Critique(s)/Commentaire(s) de Jean-Claude (Administrateur Cinefiches)

Voir ses 40 films notés

Page 277 sur 332 (16566 critiques au total)

  • LA DÉCADE PRODIGIEUSE (1971)
    Note : 5/20
    S'appuyant sur les divinités gréco-romaines pour tenter de créer une oeuvre cosmogénique, Claude Chabrol se fourvoie dans une piétinante réalisation pseudo et psycho-philosophique, d'une confondante nullité.
  • LE VOYAGE (1973)
    Note : 10/20
    Dernière oeuvre réalisée pr le cinéaste italien Vittorio de Sica qui ne laisse pas de souvenir impérissable malgré la présence de Richard Burton et Sophia Loren.
  • QU'EST-IL ARRIVÉ À BABY JANE ? (1962)
    Note : 11/20
    Un scénario intéressant mais hélas, une histoire grand-guignolesque où l'outrance de la réalisation devient fort pesante, ainsi que le jeu trop excessif des deux actrices.
  • LENNY (1974)
    Note : 13/20
    Surtout pour l'interprétation !
  • PETIT JOSEPH (1981)
    Un film remarquable de sensibilité et d'humour avec des personnages bien typés, évitant la caricature facile. Des scènes suaves de spontanéité, d'à propos qui méritent un grand bravo face à la médiocrité hebdomadaire du cinéma français.
  • MON AMOUR, MON AMOUR (1966)
    Note : 6/20
    Le triomphe de la stupidité. On pense à Lelouch (tout le temps) et à Godard (parfois) en pire forcément. Rien à sauver.
  • ON A RETROUVÉ LA SEPTIÈME COMPAGNIE (1975)
    Le menu traditionnel des films du genre à la mode "komike". Pas de quoi s'affoler ni de rire à "mortier" déployé dans cette comédie plutôt simplette et balourde pour public guère exigeant ou somnolent. Décidément, Robert Lamoureux piétine lamentablement et n'a vraiment pas réussi son passage à la réalisation.
  • L'HOMME DES VALLEES PERDUES (1952)
    Note : 16/20
    Un classique du genre qui est le seul western réalisé par George Stevens.
  • TORA ! TORA ! TORA ! (1970)
    Une oeuvre fort bien réalisée, dans les limites de son sujet.
  • ELLE BOIT PAS, ELLE FUME PAS, ELLE DRAGUE PAS, MAIS... ELLE CAUSE ! (1969)
    Note : 5/20
    On retient quelquefois le travail de scénariste ou de dialoguiste du prolifique Michel Audiard dans moult films sans réel intérêt, son épisodique passage dans le domaine de la réalisation, n'a en rien amélioré ses capacités d'humour et de drôlerie. Du cinéma populaire limité, avec quelques rares moments cocasses.
  • LA TRACE (1983)
    Note : 12/20
    Premier long métrage, parfaitement réussi, de Bernard Favre, qui nous dresse un tableau historique d'une époque déchirée entre l'archaïsme du système de colportage et les nouveautés de l'ère industrielle.
    Un "documentaire" passionnant, une excellente prestation de Richard Berry.
  • LE COW-BOY (1984)
    Malgré la présence de Wolinski au scénario et un réalisateur jadis fort dynamique dans la parodie policière échevelée, ce film respire l'inintérêt, la redite et la platitude.
  • MAMMA ROMA (1962)
    Note : 15/20
    Oeuvre profondément désenchantée, entre noirceur existentielle et voie sans issue, ne laissant aucune sortie aux protagonistes, coincés entre déterminisme et fatalité.
  • LES GRANDS FONDS (1977)
    Note : 12/20
    Agréable divertissement sur fonds marins enchanteurs mais menaçants et paysages édéniques qui se regarde en rêvant aux prochains congés lointains.
  • LE TRESOR DU PENDU (1958)
    Note : 14/20
    Agréable western qui dénote une grande sobriété et une parfaite dramaturgie. L'affrontement final est superbe, d'un classicisme remarquable.
  • L'ANTI-GANG (1981)
    Troisième film de l'acteur Burt Reynolds en tant que réalisateur, qui prouve une certaine originalité / personnalité dans la création cinématographique pour une oeuvre honnête, démonstrative et dénonciatrice où il faut noter l'étonnante prestation de l'excellent Vittorio Gassman, rare dans ce genre de films.
  • POUSSIÈRE D'EMPIRE (1983)
    Note : 15/20
    Un film remarquable par ses divers niveaux de lecture. Empreinte d'une beauté quasiment cosmologique et d'une sagesse typiquement orientale, cette histoire lumineuse mérite une patiente attention et une totale disponibilité de coeur et d'esprit.
  • UN LINCEUL N'A PAS DE POCHES (1974)
    Note : 14/20
    Le style naïf et "bulldozer" d'un Mocky anarchisant, tirant de tous les cotés, avec fougue et narcissisme, sans nuance ni hésitation aucunes.
