Critique(s)/Commentaire(s) de Jean-Claude (Administrateur Cinefiches)

Voir ses 32 films notés

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  • ELLE ET LUI (1939)
    Note : 17/20
    Superbe mélodrame que le metteur en scène refilmera, dix-neuf années plus tard, en 1957 avec d'autres acteurs et le même éblouissant talent.
  • DIVORCE (1972)
    Une réalisation qui se veut à la mode, pleine de stéréotypes navrants, de poncifs énormes et d'invraisemblances "cocasses". Pour Richard Burton / Elizabeth Taylor incarnant le drame d'un couple, on préfère de loin leur tumultueuse interprétation dans le film de Mike Nichols "Qui a peur de Virginia Woolf ?".
  • HIDDEN (1987)
    Note : 16/20
    Thriller fantastique dans la bonne lignée du genre (cf. "La Chose"). Percutant, efficace, d'un rythme bienvenu et férocement soutenu.
  • L'ULTIME ATTAQUE (1979)
    Note : 14/20
    Oeuvre excellente et d'une grande objectivité historique (ce qui n'était pas le cas du film de Cy Endfield, "Zoulou" traitant du même sujet). Divertissant et démonstratif !
  • LE PETIT LORD FAUNTLEROY (1980)
    Note : 8/20
    Film traditionnellement projeté lors des fêtes de fin d'année qui s'adresse plutôt à un public en culottes courtes et se regarde sans bâillements excessifs. Choisir plutôt (si c'est possible) la version de 1936 et surtout celle de 1921.
  • MENACES DANS LA NUIT (1951)
    Note : 14/20
    Intéressant film noir américain jouant adroitement sur le thème séquestrés / "séquestrant" qui rappelle avec bonheur "La Maison des otages" de William Wyler( 1955).
  • L'INDISCRETION (1982)
    Note : 11/20
    Œuvre honnête sur le thème de l'individu aux prises avec une conspiration qui le dépasse. Dans le même genre, "Un Papillon sur l'épaule" est plus convaincant.
  • SEULS SONT LES INDOMPTÉS (1962)
    Un très beau film baigné d'une constante nostalgie, dégageant une grande profondeur dans sa réflexion, sa poésie, sa cruelle dénonciation. A mettre en parallèle avec le film de Sam Peckinpah : "Un nommé Cable Hogue".
  • LE TRAIN (1964)
    Note : 16/20
    Voilà un excellent moment de cinéma "historique", qui conserve le souffle épique et la dimension humaine de "La Bataille du rail" réalisée par René Clément en son temps.
  • MON CHER PETIT VILLAGE (1985)
    Note : 17/20
    Merveilleuse petite chronique villageoise qui nous décrit avec un papillonnant regard aigre-doux le quotidien de quelques habitants emblématiques d'une faussement idyllique bourgade de Bohême, avec son placide et bucolique médecin poète, aux hasardeuses déambulations automobiles, alcoolique et rimbaldien à ses heures, l'éternel mari jaloux et trompé qui essaime ses soupçons à tort et à travers, l'adolescent pubère et rêveur, amoureux transi de l'institutrice qui lui préfère un philosophe peintre de passage et surtout, l'incontournable Otik Rakosnik, "l'idiot du village" avec son impossible casque stéréophonique pour aplatir ses volumineuses oreilles. Un petit chef-d'œuvre d'humour et de tendresse, véritable clin d'œil respectueux à Jacques Tati et surtout au duo Laurel et Hardy, qui n'oublie pas d'égratigner au passage la fameuse normalisation soviétique du pays, d'un subtil metteur en scène tchèque qui nous avait déjà fortement enchanté avec ses dramatiques "Trains étroitement surveillés" qui lui permirent quelques élogieuses et solides reconnaissances internationales.
  • UNDER FIRE (1983)
    Note : 16/20
    Une œuvre superbe, exceptionnelle dans sa densité émotionnelle, son réalisme politique et la qualité de sa mise en scène. Un sacré film étonnant et lumineux sur le métier de journaliste événementiel avec son ambivalence forcée, ses difficultés quotidiennes et son "étrange" déontologie. A rapprocher de l'excellent film d'Oliver Stone "Salvador" réalisé deux ans plus tard sur une thématique identique.
