeur de l'Amérique des pionniers) ; enfin, ces face à face hiératiques (sorte de JULES ET JIM au Wyoming) dans des huis-clos sur fond de paysages majestueux mais comme peints. Bref, ce film n'est-il pas tout simplement raté ?
signature non-référencée
Véritable merveille cinématographique ! Plus de trois heures d'émotions intenses. Oasis de beauté et d'amour cerclée d'une violence inouïe, le tout baigné dans une sculpture de lumières et de couleurs crue et primitive. Portrait sans concession taillé au burin, magnifiquement filmé depuis les mouvements de foule de la remise des diplômes (lors de cette fête, on trouve la même puissance évocatrice et richesse de sens que dans les danses de Bergman) jusqu'au dénouement brusque qui frappe comme le tonnerre et la mort semant tristesse et désillusions en passant par des scènes de grandeur et de lyrisme en feu de paille à rendre Gance jaloux ... A voir ! A admirer!... J. F. AUZELOU.