: Gorki ilustré par Kurosawa en 1957 : une transposition juste, filmée comme un théâtre, sauf qu'on a vite l'impression de se retrouver au milieu d'un groupe de refaiseurs de monde à peine conscients de l'endroit où ils sont, comme les ivrognes en fin de soirée... Des fulgurances pourtant, quelques grandes vérités : dommage que les femmes susceptibles d'apporter la variante espérée font de si courtes apparitions. L'adultère vient mettre un peu de piquant dans le déroulement. Un seul personnage vraiment attachant, celui habillé de clair débarquant avec sa face de clown, le brave type, sans lui, il y avait de quoi décrocher tant c'est oiseux, avec ce fond permanent d'austérité des oeuvres "féodales" asiatiques... Autre réussite, le numéro final, ce délire dansé avant cette chute incroyable, j'étais aidée par le commentaire en bonus sur le dvd, mais ça vaut le coup de rembobiner pour contempler une deuxième fois la prostration générale.