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QUE LA BÊTE MEURE-1969-
Nationalités : France / Italie
Titre VO : Uccidero' un uomo
Durée : 1h50
Date de sortie en France : 05/09/1969
Genre : DRAME
Theme
Milieu judiciaire et juridique
- cinéma français -
Réalisation : Claude CHABROL
Assistance à la Réalisation : Jacques FANSTEN
Scénario et Dialogues : Paul GÉGAUFF et Claude CHABROL
Inspiration : D'après le roman éponyme de Nicholas BLAKE
Prise de vues : Jean RABIER
Musique : Pierre JANSEN
Décors : Guy LITTAYE
Distributeur : CFDC
Visa d'exp. : 25471
Résumé
Charles Thenier, dont le garçon de neuf ans a été écrasé par un chauffard, n'a plus qu'une idée en tête : retrouver le fuyard criminel et se venger de l'horrible sort.
Critiques et Commentaires
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 12/20
Du travail de professionnel qui manque de profondeur, d'émotion et de sincérité, pour un spectacle agréable mais rarement plaisant. Le souffle dramatique fait défaut. Un Chabrol, parmi d'autres. Il est à noter, néanmoins, une correcte interprétation de Jean Yanne. Pour le reste, un film en partie surévalué.
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Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
La vengeance la plus juste devient parfois la source des plus grands maux.  Diderot. Une vengeance qui tout en étant au départ légitime se transforme au fil d’une quête laborieuse en une sorte de rapport machiavélique entre un père accablé et un rustre millésimé.Brutal et odieux régnant sur une maisonnée triste, lâche et servile désarticulée devant les dévastations quotidiennes qu’elle subit de la part d’un froussard, abject et prétentieux n’existant uniquement que par ses emportements injustifiés.Un monstre vulnérable que l’on manipule tout en faisant semblant de se mettre en danger de manière à mieux le mettre sur le flanc par un faux pouvoir que l’on efface le moment venu.Tout en restant déterminé un homme encore debout malgré l’immense tragédie qu’il vient de subir transforme une détermination naturelle en une transaction malsaine.Supprimer un assassin oui mais de manière décalée tout en refusant d’en assumer les conséquences préférant laisser une descendance maltraitée payer à sa place une mise à mort que l’on a certainement soi-même opérée.Une génération montante miraculeusement préservée qui tout en voulant par tous les moyens se soustraire d'une existence insoutenable n'hésite pas à se servir du paradoxe en sacrifiant son avenir dans une sorte d'offrande que l'on dépose devant un homme brisé.Rattrapé par le repentir dont l’ultime décision est de laisser la nature décider de son sort.