  • STOLEN HOLIDAY (1936)
    Note : 16/20
    Adaptation romanesque de la vie tumultueuse d'Alexandre Stavisky que le réalisateur Alain Resnais avait déjà abordée et du célèbre scandale du Crédit Municipal de Bayonne provoquant par certaines pressions politiques plus ou moins occultes, le suicide de l'ingénieux "escroc" russe, qui sous la palette de Michael Curtiz, faisant fi de la réalité historique, allègrement bafouée, n'est que le prétexte à une romance mélodramatique fort somptueuse dans son décorum émotionnel et plastique. Nous sommes donc en présence d'une réalisation de qualité, parcellée de moult dialogues d'une extrême finesse verbale, avec une présence inoubliable et percutante de Claude Rains en exceptionnel arnaqueur amoral et souverain.
  • UN SI DOUX VISAGE (1952)
    Note : 17/20
    Otto Preminger for ever ! A voir ou à revoir de toute urgence, dès que l'occasion se présente, peu importe le lieu ou l'heure tardive, de préférence en version originale.
  • DE NOUVEAUX HOMMES SONT NES (1948)
    Note : 14/20
    Un sympathique mélodrame de série B, à l'eau de rose et aux bonnes intentions, qui ne parvient pas à égaler le chef-d'œuvre du metteur en scène Norman Taurog réalisé en 1939 "Des Hommes sont nés" sur la même thématique positive et "constructive".
  • POINT LIMITE (1964)
    Note : 17/20
    A l'instar d'un Stanley Kubrick qui mettait en avant la folie d'un homme, Sidney Lumet privilégie dans le scénario catastrophe d'un conflit nucléaire, l'insidieuse et mortelle panne informatique, pour finalement dans un dessein et une conséquence identiques, vilipender, stigmatiser le danger nucléaire pour l'humanité toute entière.
  • LE TEMPS DE LA REVANCHE (1981)
    Note : 16/20
    Excellent film politique argentin, souvent primé dans des festivals internationaux qui vaut largement le déplacement par sa puissance évocatrice et la solidité des problèmes sociaux abordés, rappelant bien plus puissamment le même genre d'arnaque que dans le film de Billy Wilder : "La Grande combine" datant de l'année 1966.
  • UN JOUR A NEW YORK (1949)
    Un classique de la comédie musicale qui fonctionne toujours aussi parfaitement, avec les éternels jeux de jambes de Gene Kelly et le trémolo ravageur du crooner Sinatra. Du bonheur, de la réjouissance, en quatre-vingt-dix minutes de carton-pâtes virevoltantes pour amateurs du genre et néophytes curieux. Le duo des réalisateurs (Kelly / Donen) se reformera une dernière fois pour le fameux "Chantons sous la pluie".
  • 3H10 POUR YUMA (1957)
    Un classique du western dont le scénario ressemble étrangement à la séduisante réalisation de John Sturges "Le dernier train de Gun Hill".
  • UNE FEMME QUI S'AFFICHE (1954)
    Note : 15/20
    Humour, amour, jeux de mots et jeux de cœur, une aimable comédie américaine pleine de verve et d'entrain, qui nous réconcilie avec un certain cinéma de détente, sans prétention ni déception, à la sortie. Bien sûr, on est loin des chefs-d'œuvre précédents du brillant metteur en scène comme "Indiscrétions" ou bien "Hantise".
  • LA BELLE DU PACIFIQUE (1953)
    Note : 9/20
    Malgré d'inoubliables paysages enchanteurs, l'intrigue manque fortement de crédibilité et les personnages d'envergure. Une œuvre mineure qu'on finira par oublier très vite bien moins séduisante que la version muette de Raoul Walsh.
  • FEDORA (1978)
    Note : 19/20
    Un indéniable chef-d'œuvre du grand Billy Wilder, étonnant film à méandres et à tiroirs, entre vérité et mensonge, apparence et réalité, qui aborde avec bonheur le thème mythique de la star, de l'illusion cinématographique et de la cruelle ambivalence de l'acteur. Eblouissant et divin, une œuvre enivrante et précieuse qui tisse de secrètes ramifications avec "L'Etat des choses" de Wim Wenders et bien sûr avec l'époustouflant "Boulevard du crépuscule" du même Billy Wilder et déjà avec l'efficace William Holden.
