Critique(s)/Commentaire(s) de Jean-Claude (Administrateur Cinefiches)

Voir ses 41 films notés

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  • UNE FEMME OU DEUX (1985)
    Film solidement inintéressant qui manque de dynamisme, d'humour et d'intérêt.
  • PLEIN SOLEIL (1959)
    Note : 16/20
    "Le réalisme psychologique" français dans toute sa réussite avec un scénario sur mesure (les romans de Highsmith sont une mine d'or pour les réalisateurs), un Alain Delon qui savait encore être intéressant et dense, un réalisateur dans la force de son talent. Une oeuvre qui reste toujours présente, active et moderne !
  • ADIEU BONAPARTE (1985)
    Note : 12/20
    Prenant l'histoire à contre-pied, loin des champs de bataille, Chahine tente de dresser un tableau allégorique sur l'entente de toutes les communautés par le biais de l'art et des sciences. Une oeuvre des plus intéressantes, véritable leçon de tolérance.
  • RENCONTRES DU TROISIEME TYPE (1977)
    Note : 14/20
    Du grand spectacle, entre rêve humaniste et science-fiction plausible, prônant avec une certaine candeur unanimiste et facile, une harmonieuse paix universelle.
  • PASSEPORT POUR PIMLICO (1949)
    Note : 17/20
    Un festival de rire et de finesse, dans un film éblouissant de maîtrise et de jovialité communicative. Un digne représentant du célèbre humour anglais qui reste aussi un réjouissant chef-d'oeuvre du genre, avec ses personnages hautement excentriques, un brin surannés, emprunts en permanence d'une indéfectible joie de vivre.
  • AFTER HOURS (1985)
    Note : 15/20
    Un film halluciné, complètement perturbé, qui malgré son outrance et ses excès dans la description de certaines situations pesamment kafkaïennes, ne semble pas si éloigné d'une certaine réalité nocturne new-yorkaise.
  • PRENDS 10.000 BALLES ET CASSE-TOI (1981)
    Une petite réussite fort bienvenue.
  • PATTES BLANCHES (1949)
    Note : 17/20
    Sur un scénario de Jean Anouilh qui à l'origine devait tourner lui-même le film, un excellent drame romantique plein de bruit et de fureur, fort bien réalisé et puissamment interprété. Jean Grémillon reste vraiment incontournable pour ses rares réalisations.
  • AGNES DE DIEU (1985)
    Note : 11/20
    Un film théâtral dont le sujet, a priori croustillant, aurait pu faire chavirer la réalisation dans le sordide ou le mélodrame. Mais Jewison évite avec adresse ces deux écueils et nous propose le portrait de deux personnalités quelque peu antagonistes : la psychiatre et la Mère Supérieure. Intéressant.
  • QU'EST-CE QUI FAIT COURIR DAVID ? (1981)
    Note : 9/20
    Une réalisation bien léchée, un scénario sans génie ni rature, une oeuvre qui rappelle hélas les fioritures agaçantes d'un Claude Lelouch.
  • PIEGE A MINUIT (1960)
    Note : 11/20
    Thriller mineur qui comporte quelques rares scènes réussies, mais qui dans l'ensemble manque énormément de punch, d'unicité et de vraisemblance.
  • ALAMO BAY (1985)
    Constat lucide et pertinent, proche du documentaire sur les problèmes d'intégration rencontrés par deux communautés que tout oppose. Une oeuvre sympathique du plus américain des metteurs en scène français.
  • UN REVENANT (1946)
    Note : 15/20
    L'excellent acteur Louis Jouvet, parfaitement à l'aise dans son rôle de justicier tardif, fait, comme souvent, une excellente prestation dans ce film attachant et fort singulier dont les dialogues sont d'une saveur exquise.
  • PINOT SIMPLE FLIC (1984)
    Note : 8/20
    Premier film de Gérard Jugnot en tant que metteur en scène, qui fait beaucoup illusion sur la capacité réelle d'un acteur limité et répétitif. On sourit quelquefois, on rit de temps à autre. Il n'est jamais évident d'être à la fois au four et au moulin.
  • ANOTHER COUNTRY (1984)
    Note : 14/20
    Une démonstration limpide !
  • ABSENCE DE MALICE (1981)
    Note : 13/20
    Film intéressant et sympathique sur la puissance de la presse et ce fameux quatrième pouvoir souvent encensé, ici décrié. Personne honnête ou véreuse, peu importe, il suffit de se protéger derrière la trop fameuse clause professionnelle : "absence of malice", à savoir : absence d'intention de nuire.
  • UN MILLION CLÉ EN MAINS (1948)
    Note : 13/20
    Sympathique comédie américaine un peu vieillotte et dépassée qui, malgré certaines scènes plutôt comiques, manque indéniablement de rythme et de nerf. A voir essentiellement pour la prestation des principaux acteurs.