  • LA TERRASSE (1980)
    Sans méchanceté aucune mais avec une constante lucidité et un certain désenchantement dans "l'air du temps", Scola décrit et décrypte une "tranche" de l'intelligentsia italienne de gauche, coincée entre son passé, ses rêves avortés et la solide amertume de ceux qui naviguent à vue dans la cinquantaine.
  • HIER, AUJOURD'HUI ET DEMAIN (1963)
    Note : 13/20
    Bien sûr, nous sommes loin des chefs-d'oeuvre néo-réalistes du facétieux metteur en scène, tournés après-guerre et la vague (vogue) déferlante des films à sketches transalpins n'incite pas aux créations cinématographiques inoubliables. Mais ne boudons pas notre éphémère et futile plaisir, Marcello Mastroianni reste incontournable avec son jeu tout en finesse et en rigueur et Sophia Loren nous enchante avec sa verve légendaire et son dynamisme de comédienne hors pair...
  • VIRUS (1980)
    Note : 11/20
    Film d'anticipation, honnête et fort pessimiste, qui permettra toujours les éternelles discussions entre le "possible éventuel" et la fiction totale, son éventuelle crédibilité ou sa pure fantaisie. Désormais, 40 ans plus tard, on se rapproche d'une tangible réalité.
  • DANS LA CHALEUR DE LA NUIT (1967)
    Note : 15/20
    Tout l'intérêt du film repose sur une confrontation : un Blanc, reflet de ses compatriotes racistes et pervers, face à un Noir, qui s'impose pour que justice soit faite. Interprétations remarquables et magistrales.
  • VIVRE VITE (1980)
    Note : 12/20
    Malgré l'utilisation d'acteurs non professionnels et même de jeunes garçons ayant eu véritablement maille à partir avec la justice pour des affaires similaires, malgré une caméra alerte et sans cesse en mouvement, malgré une indéniable véracité et un constant souci d'authenticité, le film provoque souvent la déception et l'insatisfaction. Mérite un nouveau visionnement et peut-être une réhabilitation.
  • L'ASTRAGALE (1968)
    De l'oeuvre sincère et pathétique d'Albertine Sarrazin, il ne reste qu'un film tristement plat, alourdi par de multiples et inutiles scènes pseudo-érotiques. Malgré la présence certaine de Marlène Jobert, qui fait ce qu'elle peut, c'est un roman éhontément trahi et un film sans âme et sans personnalité.
  • PASSION (1982)
    Note : 11/20
    Oeuvre déroutante qui tient du génie pour certains, ou de la foutaise, pour d'autres.
  • PETULIA (1968)
    Note : 16/20
    Tout le charme d'une réalisation... pétulante !
  • PARTENAIRES (1984)
    Note : 12/20
    Un huis clos théâtral qui permet un remarquable jeu d'acteurs des principaux protagonistes ainsi qu'un joli travail de réalisation pour la mise en scène, mais qui n'arrive pas toujours à captiver le spectateur à travers son intrigue par trop superficielle et stylisée.
  • LA CHRONIQUE D'ANNA-MAGDALENA BACH (1968)
    Note : 9/20
    Film austère d'un caractère particulier lourdement hiératique. Le cinéma n'est ici qu'un support destiné à faire écouter la musique. Mieux vaut une réelle salle de concert.
  • MASH (1970)
    Note : 16/20
    Enorme et bienvenue farce fort ubuesque où se côtoient la trivialité la plus saine, la folie la plus destructrice, les propos les plus antimilitaristes. Entre les larmes, le sang, le sexe et le rire, une tonitruante pochade détonante sur la guerre et ceux qui la font.
  • LE CAVALEUR (1978)
    Note : 13/20
    Après quelques comédies pas toujours réussies, Philippe de Broca retrouve ici un nouveau souffle et nous offre un cocktail de tendresse, de virtuosité et de finesse. Derrière la fantaisie et le punch se dissimule en fait une élégante gravité. Le comédien Jean Rochefort interprète avec beaucoup de talent cet homme-enfant qui réalise soudain qu'il est en train de doucement vieillir.
  • LE MARIAGE DE MARIA BRAUN (1978)
    Note : 15/20
    Film intelligent et solide qui pose indirectement les questions essentielles sur le peuple allemand et a fortiori sur son système économico-politique récent.
  • L'ENFANCE NUE (1968)
    Note : 15/20
    Plaidoyer en faveur de l'enfance, sans sentimentalisme niais ni fausses notes. La caméra est sans complaisance pour cet enfant difficile et les adultes protecteurs qui l'entourent. Une première oeuvre magistrale par le futur auteur de "A nos amours".
  • MALEVIL (1980)
    Note : 9/20
    Un des rares films français de science-fiction "post-atomique" qui n'arrive jamais à une véritable crédibilité, malgré une flopée d'acteurs confirmés, mais non irradiés.
  • YA YA MON GENERAL (1970)
    Note : 12/20
    Une satire incongrue et curieuse, pastiche des rites du Troisième Reich. Jerry Lewis se donne tout entier dans cette oeuvre un peu surestimée, pour notre part.
