Critique(s)/Commentaire(s) de Jean-Claude (Administrateur Cinefiches)

Voir ses 38 films notés

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  • LES PARAPLUIES DE CHERBOURG (1963)
    La première comédie musicale chantée dans sa continuité. Le film connut à l'époque un énorme succès, largement mérité. De la musique aux décors, tout ici est somptueusement réussi. Bien sûr, on peut rester parfaitement hermétique à tout cela.
  • BRIGADE MONDAINE :LA SECTE DE MARRAKECH (1979)
    Révoltant de stupidité, un navet écoeurant et bassement raccoleur, mais signé Eddy Matalon, c'est presque normal.
  • LA PREMIÈRE BALLE TUE (1956)
    Une oeuvre peu connue qui a pourtant le mérite d'une mise en scène parfaitement maîtrisée et la prestation des acteurs principaux est excellente.
  • FANTOMAS SE DÉCHAINE (1965)
    Distrayant dans les limites du genre avec un virevoltant Louis de Funès.
  • UNE VIERGE SUR CANAPÉ (1964)
    Note : 14/20
    Une étonnante course-poursuite finale !
  • CLASSE 1984 (1981)
    Note : 14/20
    Malgré certaines scènes extrêmes (le metteur en scène ne sera jamais un parangon de finesse) qui pèchent par un excès et une accumulation de situations gratuites, le film a le mérite d'être mené tambour battant avec une férocité "joyeuse" et décapante.
  • SUA ECCELLENZA SI FERMO A MANGIARE (1961)
    Note : 12/20
    Quiproquos et situations farfelues s'enchaînent avec beaucoup d'aisance, pour la plus grande joie du spectateur. Léger et bien appréciable divertissement.
  • GRAND'RUE (1955)
    Note : 16/20
    Les "Vitteloni" version ibérique.
  • LE ROCK DU BAGNE (1957)
    Ouvrez les oreilles, fermez les yeux !
  • SABRINA (1954)
    Note : 17/20
    On ne se lasse jamais des succulentes comédies de Billy Wilder, qui à nouveau nous enchante dans cette tendre comédie d'une exemplaire fraîcheur émotionnelle.
  • LA BLONDE ET MOI (1956)
    Note : 15/20
    Film plein de trouvailles comiques qui demeure un classique du genre. Irrésistible.
  • LA SIRÈNE DU MISSISSIPPI (1968)
    Note : 11/20
    En fait, il n'y a pas que Louis Mahe, alias Jean-Paul Belmondo, le mal-aimé trompé, bafoué qui est à plaindre, le spectateur doit lui subir cette morne et poussive réalisation. Film parfaitement banal comme une bonne moitié de l'oeuvre du réalisateur qui demanderait à être appréhendée avec une plus grande distanciation.
  • A DOUBLE TOUR (1959)
    Note : 13/20
    Peinture incisive mais conventionnelle, ressemblant fort à une dissection, un règlement de comptes. C'est une jolie toile, tendue sur du vide, des oripeaux d'une existence. A noter la prestation de Madeleine Robinson.
  • LE SOLEIL BRILLE POUR TOUT LE MONDE (1953)
    Note : 16/20
    Film préféré de son auteur qui résume à merveille l'univers de John Ford.
  • LA CHASSE AU LION A L'ARC (1965)
    Note : 17/20
    Une œuvre essentielle pour le patrimoine mondial de l'humanité.
  • ARSÈNE LUPIN CONTRE ARSÈNE LUPIN (1962)
    Un coup de maître littéraire de Maurice Leblanc, interprété au cinéma par deux acteurs excellents, chacun dans son genre. Un scénario parfaitement bien construit, fort original, une distribution de talent, un humour constant, sont autant de garanties de succès auprès d'un vaste public rapidement conquis.
  • FAUT PAS PRENDRE LES ENFANTS DU BON DIEU POUR DES CANARDS SAUVAGES (1968)
    Note : 7/20
    D'une nullité absolue, une oeuvre à fuir sans rémission.
  • LA VACHE ET LE PRISONNIER (1959)
    Note : 14/20
    Le long périple du brave Fernandel et de son adorable ruminant, laisse entrevoir un film sympathique, fort distrayant et d'une constante cocasserie plutôt légère. Entre l'émotion et la drôlerie, une comédie qui sans égaler (de loin) les chefs-d'oeuvre américains, propose tout de même un petit régal d'humour.
  • POLICE SUR LA VILLE (1967)
    Note : 16/20
    Excellent polar de Siegel qui cette fois encore signe une oeuvre remarquable, sèche et percutante, dans l'inquiétant décor du quartier hispanique de New York.
  • LA VALLEE DE LA POUDRE (1958)
    Un petit western bienvenu, de fort bonne facture.
  • TOTO, FABRIZI ET LES JEUNES D'AUJOURD'HUI (1960)
    Note : 6/20
    Toto totalement nul, bien souvent !