  • ANTONIETA (1982)
    Un film souvent considéré comme mineur dans l'oeuvre de Carlos Saura, qui manque de profondeur dans l'illustration des problèmes existentiels rencontrés par l'héroïne, dans un univers fortement machiste.
  • LA BELLE MEUNIÈRE (1948)
    Une réalisation intimiste, d'une légèreté sympathique avec un Tino Rossi au meilleur de sa forme, dans un film rarement présenté sur le grand et le petit écran.
  • PARADIS POUR TOUS (1982)
    Note : 9/20
    Dernier film interprété par Patrick Dewaere avant son suicide, qui nous illustre le conditionnement naturel ou artificiel de l'individu face aux nombreux et fallacieux impératifs dictés par toute société quelle soit dirigiste ou pas.
  • APHRODITE (1982)
    De l'érotisme à la Hamilton, bon chic bon genre, sans grande envergure qui permet à la jolie Valérie Kaprisky de s'étaler gaiement, "pile et fesses". Autant relire quelques oeuvres hautement pornographiques de l'étonnant et souvent ignoré Pierre Louÿs.
  • LES EXTRAORDINAIRES AVENTURES DE MISTER WEST AU PAYS DES BOLCHEVIKS (1924)
    Note : 14/20
    Comédie parodique d'une sympathique facture humoristique, qui joue à fond la carte de la dérision galopante. Un spectacle extrêmement vivace et bienvenu.
  • POT-BOUILLE (1957)
    Note : 16/20
    Encore un rôle fameux pour Gérard Philipe !
  • ARIZONA JUNIOR (1986)
    Note : 16/20
    Une comédie fort débridée où l'humour et la dérision font bon ménage !
  • LE VOLEUR DE BICYCLETTE (1948)
    Note : 17/20
    Classique des classiques de l'école néo-réaliste italienne, le film n'a perdu ni de son émotion diffuse ni de son limpide constat social d'après-guerre.
  • PRISONNIERS DU PASSE (1942)
    Note : 18/20
    Un solide classique du mélodrame américain, mais aussi un incontestable chef-d'oeuvre du genre, avec une pétulante et rayonnante Greer Garson en binome avec un Ronald Colman d'une indéniable présence, entourés de près d'une centaine d'acteurs de complément, visiblement inspirés par leurs personnages multiples et variés.
  • CHIENS PERDUS SANS COLLIER (1955)
    Oeuvre pudique et honnête. L'émotion discrète est servie par la rigueur du scénario et le jeu de Jean Gabin, qui a trouvé là un de ses meilleurs rôles.
  • DEUX PARMI DES MILLIONS (1961)
    Note : 13/20
    Une histoire de couple pleine de fracheur et de poésie, admirablement interprétée, et d'une tranquille sympathie du début à la fin du film.
  • LIQUIDEZ L'INSPECTEUR MITCHELL (1975)
    Pas vraiment intéressante cette oeuvre du vétéran Mac Laglen.
  • JENNY (1937)
    Note : 14/20
    Premier long métrage de Marcel Carné, plein de romantisme et de coups de coeur. On y perçoit la grâce et la fraîcheur d'un cinéma populaire intelligent, la patte sensible de Jacques Prévert y faisant déjà des merveilles. On est loin pourtant des meilleures réalisations à venir du metteur en scène que l'on devine proches.
  • LE PRIX DU DANGER (1982)
    Note : 12/20
    Une plutôt sympathique réalisation dans son ensemble. Mais ce sujet en or a été sérieusement gâché par les grands et gros sabots pseudo démonstratifs d'un Yves Boisset, souvent lourdingue, sans finesse aucune.
  • AMITYVILLE (1979)
    Note : 13/20
    Film d'horreur à succès qui engendra deux suites et plusieurs succédanés, mais qui ne se démarque guère de la production habituelle du genre.
  • LE JEUNE MARIE (1982)
    Note : 7/20
    Premier long métrage du metteur en scène Bernard Stora. Il déçoit finalement malgré certains moments fort bien réalisés, surtout dans la partie introductive du film. Mais l'ensemble se délite en demi-teintes inutiles et quelconques.
  • QUE LA BÊTE MEURE (1969)
    Note : 12/20
    Du travail de professionnel qui manque de profondeur, d'émotion et de sincérité, pour un spectacle agréable mais rarement plaisant. Le souffle dramatique fait défaut. Un Chabrol, parmi d'autres. Il est à noter, néanmoins, une correcte interprétation de Jean Yanne. Pour le reste, un film en partie surévalué.
