Critique(s)/Commentaire(s) de Jean-Claude (Administrateur Cinefiches)

Voir ses 39 films notés

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  • LA NUIT DE SAN LORENZO (1981)
    Note : 15/20
    Une grande oeuvre humaniste traversée d'un lyrisme prenant et d'une forte sensibilité communicative. Les Taviani restent d'incomparables créateurs du 7eme art.
  • ATLANTIC CITY (1980)
    Note : 14/20
    Une oeuvre noire et dépouillée, avec un remarquable Burt Lancaster.
  • LE RETOUR DE L'INSPECTEUR HARRY (1983)
    Note : 9/20
    Quatrième "aventure" de l'inspecteur Callaghan, le justicier "légal". Eastwood / Bronson, même combat. On liquide tous les "méchants" pour pallier une justice laxiste et piétinante. Un thème récurrent dans l'air du temps.
  • LE FANFARON (1962)
    Note : 14/20
    Malgré une certaine schématisation, ce film est remarquablement interprété. Il pose le problème d'une vie au jour le jour sur laquelle plane l'ombre d'un avenir inquiétant.
  • LE PACHA (1967)
    Un film de série noire bien enlevé où Jean Gabin traine son habituelle stature débonnaire et grognon dans un scénario solide, correctement ficelé qui rentre parfaitement dans les schémas traditionnels du genre. Cela se regarde sans déplaisir !
  • ASPHALTE (1980)
    Démagogie et stupide aliénation, bof.
  • PAR L'AMOUR POSSEDE (1961)
    Note : 6/20
    De près ou de loin, certainement une des plus mauvaises réalisations de John Sturges, dans ce pesant sous-produit filmique tout juste digne d'une catastrophique série télévisée, genre "Dallas" avant l'heure, qui radote et parlote à fond de pellicule, pour notre plus grande exaspération, franchement débordante.
  • LE FAUCON MALTAIS (1941)
    Note : 19/20
    Premier film du cinéaste et déjà un inoubliable chef-d'oeuvre du film noir !
  • PENDEZ-LES HAUT ET COURT (1967)
    Note : 16/20
    Remarquable, mais certes peu remarqué par la critique de l'époque, un film plutôt passionnant, fertile en rebondissements et d'un intérêt constant.
  • FEU SUR LE GANG (1951)
    Note : 8/20
    Un ensemble fort peu convaincant, lourdement moralisateur, sans aucune envergure dans le scénario et dont le déroulement des événements manque de logique. Autant revoir "Le poison", un chef-d'oeuvre de Wilder (1945) sur la même thématique.
  • PÉRIL EN LA DEMEURE (1984)
    Note : 15/20
    Un superbe exercice de style entre polar et voyeurisme qui séduit par sa brillance intellectuelle et la qualité de sa recherche visuelle et narrative. Pourtant, le film génère inlassablement une insatisfaction incontournable.
  • LA FEMME DU PRETRE (1970)
    Note : 10/20
    Comédie franco-transalpine plutôt facile et convenue qui manque d'acidité et de virulence, ne pouvant que décevoir le spectateur cinéphile tant soit peu exigeant.
  • LES PÉTROLEUSES (1971)
    Note : 7/20
    Le cinéma anti-créatif par excellence, qui utilise deux stars féminines du moment (B.B. / C.C.) dans une opposition de façade, mais où chacune d'elles aura le même temps d'apparition sur l'écran, en respectant scrupuleusement un équilibre dans la dramaturgie bipolaire. Aucun intérêt quelconque.
  • LA FIANCÉE DU PIRATE (1969)
    Note : 15/20
    Avec un humour insolent et beaucoup de cinglant cynisme, Bernadette Lafont illumine cette grinçante et folâtre comédie de moeurs, satire contre les érectiles désirs concupiscents et l'hypocrisie des hommes d'un village.
  • PEUR SUR LA VILLE (1974)
    Un policier classique et habituel du style Verneuil qui ne s'encombre d'aucune psychologie élaborée et reste cantonné dans les limites du genre. Mieux vaut tout de même un médiocre Fuller qu'un excellent Verneuil.
  • ACCROCHE-TOI J'ARRIVE (1980)
    Note : 6/20
    Une intrigue invraisemblable, un humour poussif : on a du mal à s'intéresser de près ou de loin à ce film qui devait déjà être "démodé" avant de sortir en salles. Même les admirateurs de l'ex-"drôle de dame", Kate Jackson, risquent de rester sur leur faim. Mauvais du début à la fin, tout simplement et fort indigeste.