  • HÔTEL DES AMÉRIQUES (1981)
    Note : 14/20
    Film bien léché, et pourtant, malgré des acteurs confirmés et une intelligente et sensible présence de la ville de Biarritz ne font pas de ces 95 minutes un chef-d'œuvre de la passion et du romantisme exacerbé. Tout le monde n'aborde pas les magnifiques rivages de "Peter Ibbetson", même si "Rendez-vous" confirmera quatre ans plus tard, André Téchiné comme réalisateur passionné, passionnel, voire passionnant.
  • LE POINT DE MIRE (1977)
    Sur le thème de la conspiration, du meurtre politique et du faux coupable, un film sympathique et raté, dans la veine d'un film plus abouti tel "I comme Icare" de Verneuil.
  • LA PEAU DOUCE (1964)
    Note : 15/20
    L'intimisme à la mode Truffaut, sous le couvert de l'amour clandestin et coupable. Une œuvre excellente à mettre au registre des passions.
  • THREE GODFATHERS (1936)
    Note : 13/20
    Plusieurs films ont abordé avec plus ou moins de bonheur cette excellente histoire hautement mélodramatique au symbolisme christique évident dont le plus connu et de loin le meilleur reste le film de John Ford "Le fils du désert" (1948). Cette version inédite en France s'avère tout à fait honorable et mérite le coup d'œil.
  • LA GLOIRE ET LA PEUR (1959)
    Note : 14/20
    Avec à son actif plusieurs films de guerre tous azimuts dont un chef-d'œuvre, une thématique devenue presque sa marque de reconnaissance, Lewis Milestone nous propose une œuvre fort discutable et plutôt ambivalente dans sa démarche. Dénonçant avec courage et tranquillité, une certaine forme d'héroïsme et d'absurdité guerrière, il se laisse néanmoins fustiger pour une imagerie raciste (le soldat lâche est un Noir) et caricaturale en ce qui concerne le vil ennemi jaune et le brave soldat américain.
  • LES FOUS DU STADE (1972)
    Note : 5/20
    Sans commentaire. Autant revoir l'excellent documentaire de Kon Ichikawa qui date de 1965 : l'incontournable et superbe chef-d'oeuvre "Tokyo Olympiades".
  • LES TRENTE-NEUF MARCHES (1935)
    Note : 17/20
    Superbe suspense tourné de main de maître dans la fameuse lande écossaise ; un film complet, totalement captivant et non dénué d'un constant humour sous-jacent.
  • BELLE DE JOUR (1966)
    Note : 16/20
    Une singulière étude au scalpel des mœurs dissolues d'une certaine bourgeoisie de classe et de claque qui végète et se vautre, de génération en génération, dans l'argent facile, le refoulé maladif et l'hypocrisie débordante. On préfère le fantastique d'un autre film de Bunuel (dans tous les sens du terme) "L'Ange exterminateur" dans la même grinçante optique de dénonciation cinglante et nécessaire.
  • FRENCH CONNECTION (1972)
    Note : 14/20
    Le metteur en scène a fait illusion par ce film dynamique et ponctué d'actions efficaces et pleines de rebondissements. A voir pour passer une soirée sympathique entre un vieux single malt écossais et un petit joint illusoire. Un coup de chapeau aussi à Gene Hackman, alias l'inspecteur Jimmy Doyle, qui a vraiment de la prestance et le rôle de l'emploi. La version ultérieure ne mérite aucune attention particulière.
  • LA SCARLATINE (1983)
    Note : 9/20
    Ce n'est pas "Quatre femmes pour un héros" mais une légère étude limitée d'un microcosme singulier, largement autobiographique qui présente une famille italienne, chassée d'Egypte, vivant dans le souvenir du passé, avec comme seule ponctuation masculine, Roger, petit garçon, choyé et adoré. Pas de quoi en faire une maladie.
  • LA CHASSE DU COMTE ZAROFF (1932)
    Note : 18/20
    Un classique indécrottable, dont on ne se lassera jamais, au même titre que la fameuse "Ile du Docteur Moreau" avec lequel le film a d'étranges connivences.