  • LA VIE EST BELLE (1946)
    Note : 17/20
    Encore un sublime chef-d'oeuvre de l'éternel Frank Capra, avec un étonnant James Stewart, débordant d'émotion contenue, de sensibilité, de fragilité et de tendre confusion. Un classique parmi les classiques de la comédie américaine.
  • UN HOMME UNE FEMME UNE BANQUE (1979)
    Note : 7/20
    Sur le thème du gangstérisme moderne, sans arme à feu, un tantinet col blanc, c'est une oeuvre fort moyenne. Sans manquer d'humour ni de nonchalance tranquille, ce film n'arrive jamais à captiver vraiment le spectateur.
  • LE MANTEAU (1926)
    Note : 15/20
    D'une méchanceté caustique dans la peinture sans faille d'un certain comportement social aliénant, ce film sympathique souffre toutefois d'une lenteur affolante dans sa première partie, mais il ne démérite nullement face à la version plus récente et plus connue d'Alberto Lattuada.
  • L'AMOUR À MORT (1984)
    Note : 6/20
    Ce film se veut (se voudrait) une profonde réflexion métaphysique sur la vie, l'amour et la mort, un hymne immuable au passionnel. Il est de bon ton de crier au génie créatif, à la perfection cinématographique, mais on peut préférer "Hiroshima mon amour" ou "Providence". Gare aux détracteurs solitaires.
  • PARIS BRÛLE-T-IL ? (1965)
    Du grand spectacle entrecoupé de séquences d'époque, une foule d'acteurs confirmés, interprétant des personnages illustres ayant joué un rôle déterminant dans les événements traités. Un film sans aucun recul ni aucune réflexion sur cette dramatique époque, qui se contente de "reporter" des faits pseudo-spectaculaires où l'analyse socio-historique et politique est cruellement absente, évitée.
  • LE CHEMIN DU PARADIS (1930)
    Non pas un chef-d'oeuvre franco-allemand mais tout de même un film divertissant qui permet d'apprécier le charme de Lilian Harvey, grande vedette de l'époque.
  • UNE CERTAINE RENCONTRE (1963)
    Note : 13/20
    De part son sujet même, l'oeuvre a pris incontestablement les rides du temps !
  • L'EXORCISTE (1973)
    Note : 14/20
    En septembre 1974, à la sortie du film, nous écrivions que les trucages étaient fort réussis, entre effets spéciaux inquiétants et maquillages déconcertants, mais que malheureusement la thématique du film était en grande partie desservie par une "efficace" mise en scène hélas souvent grand-guignolesque. Plus de quarante années plus tard, en visionnant la version "director's cut", notre point de vue n'a pas varié d'une pénitence, trouvant même le prologue fort long et les éloges de l'époque bien dithyrambiques, en prenant en compte, aujourd'hui, le perfectionnement technologique des trucages, avec les évidents débordements et raffinements concomitants.
  • L'ASSASSIN AU GANT DE VELOURS (1942)
    Note : 17/20
    Inédit en France (septembre 1986), le premier long métrage entièrement réalisé par Zinnemann est ni plus ni moins qu'un petit chef-d'oeuvre de suspense, d'humour et d'originalité. Excellente composition et interprétation de Van Heflin en détective inhabituel, avec sa sensibilité rentrée et sa manie de chiper les cigarettes.
  • LE CHOC (1981)
    Note : 4/20
    Comme les dindons dont notre "héros" rêvait de faire l'élevage dans sa retraite campagnarde, le film "glougloute" lamentablement dans une banalité désarmante.
  • THE INVISIBLE MAN'S REVENGE (1944)
    Note : 10/20
    Le film n'arrive pas à la hauteur de la géniale version originelle de James Whale.
  • LE GARDE DU CORPS (1983)
    Une petite comédie lourdingue et fort ennuyeuse qui manque d'élan, de qualité et de personnalité comme la plupart des oeuvres du réalisateur.
  • LA GRANDE BAGARRE DE DON CAMILLO (1955)
    Note : 11/20
    Toujours aussi plaisant que les deux précédentes versions réalisées par Julien Duvivier, ce film s'inscrit en droite ligne dans une forme savoureuse de comédie italienne bon enfant, mais déjà légèrement grinçante. Les versions ultérieures seront bien moins intéressantes, trop calquées sur d'ennuyeuses redites.
  • LES CHEMINS DE LA HAUTE VILLE (1959)
    Note : 14/20
    Une réalisation sobre et fort efficace du sous-estimé réalisateur anglais Jack Clayton, un scénario qui peint avec justesse la psychologie d'une petite ville britannique et, en prime, l'attachante création de Simone Signoret qui gagna enfin avec ce film une reconnaissance internationale. Un grand succès à sa sortie, "Les chemins de la haute ville" s'est hissé au rang de classique.