  • LA PLUS GRANDE HISTOIRE JAMAIS CONTÉE (1964)
    De cette entreprise monumentale nous retenons en particulier le foisonnement d'une nombreuse pléiade d'acteurs, connus et inconnus (pas moins de cent quinze).
  • LA FIEVRE AU CORPS (1981)
    Note : 17/20
    Superbe oeuvre vénéneuse et brillante, en connivence étroite avec de nombreux classiques du film noir américain, sur la riche thématique de la femme fatale.
  • POUR CENT BRIQUES T'AS PLUS RIEN (1982)
    Note : 10/20
    Comédie moyenne qui, malgré une certaine vivacité dans le rythme et maints gags fort bienvenus, renferme tout de même quelques longs moments fastidieux où l'ennui dû à un comique de répétition, crève et maquille l'écran. On ne peut que reconnaître le fréquent manque d'inspiration de Molinaro.
  • EXTERIEUR NUIT (1979)
    Note : 14/20
    Intéressante oeuvre fort désabusée qui chavire entre tendresse et désenchantement, avec un réel talent et une finesse extrême, confirmant l'intérêt suscité pour le metteur en scène par son premier long métrage.
  • LA PYRAMIDE HUMAINE (1960)
    Note : 16/20
    Film documentaire entre fiction et réalité quotidienne qui dénonce les méfaits du racisme et prône une entente profonde entre les peuples. A voir sans hésitation pour sa thématique humaniste et pour compléter sa filmographie de l'ambitieuse et utile démarche cinématographique du metteur en scène Jean Rouch.
  • JE VAIS CRAQUER (1980)
    Note : 7/20
    Méchante diatribe contre une certaine intelligentsia parisienne qui mélange et confond avec délectation, culture et fesse, connaissance, savoir et snobisme. On peut largement préférer la bande dessinée originale de Gérard Lauzier à cette adaptation cinématographique seulement honnête dans l'ensemble. C'est vrai que François Leterrier fut bien meilleur, il y a fort longtemps déjà.
  • QUASIMODO (1939)
    Note : 17/20
    Un incontestable chef-d'oeuvre brillant par sa méticuleuse reconstitution historique de l'époque médiévale et sa superbe photographie noir et blanc.
  • CRÉSUS (1960)
    Seul film réalisé par le grand écrivain méridional, une oeuvre aimable d'une excellente facture générale. Avec un Fernandel, au meilleure de sa forme.
  • LE RETOUR DES SEPT (1966)
    On est hélas loin de la qualité du film "générique" de John Sturges.
  • L'IVRESSE ET L'AMOUR (1952)
    Sept ans (de réflexion ?) après son exceptionnelle prestation dans le magnifique film de Billy Wilder "Le poison", Ray Milland reprend son rôle d'alcoolique dans un sympathique mélodrame légèrement éthéré et suranné.
  • LE RIVAGE OUBLIÉ (1970)
    Note : 16/20
    Une oeuvre réjouissante, subtile et d'un constant bonheur.
  • LA CUISINE AU BEURRE (1963)
    Note : 11/20
    Du gros comique où les situations et les gags sont éculés. La confrontation Fernandel / Bourvil ne nous sauve pas de l'indigestion. Il est à noter que c'est la première et la seule rencontre des deux monstres sacrés sur un plateau de cinéma.
  • LA POUDRE D'ESCAMPETTE (1970)
    Note : 9/20
    Film plutôt fort moyen, entre humour vague et fugitive tendresse, qui peut inciter le spectateur à prendre lui aussi une salutaire poudre d'escampette.
  • LES JEUX DE SATAN (1973)
    Note : 8/20
    Un film mineur de Sidney Lumet, qui ne parvient pas à se départir d'une théâtralité pesante et d'un jeu d'acteurs souvent trop appuyé.
  • OKINAWA (1950)
    Note : 12/20
    Un film de guerre bien ficelé qui maintient la tension et le suspense pendant près de 120 minutes sans jamais s'étirer vers des temps "morts" même si les cadavres s'accumulent singulièrement. N'atteint toutefois jamais la grandeur de "A l'Ouest rien de nouveau" (1930) du même efficace metteur en scène.
  • LE JOUEUR D'ECHECS (1938)
    Un sympathique film costumé avec une excellente prestation des principaux acteurs, dans une oeuvre à caractère historique qui se veut parfaitement authentique.