  • LES TROIS MOUSQUETAIRES (seconde partie) (1961)
    Note : 11/20
    Un peu plus dynamique, volontairement plus orienté vers l'action, le fait d'armes et les duels, ce film n'en est pas pour autant plus attrayant. Mieux vaut placer sa dague dans d'autres fourreaux et se replonger, par exemple, dans la lecture de l'excellent roman de Dumas autrement plus enlevé.
  • MOURIR D'AIMER (1970)
    Note : 12/20
    Histoire véridique dont le réalisateur a fait une oeuvre tire-larmes, trop artificielle.
  • LA CARTE FORCEE (1952)
    Note : 10/20
    Une oeuvre fort moyenne, réalisée par un metteur en scène de télévision, qui manque de rôles convaincants et d'un scénario solide. Un sujet intéressant traité avec une légèreté sidérante, malgré la présence de solides acteurs.
  • VILLE PORTUAIRE (1948)
    Un film superbe et remarquable, souvent d'une puissante noirceur insupportable, que même l'artificiel happy end n'arrive pas à effacer.
  • LE SILENCE DE LA MER (1947)
    Note : 16/20
    Une oeuvre de grande qualité, adaptée d'un puissant roman réalisée avec un minimum de moyens qui reste un excellent moment de cinéma.
  • AMSTERDAMNED (1987)
    Note : 16/20
    Un étonnant thriller fort époustouflant servi par une excellente bande-son et musicale, pour un film, de bout en bout, fort inquiétant et haletant à souhait.
  • ÇA VA COGNER (1980)
    Autant la première mouture, réalisée en 1978 par James Fargo, était bienvenue, humoristique et d'un ton légèrement badin, autant cette réalisation, fatale conséquence du succès précédent, s'enfonce dans le médiocre et l'ordurier scatologique pour n'être qu'une oeuvre mineure et parfaitement inintéressante.
  • HAIRSPRAY (1988)
    Note : 15/20
    Sur fond d'antiracisme sympathique, de musique à gogo et de grinçants clichés dévastateurs sur une certaine Amérique, un film fort tonique, d'un optimisme réjouissant et souvent drôle, avec des acteurs virevoltants.
  • LA CAGE AUX FOLLES 2 (1980)
    Note : 7/20
    Parodie policière jouant de toute évidence sur le succès estimable et précédent de "La cage aux folles" signée par le même metteur en scène. Cette version manque, par contre, cruellement de consistance malgré la présence épisodique d'un certain humour distillé par le couple génial Serrault / Tognazzi qui semble véritablement électrisé par leur rôle. Sympathique et facile, une oeuvre mineure, quelquefois drôle.
  • SACCO ET VANZETTI (1970)
    Note : 16/20
    Le réalisateur a reconstitué une des grandes affaires politiques du siècle. Tout en étant "honnêtement" partial, il dépeint fort adroitement une justice qui cède à une politique de classe. Malgré tout, une oeuvre solide, importante et dénonciatrice.
  • CES MERVEILLEUX FOUS VOLANTS DANS LEURS DRÔLES DE MACHINES (1965)
    Note : 12/20
    Comédie sympathique, stéréotypant allègrement les us et travers de chaque nation participante avec, souvent, un réel talent et un humour dévastateur. Bien sûr, nous sommes tout de même fort éloigné de Pierre Etaix ou de Tati, le film s'apparentant plus aux "Cracks" et à "Gonflés à bloc" par son scénario et sa thématique.
  • LES QUATRE MALFRATS (1972)
    Humour, luxe et précision font l'attrait et le divertissement du film dans lequel Segal et Redford sont quelquefois magistraux. Maintenant, il faut tout de même pas crier au chef-d'oeuvre, Peter Yates a toujours été qu'un modeste tâcheron du Septième Art.
  • DELIVRANCE (1971)
    Note : 16/20
    Un film superbe, déchirant et d'une cruelle présence qui restera longtemps dans la mémoire du spectateur comme une mémorable œuvre étonnante et sensible.
  • NOUS NE VIEILLIRONS PAS ENSEMBLE (1972)
    Note : 14/20
    Un film simple et intime, qui cache derrière son humour un profond malaise sourd et récurrent. A force de vérité, les personnages plutôt médiocres deviennent pathétiques. Second long métrage de Maurice Pialat, d'inspiration fortement autobiographique qui déjà, pour certains, irrite et agace puissamment.
  • EN VITESSE (1928)
    Note : 13/20
    Le scénario manque un peu de consistance et les nombreuses digressions comiques donnent quelquefois l'impression de remplissage. Restent tout de même quelques gags évidents voire géniaux comme ceux : "des taches et de l'ombrelle" "du miroir grossissant" "du homard pinceur" "du taxi" et "du mannequin policier".
  • LA PLANÈTE SAUVAGE (1973)
    Note : 15/20
    Un film adulte et cohérent qui explore un domaine nouveau. On abandonne le gag et la caricature systématiques, traditionnels à un certain cinéma d'animation révolu. Une étape importante des années 1970 dans la créativité du dessin animé.