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NOUS NE VIEILLIRONS PAS ENSEMBLE-1972-
Nationalité : France
Durée : 1h30
Date de sortie en France : 03/05/1972
Réalisation : Maurice PIALAT
Scénario et Dialogues : Maurice PIALAT
Inspiration : D'après le roman éponyme de Maurice PIALAT
Prise de vues : Luciano TOVOLI
Distributeur : Corona
Visa d'exp. : 38823
Résumé
Un homme marié a une liaison, mais ne peut aucunement se résoudre à divorcer. Eternel insatisfait, il rend la vie impossible à sa maîtresse, et c'est entre eux, une interminable et douloureuse rupture qui se prolonge.
Critiques et Commentaires
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 14/20
Un film simple et intime, qui cache derrière son humour un profond malaise sourd et récurrent. A force de vérité, les personnages plutôt médiocres deviennent pathétiques. Second long métrage de Maurice Pialat, d'inspiration fortement autobiographique qui déjà, pour certains, irrite et agace puissamment.
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Critiques - Commentaires Public
" Un amour violent veut seulement punir et pardonner ensuite. Le plus haut degré de l'amour ne connaît que oui et non, point d'intermédiaire, point de purgatoire, rien que le ciel et l'enfer. " Jean-Paul Richter ; Les pensées et réflexions. Fuites et retrouvailles sont omniprésentes dans un climat ou l’on espère toujours se faire pardonner par le repentir et le bon mot. L’existence ne devient plus qu’une scène ou l’on se lâche sans retenue en devenant l’otage de ses tensions et sérénités. Une maitrise de soi temporaire n’empêchant nullement l'entretien d'un noyau relationnel récurrent , constitué de nombreux dérapages ne faisant que démanteler lentement une relation amoureuse sur le grill , pensant à tort pouvoir durer dans le temps par ses continuelles séparations et retrouvailles. Tout ne devient plus qu’une atmosphère incertaine alternant entre tendresse et altercation ne faisant que monter inexorablement en puissance. L’entretien journalier d’une fin annoncée où l’on ne peut maitriser que momentanément les sévices d'une nature violente et imprévisible. Préférant s’autodétruire en entretenant jusqu'à son trépas les décibels d’une passion dévorante. Une susceptibilité Incapable de s'extraire d'une agressivité spontanée et de la souffrance qu'elle occasionne.
Bibliographie