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LA VIE EST BELLE-1946-
Nationalité : États-Unis
Titre VO : It's a wonderful life
Durée : 2h05
Date de sortie en France : 28/07/1948
Genres : COMÉDIE / COMÉDIE
Themes
Noël et Réveillon
- cinéma américain -
Poisons
- cinéma américain -
Distributeur : NEF Diffusion / RKO
Visa d'exp. : 5788
Résumé
Pour empêcher un homme désespéré de se suicider, Dieu le Père lui envoie son ange gardien afin de lui montrer combien sa mort et son absence perturberaient en durée et profondeur sa petite famille et le cours habituel de la cité.
Critiques et Commentaires
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 17/20
Encore un sublime chef-d'oeuvre de l'éternel Frank Capra, avec un étonnant James Stewart, débordant d'émotion contenue, de sensibilité, de fragilité et de tendre confusion. Un classique parmi les classiques de la comédie américaine.
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Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
inconnu(e)
Un manifeste survolté pour une humanité solidaire et exempte de cynisme. Enrobé d'une fausse mièvrerie, ce film n'en relègue pas moins le dollar au rang de simple et vil moyen et place le bonheur de vivre ensemble dans le partage bien au-delà de la réussite individuelle. On est très loin de l'idéologie individualiste d'Ayn Rand. Pas étonnant que le FBI se soit inquiété. https://en.wikipedia.org/wiki/It%27s_a_Wonderful_LifeOn May 26, 1947, the FBI issued a memo stating "With regard to the picture "It's a Wonderful Life", [redacted] stated in substance that the film represented rather obvious attempts to discredit bankers by casting Lionel Barrymore as a 'scrooge-type' so that he would be the most hated man in the picture. This, according to these sources, is a common trick used by Communists. [In] addition, [redacted] stated that, in his opinion, this picture deliberately maligned the upper class, attempting to show the people who had money were mean and despicable characters.".
Plein de projets, Georges Bailey s’apprête à visiter le monde, sans s’apercevoir que tout ce qu’il désire connaître, existe déjà localement. Une amitié profonde est à savourer à deux pas, grâce à l’immense bonheur de contempler les transformations dans le temps d’une faune accompagnatrice.Du policier au chauffeur de taxi, en passant par le pharmacien et le premier et unique amour, tout pousse en même temps que soi dans un univers où les comportements évoluent en même temps que les morphologies.Ici le malheur est le bienvenu, car il déclenche une solidarité à toutes épreuves, appuyée par des analyses célestes démontrant que chaque vie est indispensable.Le refus d’exister carbonise des schémas de vies. L’absence est terrible et ne dois pas être. D’une manière ou d’une autre, faire ses bagages ne sert à rien, il suffit d’avoir la force de se fondre dans un environnement où tout ce qui vous entoure, se répète en réclamant votre soutien.Ici, voir les mêmes visages chaque jour, est un gage d’équilibre.Ensemble, il faut vivre et lutter afin d’empêcher le déploiement d’une ville perdue, avec comme apothéose finale la concentration d’un magma gigantesque d’amis de toujours venus spontanément vous sortir du bourbier."La vie est belle" est une œuvre magistrale, un constant rappel à l’ordre de tout ce que nous ne savons plus ou ne pas faire, regarder les autres au plus près, en sacrifiant toutes envies de briller hors de ses terres.L’indifférence est à des lieues de ce travail hors du temps, consistant à reformater, à l’aide d’un groupe sédentaire, un esprit à terre.Le contenu offre une démolition sans pitié, contrée par un panorama solidaire somptueux. Les prières montent au ciel, le cas Bailey étudié, émeut des ressources contemplatives, se décidant enfin à intervenir.Sur la terre comme au ciel, un plan d’urgence se met en marche.L’homme bon est béni des Dieux et des siens, dans un contexte de vie répétitif qu’il a su percevoir comme le parcours d’une existence entière entourée de ceux que l’on voit grandir et vieillir, le tout n’étant finalement que soi-même.
Note : 16/20
Il s'agit bien de la version originale de "LA VIE EST BELLE" (A wonderful life) de Frank CAPRA datant de 1946, à ne pas confondre avec le film de BENIGNI plus récent et qui a le même titre. Ici, ça se passe aux Etats-Unis juste après la dernière guerre et le message s'adresse à tous les déprimés, alcooliques, prostituées, et autres crève-la-faim, afin de leur redonner goût à la vie. Astres scintillants bavards, qui font songer au facétieux Woody Allen... Décors hollywoodiens impressionnants, effets de neige nouveau style... L'eau froide y est primordiale, le héros y tombe petit et en restera sourd jusqu'à ce que son ange-gardien vienne le sauver d'un autre plongeon, toujours en eau glacée. Entretemps, il aura dansé avec sa dulcinée (une perle), toute la noce se jetant allègrement dans la piscine... Large place faite aux enfants, à la détresse passagère qu'il faut bien dépasser. Je déplore que le personnage principal petit (futur macho aux yeux bruns) ressemble aussi peu à l'adulte, James Stewart aux yeux clairs. Mais sinon, en v.o., c'est délicieux de bout en bout (salle du Cinématographe nantais pleine un samedi à 18 heures 30). On a tout le loisir de s'imaginer disparu, avantages et inconvénients défilent, relativisant nos ennuis financiers qui massacrent tout le reste. Le business d'après-guerre ressemble à s'y méprendre à celui de 2008 (même rouerie, mêmes éliminations), raison de plus pour vous déplacer en salle si possible ou pour vous procurer le dvd.
Bibliographie