  • LA HONTE (1968)
    Note : 16/20
    Allégorie puissante et dénonciatrice de l'implication de la guerre, de toute guerre, sur le comportement, l'humiliation de l'être humain. Pour public averti. Le cinéma, c'est aussi quelquefois, la réflexion et le dépassement. Mais qui se sent concerné ? Une oeuvre formelle, désespérante, d'une cruelle évidence.
  • LA CARAPATE (1978)
    Note : 10/20
    Comédie fort moyenne qui promène bien des stéréotypes attendus et faciles manquant sacrement d'intérêt, malgré quelques rares gags bienvenus et de qualité.
  • STRESS (1984)
    Quelques moments de bravoure et d'angoisse assez réussis malgre un scénario relativement invraisemblable et des explications pseudo-psychopathologiques sur les motivations du tueur, tirées par les cheveux et la valvule. Une déception "stressante".
  • POUR LA PEAU D'UN FLIC (1981)
    Note : 7/20
    Premier film d'Alain Delon en tant que réalisateur (officiellement) ni meilleur ni pire que des dizaines d'autres tâcherons de la caméra. Oeuvre en soi fort narcissique dans laquelle l'acteur/metteur en scène campe invariablement le personnage du "samouraï" toujours vainqueur. On n'en redemande pas.
  • À TOI DE FAIRE... MIGNONNE (1963)
    Une nouvelle aventure policière du "célébrissime" détective yankee, à l'affolante séduction auprès de la gent féminine hexagonale, au whisky ravageur et aux poings percutants, fruits des écrits percutants de Peter Cheyney. Certes, beaucoup d'humour et de décontraction, mais cela ne suffit pas pour faire un bon film, loin de là...
  • LES VALSEUSES (1973)
    Note : 9/20
    Un étonnant succès d'époque qui plaça le metteur en scène Bertrand Blier sous les feux de la rampe, et qui, avec un certain recul, un peu d'objectivité et une relecture, ne se justifie absolument pas, malgré certaines vérités sociologiques sous-jacentes et un fort correct jeu des acteurs, essentiellement féminins.
  • AU-DELÀ DES GRILLES (1948)
    Note : 17/20
    Primé fort justement à Cannes en 1949, ce film poignant dont la construction dramatique est remarquablement rigoureuse, reste une oeuvre de qualité.
  • BLADE RUNNER (1982)
    Note : 15/20
    Ce n'est pas un chef-d'oeuvre incontournable, inoubliable, mais effectivement une date dans l'histoire du cinéma de science-fiction.
  • ATTENTION LES YEUX (1975)
    Note : 11/20
    Cette légère satire, même pas caustique du cinéma dit de "cul", est plutôt gentiment paillarde. La bonne humeur qui semble régner sur le plateau, la complicité évidente entre certains comédiens, animée par un tonique et réjouissant Pierre Brasseur et la drôlerie éventuelle de certaines séquences font passer la mixture. Ce n'est pas du comique très fin, il s'en faut de beaucoup, mais l'on s'amuse tout de même, de temps à autre, entre deux galéjades et trois pseudo-cabrioles.
  • BLEU COMME L'ENFER (1985)
    Note : 5/20
    Une oeuvre lamentable, d'une insondable médiocrité, où même la beauté de Myriem Roussel ne sauve rien. Le début de l'irrémédiable chute d'un cinéaste.
  • AU COEUR DE LA NUIT (1945)
    Note : 17/20
    Si les intrigues abordées sont toutes du domaine du récit fantastique et surnaturel, le film n'a aucune portée métaphysique. Il s'agit seulement de faire frissonner le spectateur en lui faisant frôler l'irrationnel avec un humour en demi-teinte dans la pure tradition anglo-saxonne. On déplore la faiblesse du sketch de Charles Crichton, compensée par une thématique bienvenue et rare au cinéma, le film en boucle.
  • BODY DOUBLE (1984)
    Note : 13/20
    Excellent ouvrage, tendu et soutenu avec un certain brio, malgré un maniérisme habituel quelquefois agaçant et des attendus effets de caméra souvent pénibles.
  • TOUT FEU TOUT FLAMME (1981)
    Note : 11/20
    Comédie divertissante et pleine de spontanéité légère, qui se regarde nonchalamment comme on sirote un jus de fruits rafraîchissant. Pour les eaux fortes, changez de registre, de salle, de chaîne. Avec ce quatrième long métrage, le metteur en scène reste dans le peloton des réalisateurs intéressants.
  • BRAS DE FER (1985)
    Note : 8/20
    Amitié virile sur fond historique, vraiment de quoi s'ennuyer largement.
  • TARANTULA (1955)
    Note : 17/20
    Excellent, envoûtant et d'une sombre beauté, ce film étonne et séduit toujours autant le spectateur. Son réalisateur commit quelques oeuvres essentielles du cinéma fantastique parmi lesquelles figurent "Le météore de la nuit" "L'étrange créature du lac noir" "L'homme qui rétrécit" "La souris qui rugissait".