  • L'OEUF (1971)
    L'auteur n'y va certes pas par quatre chemins en prônant l'hypocrisie et le cynisme absolus. A travers cette comédie satirique, joyeusement immorale, Jean Herman retraduit avec plus ou moins de réussite la célèbre pièce éponyme de Félicien Marceau qui aurait pu se passer de cette adaptation cinématographique. Une curiosité.
  • REISEBEKANNTSCHAFT (1943)
    Note : 12/20
    Quiproquos et malentendus en pagaille pour une comédie fort alerte, dans les limites du genre, tournée en pleine Seconde Guerre Mondiale.
  • LA NUIT DU NOUVEL AN (1956)
    On sourit, bien sur de temps de "liberté" à la population locale. Un film drôle pourtant, parfois cocasse et tardivement projeté dans l'hexagone.
  • LA LETTRE ÉCARLATE (1972)
    Note : 13/20
    Une oeuvre intéressante, plutôt pâle à côté de la version de Viktor Sjöström.
  • LA NUIT DES GÉNÉRAUX (1966)
    Note : 11/20
    Superproduction américaine relativement captivante malgré de lourdes invraisemblances et certaines longueurs, fort pesantes.
  • LA LÉGION SAUTE SUR KOLWEZI (1979)
    Note : 6/20
    Vraiment pas de quoi applaudir. Une oeuvre médiocrement réalisée, lourdement manichéenne, fastidieusement cocardière où même les principaux acteurs semblent s'ennuyer à en mourir, (mais il n'en meurent pas, hélas) hésitant sans cesse entre les définitives balles des rebelles locaux et la mortelle caméra de Raoul Coutard.
  • PAIN, AMOUR, AINSI SOIT-IL (1955)
    Pas de quoi fouetter un homme d'église ou un pandore, même si la drôlerie n'est pas toujours absente de cette pochade qui s'essouffle très rapidement.
  • LA POURSUITE IMPITOYABLE (1966)
    Note : 17/20
    Un étonnant chef-d'oeuvre américain d'une violence désespérée qui dénonce avec virulence la bêtise et l'intolérance collectives, confirmant la prépondérance cinématographique d'Arthur Penn, d'une rare efficacité.
  • LE PETIT FRÈRE (1926)
    Note : 16/20
    Un festival Harold Lloyd des plus bienvenus, pour petits et grands !
  • LA DERNIERE RAFALE (1948)
    Note : 16/20
    Un superbe rôle pour Richard Widmark en "méchant" fort inquiétant voire névrosé, dans un excellent thriller à l'atmosphère lourdement étouffante et glauque.
  • LES MARIÉS DE L'AN II (1970)
    Note : 10/20
    Réalisation correcte, jeux d'acteurs corrects, divertissement correct, tout est costumé et parfait, mais le vrai cinéma, celui qui fait vibrer, rêvé, se passe ailleurs.
  • REVEILLON CHEZ BOB (1984)
    Note : 9/20
    Une comédie fort moyenne qui manque de consistance et de solidité dans la description des principaux personnages et de leur environnement sociologique.
  • MANNEQUIN (1937)
    Note : 15/20
    Un flamboyant et solide mélodrame hollywoodien du Grand Frank Borzage qui séduit par sa déchirante romance et sa fugace tendresse.
  • COMME UN BOOMERANG (1976)
    Note : 7/20
    Banale et confuse médiocrité dans son propos qui ne mérite aucune réhabilitation.
  • LA MAIN À COUPER (1973)
    Note : 9/20
    Une oeuvre fort moyenne, souvent inutile et banale et de plus parfaitement réactionnaire dans son propos. Dommage, il est vrai que le réalisateur Etienne Perier ne nous a jamais vraiment époustouflé par ses productions.
  • REFLETS DANS UN OEIL D'OR (1967)
    Note : 15/20
    Une intéressante réflexion sur la fragilité des apparences quand le masque de la respectabilité et de l'hypocrisie s'émiette et que surgissent l'inavouable et le refoulé.
  • LE LUTTEUR ET LE CLOWN (1957)
    Note : 11/20
    Un grand metteur en scène (Boris Barnet) hélas méconnu, pour une comédie dramatique longtemps inédite sur les écrans de l'Hexagone. Une oeuvre mineure pourtant dans la filmographie du réalisateur.
  • LES LUMIERES DE LA VILLE (1931)
    Note : 20/20
    Ni plus ni moins qu'un monument de l'histoire du cinéma qu'on ne se lasse jamais de voir ou de revoir. Une oeuvre incontournable qui place Charlie Chaplin, pour ce film et aussi pour quelques autres, dans le gotha des réalisateurs.