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LE MÉPRIS-1963-
Nationalité : France
Durée : 1h43
Date de sortie en France : 20/12/1963
Theme
Milieu du cinéma
- cinéma français -
Réalisation : Jean-Luc GODARD
Assistance à la Réalisation : Charles BITSCH
Scénario : Jean-Luc GODARD
Inspiration : D'après le roman éponyme de Alberto MORAVIA
Prise de vues : Raoul COUTARD
Cadrage : Alain LEVENT
Musique : Georges DELERUE
Distributeur : Ciné Classic
Visa d'exp. : 27515
Résumé
Camille Javal, la séduisante femme d'un scénariste à la mode qui travaille avec le metteur en scène Fritz Lang sur une adaptation libre de "l'Odyssée" d'Homère, dans les alentours de la capitale transalpine, s'entiche du producteur qui finance la réalisation.
Critiques et Commentaires
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 17/20
Réflexions sur le cinéma, l'art, le couple, l'amour, menée avec une maîtrise et un talent indéniables. Le metteur en scene évite pour une fois les écueils fascinants d'un intellectualisme élitiste et planant dans lequel il plongera avec opiniâtreté et délectation, quelques années plus tard. C'est l'un des quelques rares films de Jean-Luc Godard qui mérite une réelle estime et un solide respect.
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Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
inconnu(e)
Le sommet de la Nouvelle Vague. Un sommet de suffisance, de frime, de mépris donc. Il n'est jamais bon qu'un film se fasse dans le simple but de faire un film, d'étaler sa culture et surtout - entre les lignes - de cracher à la gueule de ceux qui ne font pas la même chose. Godard est un type éminemment antipathique et ses films sont à son image. Vite un film "à la papa" !
inconnu(e)
Esthétiquement, le plus beau film de Godard, mais Georges Delerue (encore lui) transcende le film. Le scénario est enrichi par les allusions à l'antiquité grecque.
inconnu(e)
Tu es une femme moi un pantin. Oui je voudrais danser avec toi. Il n 'y aura jamais de cas de malheur avec moi. Nos amours seront célèbres. Toi ravissante idiote, moi guerrier au repos. Mais hélas tu est une pétroleuse et Mépris tu as. PERRIERE.
"Le cinéma, disait Bazin, substitue à notre regard un monde qui s'accorde à nos désirs. "Le mépris" est l'histoire de ce monde" ainsi, en un exergue magistral, Godard clôt-il le générique d'ouverture du film, qui est... parlé et non pas surimprimé comme c'est le cas traditionnellement. Ainsi, dès le départ, "Le mépris" est un film pas comme les autres. Et il s'avèrera au fil de "l'histoire" (ou foisonnent les plans-séquences) que le film n'est plus du monde des hommes mais flirte avec les dieux.
Bibliographie