  • LA PORTE DU DIABLE (1950)
    Note : 16/20
    Excellent film humaniste qui prend cause pour le peuple des Peaux-Rouges et pour une coexistence pacifique entre les différentes races. Encore une oeuvre essentielle et incontournable Anthony Mann qui continue à nous séduire, avec charme et brio.
  • MALOU (1980)
    Note : 16/20
    Film remarquable. La nostalgique relation mère/fille est admirablement rendue par les deux actrices principales, qui interpellent en profondeur la sensibilité du spectateur.
  • LE REPOS DU GUERRIER (1962)
    Note : 10/20
    Spécialiste du miroir aux alouettes, Roger Vadim nous propose une de ses oeuvres brillamment mise en scène, avec de superbes photos, un montage sans défaut, des éléments décoratifs de valeur, mais finalement d'une parfaite viduité. De plus, le dernier quart d'heure est parfaitement décevant et la scène rédemptrice illogique au possible et lourdement sacralisée. Autant relire le roman !
  • LA PROIE (1948)
    Note : 16/20
    Un film noir de grande qualité !
  • LA MAFFIA FAIT LA LOI (1968)
    Note : 14/20
    Cette petite production transalpine, à connotation politique, est fort estimable et son réalisateur, un des plus intéressants metteurs en scène italiens, dont l'oeuvre dénonciatrice mérite reconnaissance et respect, pour la rigueur et la conviction de son propos, est totalement à redécouvrir d'urgence et dans son intégralité.
  • LE SILENCE (1964)
    Note : 17/20
    Peut-être un des films les plus désespérés de Bergman mais pourtant un des plus beaux dans sa douloureuse vérité et son mortel constat des déchirures inguérissables de la nature humaine. Incontournable, inoubliable !
  • QUEIMADA (1970)
    Note : 16/20
    Un superbe et rare film transalpin, étonnant et plein, qui allie judicieusement l'aventure, le politique et le drame humain, avec une indéniable efficacité entre dialectique intransigeante et constante émotion distanciée.
  • LE MÉPRIS (1963)
    Note : 17/20
    Réflexions sur le cinéma, l'art, le couple, l'amour, menée avec une maîtrise et un talent indéniables. Le metteur en scene évite pour une fois les écueils fascinants d'un intellectualisme élitiste et planant dans lequel il plongera avec opiniâtreté et délectation, quelques années plus tard. C'est l'un des quelques rares films de Jean-Luc Godard qui mérite une réelle estime et un solide respect.
  • SOLEIL VERT (1973)
    Note : 15/20
    Sur le thème mythique de l'univers en proie à une surpopulation galopante, avec les problèmes alimentaires conséquents, un solide film de science-fiction. A noter une originale variation sur l'anthropophagie. Admirable et inquiétant au possible !
  • LA RIVIÈRE DE NOS AMOURS (1955)
    Note : 14/20
    Oeuvre sympathique qui parvient fort habilement à traduire un hymne panthéiste, à la nature et aux hommes, dans une histoire romanesque et romantique à souhait. Le couple Kirk Douglas / Elsa Martinelli reste véritablement inoubliable.
  • L'ATTAQUE DU FOURGON BLINDE (1978)
    Note : 11/20
    Un film australien fort moyen et brouillon, pour ne pas dire confus. Les relations entre les différents personnages et leurs motivations ne sont pas claires, voire incompréhensibles. Une regrettable et pourtant sympathique déception.
  • LA TAVERNE DE LA NOUVELLE-ORLEANS (1951)
    Une mise en scène qui manque de rigueur et respire l'artificiel à cent lieues, malgré d'incessants efforts du toujours présent Errol Flynn, pour plaire et séduire. Autant faire une impasse sur cette oeuvre secondaire, poussive et maladroite.
  • LE REPTILE (1970)
    Note : 16/20
    Superbe et pertinent western psychologique d'une densité exceptionnelle, jamais dénué d'un certain humour et d'une profonde vérité humaine et sociale.
  • LE FANTOME DE LA RUE MORGUE (1954)
    Note : 13/20
    Enquête policière teintée de psychologie où le bipède coupable n'est pas celui qu'on pense. Film sympathique qui jamais ne languit dans l'action et l'intérêt.
  • LE TALISMAN DE GRAND-MÈRE (1922)
    Note : 18/20
    Superbe et en prime deux gags succulents : les chats poursuivant les godasses d'Harold, et les boules de naphtaline mélangées à des confiseries.
  • LE RETOUR DE MARTIN GUERRE (1981)
    Note : 9/20
    Une réalisation sympathique et pourtant fort moyenne qui se déroule dans le lointain Moyen Age et ressemble bien plus à une production télévisée, genre feuilleton amélioré qu'à une véritable oeuvre cinématographique, intelligente et responsable.