  • EN GAGNANT MON PAIN (1939)
    Note : 15/20
    Pour notre part, une seconde partie bien plus intéressante et plus attrayante que l'œuvre liminaire, alliant avec efficacité et sensibilité, la beauté de la nature avec l'émergence d'une personnalité. On y adhère sans atermoiement, même si l'épisode des créateurs d'icônes nous paraît particulièrement surfaite voire un brin manquée.
  • LA TOILE D'ARAIGNÉE (1975)
    Note : 13/20
    Une autre enquête, une dizaine d'années plus tard, de l'efficace et célèbre détective privé, Lew Harper incarné à nouveau par l'excellent Paul Newman qui n'a pourtant pas tout à fait les qualités de son interprétation précédente.
  • CLÉO DE 5 À 7 (1961)
    Note : 16/20
    Une œuvre de qualité, devenue un classique du cinéma français qui allie efficacement une forme pointue de cinéma-vérité avec une extrême sensibilité du regard et du discours. Un excellent moment de cinéma qui place Agnès Varda parmi les plus grandes et les plus honnêtes réalisatrices de son temps.
  • CADAVRES EXQUIS (1976)
    Note : 17/20
    Superbe méditation sur le pouvoir, pour un solide chef-d'œuvre du cinéma politique transalpin, avec un Lino Ventura sublime dans cette œuvre étonnante, à rapprocher par sa thématique et sa puissance d'un autre film "coup de poing", celui du confrère Damiani Damiano, intitulé :"Un juge en danger".
  • SONATINE (1992)
    Note : 14/20
  • MERCI LA VIE (1990)
    "Cinéfiches" se fait le plaisir de vous donner l'excellent avis du cher Patrice Vautier, critique de cinéma à l'incontournable "Canard Enchaîné" : ""L'histoire est d'une simplicité biblique : une jeune femme vêtue d'une robe de mariée se fait avoiner par un Porsche-man sur une plage héraultaise. C'est Joelle, (Anouk Grinberg, nous en reparlerons). Camille (Charlotte Gainsbourg) passait par là, poussant son caddie plein de produits surgelés et de mouettes -vos gueules!- bien vivantes. Ensuite, elles deviennent copines, se font consciencieusement sauter par un ringard à l'arrière d'une voiture, -bonjour "les valseuses"- se retrouvent dans un autre film ("taillons-nous dans un film en couleurs", "pourquoi on est en noir et blanc?" bonjour "Helzapoppin" échappent aux SS, mais pas à la déportation, encore moins à la chtouille et au sida, etc. Etc., cela signifie bref, le film de Bertrand Blier est incompréhensible, prétentiard, emmerdant comme la pluie .. On peut être truculent sans être vulgaire. Que penser de répliques comme : "Mes bagages se sont mes couilles" ou, excusez, "Tiens, sens mes doigts qui puent! Tu les sens comme ils puent ? C'est ma moule qui est pourrie" Bonjour la poésie ...... Et la séquence du vigile inceste, grotesque, inutile, celle de la compresse où Depardieu enfuit tristement un œil de verre dans le vagin de Joelle ..... Quel dommage pour Anouk Grinberg, stupéfiante de dynamisme, de fragilité, pétillante, émouvante. Pour Charlotte Gainsbourg aussi, qui prépare son bac et emploie davantage la langue ordurière que celle de Molière. Bertrand Blier affirme qu'il s'est bien amusé avec ce "petit télescopage des genres". L'un des rares cinéastes à pouvoir manipuler ce genre de puzzle avec cohérence est Claude Lelouch. L'un des derniers cinéastes à avoir réussi un film dans un film, est François Truffaut ("La nuit américaine")
  • LES TROIS VISAGES DE LA PEUR (1963)
    En ce qui concerne le nom de Guy de Maupassant au générique du sketch : "Le téléphone" la référence paraît impossible et stupide. En effet, jusqu'en 1890, toute communication téléphonique passait par une opératrice. Ce n'est qu'en 1891 et seulement aux States que le 1er téléphone automatique est né, mis sur le marché français bien plus tard. Guy de Maupassant est décédé en 1893, avec une longue période d'inactivité dans l'écriture suite à sa syphilis et la dégradation de son état mental. Il lui était matériellement impossible de concevoir une histoire avec un téléphone automatique permettant à deux personnes de se joindre.